Chrono canon à Leeuwin

La folle cavalcade entreprise depuis une semaine par le maxi-trimaran IDEC SPORT va trouver aujourd’hui en début d’après-midi sa juste récompense, sous la forme de premiers records intermédiaires historiques à placer dans la besace de Joyon and Co.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Le passage à la longitude du Cap Leeuwin, deuxième marqueur fort de ce Trophée Jules Verne, au sud-ouest de l’Australie, sera scandé par un temps absolument « canon », enregistré depuis le départ d’Ouessant, en un peu plus de 17 jours, soit près de 20 heures d’avance sur le chrono référence établi par le tenant du Trophée Jules Verne, Banque Populaire V.

Les Joyon, Pella, Stamm, Gahinet, Audigane et Surtel devraient à l’occasion signer un temps intermédiaire record sur le tronçon Bonne Espérance – Leeuwin qu’ils ont avalé à plus de 36 noeuds de moyenne ! Une moyenne qui mollit (et le terme est très relatif) depuis hier soir, conformément à ce qu’annonçait hier Francis Joyon. Le vent, toujours fort, tourne ostensiblement sur la gauche du bateau en passant au nord. Il impose une navigation toute en subtilité à la barre, travers au vent, moins propice aux vitesses « stratosphériques » enregistrées depuis l’entrée dans l’océan Indien le 29 décembre dernier, il y a tout juste… 4 jours !

L’avance sur Loïck Peyron et ses 13 hommes d’équipage est ce matin portée à 437 milles, toujours à la hausse, tandis qu’IDEC SPORT prolonge sa belle trajectoire rectiligne et terriblement efficace en gain réel sur la route directe au coeur des 50ème hurlant.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Idec Sport accroît son avance

Francis Joyon, ses cinq marins  sont depuis hier soir en avance sur le temps record établi en 2012 par Loïck Peyron et ses 13 hommes du maxi trimaran Banque Populaire V. Ils ne cessent depuis d’accroitre leur avantage, porté en ce premier après midi de l’année 2017, début de leur 17ème jour de course, à 210 milles nautiques. L’étonnant commando bouclera ce soir une pleine semaine absolument unique dans l’histoire de la course au large,  scandée par des distances de plus de 850 parcourues quotidiennement! Les Joyon, Surtel, Pella, Gahinet, Stamm et Audigane s’apprêtent dans la foulée, à exploser le chrono intermédiaire déjà en leur possession depuis leur tentative de l’an passé, entre Bonne Espérance et la Cap Leeuwin, à moins de 740 milles de leurs étraves. Ils tracent au coeur du redoutable Océan Indien un sillon d’une rectitude et d’une efficacité absolument étonnantes, qu’ils comptent bien, malgré la fatigue et l’hostilité grandissante de leur environnement de vie immédiat, prolonger le plus loin possible, et pourquoi pas jusqu’à la Nouvelle Zélande !

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

« A 30 noeuds, je me suis réveillé la nuit dernière, pensant que nous étions arrêtés ». L’anecdote révélée ce matin par Francis Joyon témoigne parfaitement de l’addiction propre à chaque membre de l’équipage d’IDEC SPORT aux très hautes vitesses. « 40 noeuds, c’est le bonheur » renchérit Seb Audigane, «  en dessous, on s’ennuie! ». Jour après jour depuis le 27 décembre dernier, les hommes d’IDEC SPORT, aiguillonnés par le déplacement dans leur tableau arrière d’une dépression australe virulente, sacrifient tout à la performance et à la belle tenue en mer de leur grand trimaran.

Fêtes de Noêl, du Jour de l’an, anniversaire de Gwéno, et jusqu’au bien être personnel de chaque homme d’équipage, tout est en cet instant crucial du parcours, mis à l’écart au bénéfice de la vitesse. « Dehors, tout est uniformément gris et monotone depuis près d’une semaine » raconte Clément Surtel, « mais tenir de telles vitesses jour après jour provoque une incroyable stimulation. » « C’est grisant de voir le bateau passer sans effort, et à grande vitesse dans la mer » poursuit Gwéno.

