Arrivés vendredi après-midi à Brest, Francis Joyon et son équipage du maxi-trimaran Idec Sport espèrent que les conditions leur seront favorables pour un départ dès ce dimanche à la conquête du Trophée Jules Verne. Avant de s’élancer dans cette seconde tentative du record du tour du monde à la voile en équipage et sans assistance, le navigateur d’Eure-et-Loir va scruter de près, ce samedi, les prévisions météorologiques. Les prochaines heures vont être déterminantes.
« Pour la date de départ, je dirais qu’on a une probabilité de 40% pour pouvoir partir dimanche, a déclaré Francis Joyon, vendredi, dans les colonnes de Ouest France. On n’a pas de certitudes pour partir rapidement, mais le bateau est en place. On a mis quatre heures pour venir de La Trinité, le bateau allait très vite, on est monté à 37 nœuds donc ça c’est vraiment satisfaisant ».
De la vitesse, il en faudra au maxi-trimaran Idec Sport pour espérer battre le record réalisé en 2011 par Loïck Peyron à la barre de Banque Populaire (45 jours, 13 heures et 42 minutes).
Une bonne dose de confiance
Pour rappel, en 2015, Francis Joyon s’était déjà lancé dans une première tentative du Trophée Jules Verne mais il avait échoué franchissant la ligne d’arrivée à Ouessant en 47 jours, 14 heures et 47 minutes. Cette fois-ci, Joyon et son équipage ont affiché une détermination sans borne et sont bien décidés à inscrire leurs noms au palmarès de l’épreuve.
« On sait que ce sera un défi difficile, a confié il y a 24 heures Francis Joyon dans Ouest France. Le temps qui a été réalisé est assez fabuleux, mais on sait aussi qu’on a une chance de réussite parce qu’on s’est entraîné, on a un bon bateau, on est une bonne équipe ».
Reste maintenant à l’équipage d’Idec Sport de prier pour que le vent soit au rendez-vous dimanche.
Isabelle Trancoen