Le Trimaran SVR-Lazartigue en stand-by pour le Trophée Jules Verne

À partir de ce lundi 18 novembre, le Trimaran SVR-Lazartigue entrera officiellement en stand-by dans le cadre du Trophée Jules Verne, record du tour du monde sans escale et sans assistance. L’équipage skippé par François Gabart et composé de cinq hommes et une femme, guette les conditions météorologiques optimales pour s’élancer à l’assaut des 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes réalisés en 2017, par Francis Joyon et son équipage sur IDEC Sport.

 

 

Dimanche 10 novembre, ils étaient 40 à quitter les Sables d’Olonne pour entamer la 10e édition du Vendée Globe, tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance, à bord d’IMOCA (monocoque de 60 pieds, soit 18,28 m). Dans quelques jours ou semaines, certains pourraient peut-être apercevoir dans leur rétroviseur la grande silhouette du trimaran SVR-Lazartigue. Skippé par François Gabart, ancien vainqueur du Vendée Globe (2012-2013), le géant des mers est en effet, à partir du lundi 18 novembre, entré en stand-by pour le Trophée Jules Verne, record du tour du monde à la voile, sans escale, et sans assistance. À bord, ils seront cinq hommes et une femme à partir à la conquête du Graal.

« L’esprit du Jules Verne, c’est de faire le plus beau tour du monde possible, de faire une belle navigation autour de la planète, avec forcément de la vitesse puisque c’est un record, explique François Gabart. Ça reste un défi technique et humain de voler autour de la planète. C’est passionnant. Je suis vraiment très heureux de partir pour cette aventure en équipage. »

Côté logistique, l’avitaillement est embarqué, à l’exception d’une petite partie de produits frais. Côté humain, les hommes et la femme de l’équipage sont sur le ponton prêts à partir. « Nous sommes prêts, mais s’il faut attendre, nous attendrons, poursuit le skipper. Nous avons évidemment beaucoup d’échanges avec la cellule de routage. La visibilité à partir de Ouessant pour descendre l’atlantique nord le plus rapidement possible est toujours assez bonne. Ce qui est plus difficile c’est de synchroniser ces premiers jours de navigation avec l’idée d’accrocher une dépression au large du Brésil et d’avoir un anticyclone de Sainte-Hélène le plus nord-est pour enchainer l’atlantique sud le plus vite possible. Au-delà de l’Équateur et après cinq ou six jours, les informations ne sont pas encore très précises d’autant plus dans une zone qui n’est pas toujours très stable. Notre philosophie est de partir dès que nous pourrons, de naviguer pour au moins générer un entrainement et si les choses s’alignent de poursuivre. Nous pouvons nous autoriser à partir et à revenir. Mais il faudra tenter. L’analyse des fichiers est bien évidemment très importante pour être bon, pour choisir la bonne fenêtre et ensuite bien naviguer mais impossible de maitriser les 40 jours. Malgré toutes les statistiques, il y a une part d’aléatoire. On peut faire une très belle navigation et tomber sur un système qui nous bloque. Il faut l’accepter. Ça fait partie du jeu, de la beauté mais aussi de la cruauté de notre sport. Il faut avoir de la réussite. D’autant plus sur un tour du monde. »

 

Le potentiel, l’envie et les compétences

Pour l’entourer, François Gabart a constitué un équipage d’une grande complémentarité avec de multiples compétences et expériences associées. « Un tel projet est avant tout une aventure humaine, estime le skippeur. Le Jules Verne c’est une étincelle. Il faut que tous aient cette formidable envie. Il faut ensuite amener des expériences et des compétences avec une palette variée. L’équipe me semble complète. On a l’expérience avec Pascal qui connait ces tentatives de Jules Verne et qui a une expérience extraordinaire au large. Des gens avec moins d’expérience comme Antoine (Gautier), Emilien (Lavigne) et plus récemment Amélie (Grassi) mais qui ont beaucoup de compétences. Ça amène aussi de la jeunesse et une énergie différente. Tom (Laperche) est un pilier du bateau. Il est le plus jeune mais a déjà une grande expérience et une maturité exceptionnelle. Ça fait un joli cocktail qui me semble bien équilibré. On a le potentiel, l’envie, les compétences. Je suis très fier de cet équipage. »

Six marins sur le Trimaran SVR-Lazartigue à la conquête du Trophée Jules Verne

Le Trimaran SVR-Lazartigue s’attaquera au Trophée Jules Verne, record du tour du monde à la voile, à la fin de l’année. Pour décrocher ce « Graal » de la course au large, ils seront six à bord. François Gabart, capitaine du bateau, sera entouré d’un équipage d’une grande complémentarité avec de multiples compétences et expériences associées.