La fatigue, désormais bien présente, disparait pourtant face à la légitime satisfaction des hommes. « Le bateau est sain » souligne Clément. « A part quelques bricoles, dont hélas, notre système de chauffage, IDEC SPORT est à 100% de ses capacités » Joyon et ses hommes, plus vigilants et à l’écoute de leur superbe monture que jamais, rivalisent avec panache avec les plus spectaculaires chronos du tour du monde. Loïck Peyron avait en décembre 2011 signé sa plus belle journée, avec 811,70 milles parcourus en 24 heures. Groupama 3 skippé par Franck Cammas, devenu IDEC SPORT, alignait en 2005 sa meilleure performance quotidienne, 798 milles. IDEC SPORT a couvert vendredi dernier 879 milles, à 36,6 noeuds de moyenne.

« Le choix du petit mât, et de la légèreté induise par notre équipage réduit, font des merveilles dans le sud, dans du vent fort bien orienté sur l’arrière du bateau » explique Francis. Nous bénéficions d’un angle au vent idéal. Nous réduisons la voilure en fonction de la mer, comme nous l’avons fait ce matin dans un grain. »

Le vent va progressivement tourner au nord, sur la gauche du bateau, offrant ces prochains jours un angle moins favorable, car plus inconfortable, aux très hautes vitesses. Mais le rythme record désormais bien enclenché, ne devrait guère baisser, et Joyon et ses hommes lorgnent déjà vers les prochains grands marqueurs de leur fabuleux périple, le Cap Leeuwin bien sûr, mais aussi la Tasmanie et la Nouvelle Zélande…

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Idec Sport à Mach 2

L’expression est de Sébastien Destremau, le skipper engagé dans le Vendée Globe et qui au large de l’Australie, n’a pas manqué d’observer cette semaine, dans son sillage la trajectoire fulgurante suivie par Joyon et ses hommes lancés à toute allure vers le cap Leeuwin.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Jour après jour, depuis qu’il est parvenu à se caler à l’avant d’un front dépressionnaire en circulation sous le continent africain le 27 décembre dernier, le maxi- trimaran IDEC SPORT surfe avec obstination, concentration et une rare efficacité, poussé par des vents portants, sur une mer toujours propice à la très haute vitesse. Les Joyon, Surtel, Pella, Audigane, Stamm et Gahinet n’en font pas mystère, ils sont depuis «  au taquet », à fond sur les réglages et sur la performance à la barre.

Leur course de vitesse face au tenant du titre Banque Populaire V s’est depuis plusieurs jours doublée d’un nouvel adversaire, avec ce front dépressionnaire qu’ils ne veulent à aucun prix voir les dépasser, sous peine de perdre les superbes conditions qui, avec l’aide de leur expertise et de leur froide (c’est le mot par 51 degrés de latitude sud) détermination, leur permettent de revenir comme un avion sur leur adversaire virtuel, désormais à portée d’étraves, quelques 140 milles dans leur ouest.

Ainsi que l’envisageait hier Francis Joyon, un dépassement et un delta positif avec le record est plus que jamais d’actualité, avant même le passage au cap Leeuwin, que le super commando d’IDEC SPORT pourrait, sur son rythme actuel, déborder en un temps « canon ».

Pour mémoire, rappelons que déjà l’an passé, lors de sa tentative infructueuse, le maxi-trimaran gris et rouge avait signé le temps référence dans l’océan Indien, en 5 jours, 11 heures et 23 minutes. Joyon et ses hommes glisseront à la mi-journée sous l’Archipel des Kerguelen, 48 heures seulement après leur passage à Bonne Espérance !

