Depuis le 5 novembre dernier, Yann Guichard et l’équipage de Spindrift 2 sont en attente d’une fenêtre météo favorable pour s’élancer sur le Trophée Jules Verne. Et bien que le mois de novembre ait été pour le moins venté et l’Atlantique balayé par de nombreuses dépressions, aucune des conditions optimales ne s’est encore présentée pour rejoindre rapidement l’équateur. Ce 1er point de référence d’un tour du monde constitue également la seule partie du parcours où la visibilité météorologique de 7/8 jours permet de maîtriser le temps pour l’atteindre.
Pour Jean-Yves Bernot, le routeur du maxi trimaran, « la situation est pour le moment bloquée par une circulation dépressionnaire venant des côtes américaines vers le nord de l’Europe. Ceci engendre de forts vents de sud-ouest à ouest qui privent toutes chances d’atteindre l’équateur dans des temps de course intéressants. A ceci s’ajoute une mer formée et de face, synonyme de casse-bateau. Nous sommes donc dans l’expectative d’une évolution de la météo et des conditions de navigation et espérons que les vents s’orientent bientôt dans les nord-ouest ou nord-est pour partir. »
Sans ces conditions idéales pas de départ envisagé pour l’équipage de Spindrift 2 qui se tient cependant prêt à tout changement de situation.