Depuis le milieu de la semaine, l’équipage du maxi-trimaran Sails of Change guette la fenêtre météo qui s’est présentée aujourd’hui samedi sur l’Atlantique Nord. Une première opportunité de départ que Yann Guichard a eu envie de saisir, même si elle restait pleine d’incertitudes.
Yann Guichard comment qualifierais-tu la fenêtre qui se présentait jusqu’à ce samedi 14 janvier ?
« Elle était excellente jusqu’à l’Équateur où les routages nous plaçaient autour de cinq jours. Mais ensuite il n’y avait pas de système dépressionnaire favorable pour enchaîner sous l’alizé, atteindre Bonne Espérance avant 13 jours et se positionner sur le temps de référence du record à battre. »
Dans ton for intérieur, as-tu pensé qu’il fallait partir ?
« C’était la première opportunité de départ depuis le début de notre stand-by. Tout l’équipage a évidemment très envie de partir, mais celle-ci n’était pas favorable. Nous sommes mi-janvier, avec plus d’un mois de stand-by restant. C’est là toute la démonstration de la complexité de la quête du record autour du monde. Ce Trophée Jules Verne est résolument l’un des challenges les plus difficiles à relever. »
Yann Guichard et les 10 membres de l’équipage du maxi-trimaran Sails of Change restent très attentifs, concentrés et motivés.