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Froid devant à l’entrée des Cinquantièmes

À 1000 milles de l’archipel de Kerguelen, qu’il devrait doubler par le sud, IDEC SPORT poursuit sa progression au pas de charge. Francis Joyon et son équipage maintiennent des vitesses élevées, favorables à une belle remontée sur leur concurrent virtuel, détenteur du Trophée Jules Verne. Le speedomètre coincé à 35 nœuds moyens, la chasse au record bat toujours son plein sur les eaux de l’Indien. Mais gare aux glaces sous ces latitudes froides et hostiles…

Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC
Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC

 

On ne change pas une formule qui fait des étincelles. À bord d‘IDEC SPORT, qui a fait hier son entrée dans le dur du Grand Sud, Francis Joyon et ses équipiers se relaient toutes les demie-heures à la barre et tirent le meilleur des conditions propices à la glisse pour abattre les milles à train d’enfer. À l’entrée des Cinquantièmes, le trimaran gris et rouge, lancé comme une fusée, continue sa remontée en force et réduit son écart face à Banque Populaire V, qui fond comme banquise au soleil. Au dernier pointage ce matin, le retard de 755 milles enregistré le 26 décembre vient ainsi de passer sous la barre des 300 milles.

Sur le pont, les cagoules et les gants en néoprène sont de sortie alors que les températures chutent à mesure que le trimaran rouge et gris descend les latitudes à toute vitesse. À bord, le radar allumé assure une veille permanente. Il reste le meilleur allié de l’équipage dans sa traversée des mers les plus australes. « Il fait très froid, l’eau n’est plus qu’à 2 ou 3° », », témoigne Sébastien Audigane, dans une vidéo envoyée au petit jour. Réputé pour son toucher de barre, le « Grand Seb » ne boude pourtant pas son plaisir d’affoler les compteurs sous le ciel bas et lourd et la grisaille de l’océan Indien. « On vient de renvoyer un ris. On n’allait qu’à 35 nœuds – pas assez vite -, alors que maintenant sous grand voile haute ; on file à 40 nœuds »…. Froid devant !

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Cap de Bonne Espérance à pleine puissance

Toujours lancé à pleine puissance, IDEC SPORT a doublé au cœur de la nuit, à 4h47 (heure française) après 12 jours et 19 heures, la longitude du cap de Bonne Espérance, la première des trois grandes marques géographiques jalonnant sa chasse au Trophée Jules Verne. Propulsé à l’avant d’un système dépressionnaire, Francis Joyon et son équipage, pied au plancher et tête dans la guidon, maintiennent une cadence folle, comme en témoigne le joli score de 879 milles parcourus à 36,6 nœuds de moyenne sur les dernières 24 heures. Décoiffant !

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la bande d’IDEC SPORT. Depuis qu’ils ont fait leur entrée sous les latitudes australes, il y a tout juste 48 heures, Francis Joyon, Alex Pella, Bernard Stamm, Gwénolé Gahinet, Clément Surtel et Sébastien Audigane explosent les compteurs du bord dans des conditions idéales pour abattre les milles à un train d’enfer.

À l’attaque, les six marins se succédant à la barre ont entamé une course de vitesse pure avec les systèmes météo du Grand Sud. Dans cette échappée océanique, ils font un retour en force dans leur course poursuite contre le chronomètre, affichant la meilleure progression journalière de l’histoire du Trophée Jules Verne (879 milles contre 811 milles pour Banque Populaire V, en 2012).

Pointés au cap de Bonne Espérance après 12 jours 19 heures et 28 minutes de mer depuis le départ de Brest, ils concèdent aujourd’hui moins d’une journée de retard (21h et 40mn) face au détenteur de ce record planétaire, Banque Populaire V mené par Loïck Peyron. Un écart qui, depuis hier, se réduit à vitesse grand V à mesure qu’IDEC SPORT accélère dans des conditions favorables et un angle de vent idéal pour parcourir de longues distances à une vitesse moyenne de l’ordre de 35 nœuds ! De quoi permettre au trimaran rouge et gris de faire une entrée fracassante dans l’Océan Indien. C’est à 6h41, ce jeudi matin, que l’équipage passait la latitude du cap des Aiguilles, matérialisant l’entrée dans cet océan. Sous la grisaille de ces contrées froides et hostiles, il fonçait à 40 nœuds.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Idec Sport réduit l’écart

« Si nous passons Bonne Espérance avec un jour, un jour et demi de retard, cela sera bien » estimait à son départ de Brest Francis Joyon, tenant compte des prévisions météos envisagées en Atlantique. En accompagnant depuis hier l’avant d’une dépression, le maxi- trimaran IDEC SPORT est pourtant en avance sur ces estimations initiales. Il a ramené son déficit vis à vis du tenant du titre Banque Populaire V, qui doublait le premier des trois grands caps de ce tour du monde en équipage en 11 jours, 21 heures et 48 minutes, à environ 600 milles soit grandement moins d’une journée de course à la vitesse impressionnante tenue par Joyon et ses hommes. Jugez plutôt.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

A plus de 34,5 noeuds de moyenne, le grand trimaran rouge et gris vient d’avaler 825 milles ! Il est désormais en capacité de doubler Bonne Espérance en moins de 13 jours, soit un gain substantiel de plusieurs heures sur son temps de l’an passé. Tout le jeu consiste à demeurer le plus longtemps possible dans ce bon flux de secteur nord nord-ouest en déplacement sous le continent africain. Joyon, Surtel, Pella, Audigane, Stamm et Gahinet sont à l’attaque, heureux de renouer avec les si vives allures dont est capable leur maxi-trimaran IDEC SPORT.

A l’instar de leur concurrent virtuel en décembre 2011, ils devront eux aussi empanner, le plus tard possible, pour demeurer dans le plus frais du vent, et plonger davantage encore dans le Grand Sud, en direction des Kerguelen, après avoir paré le cap des Aiguilles en Afrique du Sud, qui marque l’entrée dans l’Océan Indien.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Un, deux, trois… Quarantièmes !

À l’aube du 11ème jour de course, IDEC SPORT a rejoint les Quarantièmes. Aux portes du Grand Sud, le grand trimaran rouge et gris a touché cette nuit la primeur des vents de nord-ouest générés par une première dépression australe. À 1500 milles environ du cap de Bonne Espérance, les accélérations sont au rendez-vous. À plus de 30 nœuds, la chasse aux milles et à la course contre le chrono repartent de plus belle pour Francis Joyon et ses cinq hommes d’équipage.

©Mer et Média / Idec Sport
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Il a fallu une bonne dose d’obstination et ne jamais se départir d’une solide conviction pour se faufiler entre des pièges et des calmes anticycloniques qui barraient la route d’IDEC SPORT le long de l’Atlantique Sud. La satisfaction doit l’emporter pour Francis Joyon et Marcel van Triest, routeur et 7ème homme du bord, qui n’ont rien cédé dans cette navigation exigeante.

En dépit d’une situation météo complexe, ils sont parvenus – au prix d’une trajectoire laborieuse, précise mais néanmoins efficace -, à déjouer cet océan peu conciliant pour se présenter malgré tout, aux portes des mers du Sud. Ils limitent surtout l’inévitable retard sur le record à battre, de 730 milles ce matin. Alors que les vents se renforcent progressivement depuis quelques heures, le bateau, tout comme les hommes, sont prêts à dévaler les vagues pour renverser la vapeur sur les grands espaces liquides. À l’attaque, au taquet, c’est parti !

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Au péage du sud …

La trêve de Noël est belle est bien terminée. Après un long tout droit qui a permis à l’équipage d’IDEC SPORT de défier, hier, les prévisions les plus pessimistes sur les eaux complexes et à hauts risques de l’Atlantique Sud, il progresse depuis dans une zone de transition en bordure nord d’une zone de hautes pressions, dernier péage avant le souffle puissant et salvateur des latitudes plus australes.

©Mer et Média / Idec Sport
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C’est hier en début d’après-midi, après un long tout droit et plein Sud qui a fait le bonheur de tous, que Francis Joyon, Bernard Stamm, Alex Pella, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet et Sébastien Audigane ont entamé une série d’empannages, dans des vents qui avaient promis de perdre en intensité. Pas étonnant donc, que les vitesses chutent et que l’écart se creuse par rapport à Banque Populaire V qui, en 2012, avait suivi une route plus rapide, mais plus longue en passant par l’ouest de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Ce lundi matin, le trimaran rouge et gris concède 426 milles sur son concurrent virtuel.

À bord, les manœuvres s’enchaînent. D’ici peu, les six hommes du bord poursuivront par une petite session au louvoyage dans des petits airs toujours majoritaires. Pour autant, ce lundi besogneux et fastidieux entre deux systèmes et deux régimes météorologiques apporte la promesse de bientôt franchement accélérer dans des vents qui adonneront et se renforceront en direction du cap de Bonne Espérance. Changement de saison, nouveau décor : sur la route du Trophée Jules Verne, demain devrait être un tout autre jour aux portes du Grand Sud…

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Feliz natal et joyeux … Sainte-Hélène !

Après huit jours de mer et de course de tous les instants face au chronomètre, son implacable adversaire, l’équipage d’IDEC SPORT poursuit sa descente de l’Atlantique Sud au large des côtes brésiliennes, entre Salvador de Bahia et Rio de Janeiro. Les étraves plantées au 180° par 18° de latitude Sud, Francis Joyon et ses hommes tirent le meilleur du vent d’est d’une quinzaine de nœuds pour gagner le moindre mille.

©Mer et Média / Idec Sport
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Au travers toute, bâbord amures, à une vitesse constante de 25 nœuds dans des conditions de navigation propices à la glisse, les indicateurs restent au vert, puisqu’ils ont déjà repris une petite cinquantaine de milles à leur concurrent virtuel sur les dernières 24 heures.

Dorsale sur la route

Face à l’actuel détenteur du record à battre (Banque Populaire V), le commando du bord affiche, ce samedi matin, un petit débours d’une centaine de milles sur une trajectoire plutôt orientale pour négocier l’anticyclone de Sainte-Hélène. Véritable juge de paix de ce tronçon du parcours planétaire, ce système de hautes pressions, qui s’étale autant qu’il s’aplatit, ne semble pas décidé à rendre la partie facile. Dans la douceur de la nuit brésilienne, tout ce qui est pris ne sera donc plus à prendre, alors que le vent menace de mollir durant les prochaines 36 heures. La faute à une dorsale qui barre la route vers les latitudes plus australes, augurant un réveillon sur le pont et sous tension pour négocier au mieux ce passage délicat, au menu de la météo en ce week-end de Noël.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Accélérations brésiliennes

Le maxi-trimaran IDEC SPORT navigue depuis le milieu de nuit au large des côtes du Brésil. L’alizé de sud-est prend, avec chaque mille gagné dans le sud un peu plus de gauche, tournant par le travers bâbord du grand multicoque et facilitant l’accélération.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Joyon et ses hommes retrouvent ainsi depuis ce matin des vitesses supérieures à 24 noeuds, idéales pour leur permettre de juguler le retard sur le chrono record accumulé dans un pot au noir qui avait si impoliment choisi d’accompagner leur descente vers l’Equateur. Avec un débours qui tutoie ce matin les 150 milles, IDEC SPORT fait, au large de Recife, jeu égal avec son concurrent virtuel, le maxi-trimaran Banque Populaire V à l’époque (2012) déjà au large de Salvador de Bahia, mais sur une route beaucoup plus occidentale.

La stratégie, le placement sur le plan d’eau revêtent une importance capitale dans cet Atlantique Sud de toutes les incertitudes. L’anticyclone de Sainte Hélène semble en effet prendre ses aises jusqu’aux abords de la baie de Rio. Les amas nuageux qui ne quittaient plus IDEC SPORT depuis le Cap Vert devraient eux, se disloquer au profit d’un généreux soleil.

Crème, chapeaux et T-shirts à manches longues vont refaire leur apparition sur le pont surchauffé du maxi-trimaran.

 

Source : www.idecsport-sailing.com