 

© Qaptur

Le Trophée Jules Verne est sans aucun doute le record à la voile le plus mythique. Il est celui de l’absolu, celui du tour du monde en équipage, sans escale et sans assistance. L’obtenir c’est devenir le bateau le plus rapide autour de la planète et écrire une des plus belles pages de l’histoire de la course au large.

Depuis janvier 2017, et le passage de la ligne d’arrivée du trimaran IDEC mené par Francis Joyon, en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes, plusieurs équipages ont tenté l’exploit. En vain. L’hiver prochain, le Trimaran SVR-Lazartigue se lancera à son tour à l’assaut de ce défi et coupera cette ligne reliant le phare de Créac’h sur l’île d’Ouessant et le Phare du cap Lizard. Avec l’ambition d’y revenir plus vite que l’actuel record. À bord, ils seront six à partager cette aventure unique où chaque émotion est exacerbée et poussée à son extrême. Cinq hommes et une femme à partager le même rêve ultime.

François Gabart, que vous inspire le Trophée Jules Verne ?

L’exercice du tour du monde reste extraordinaire alors le faire le plus vite possible, c’est ce qui se fait de mieux. C’est la dimension ultime. J’ai le même discours sur le Trophée Saint-Exupéry pour le record en solitaire. Dans le Jules Verne, il y a aussi cette notion d’équipe qui apporte quelque chose d’assez incroyable.

Comment avez-vous constitué votre équipage ? 

Il faut de la complémentarité des compétences mais aussi des tempéraments et des caractères. Je suis déjà confronté à ces optimisations à terre avec beaucoup de monde à gérer. Sur l’eau, c’est le même principe. Pour ce projet, il faut surtout des gens qui ont l’étincelle. Le Jules Verne c’est une étincelle. Il faut que tous aient cette formidable envie. Il faut ensuite amener des expériences et des compétences avec une palette variée. L’équipe me semble complète. On a l’expérience avec Pascal (Bidégorry) qui connait ces tentatives de Jules Verne et qui a une connaissance extraordinaire au large sur plein de bateaux différents. Des marins aux compétences techniques exceptionnelles comme Antoine (Gautier) et Emilien (Lavigne). Amélie (Grassi) a déjà navigué sur un Ultim (Actual), elle a l’enthousiasme et l’étincelle pour un tel projet. Ça amène aussi de la jeunesse et une énergie différente. Tom (Laperche) est un pilier du bateau. Il est le plus jeune mais a déjà une grande expérience et une maturité exceptionnelle. Cette aventure va aussi l’enrichir et c’est important pour le plus long terme. Ça va continuer à le rendre encore plus fort. Ça fait un joli cocktail qui me semble bien équilibré. À nous de faire en sorte que cette équipe murisse. On a le potentiel, l’envie, les compétences et une belle dynamique. Je suis très fier de partir avec cet équipage.

L’équipage est composé à la quasi-totalité de personnes qui se connaissent très bien. Est-ce indispensable ?

Nous allons être un temps assez long et dans un espace restreint, sur un bateau lancé à toute vitesse, avec tous les imprévus que cela implique. Il y aura des bons moments mais aussi des périodes plus délicates et des choses qui vont casser. On va être sous pression et sous stress. On le sait. Dans ces moments, l’humain est poussé dans ses retranchements. C’est bien de savoir où on peut aider les gens, là où il ne faut pas s’inquiéter ou alors porter davantage d’attention. Un tel projet est avant tout une aventure humaine.

 

© Qaptur

 

L’équipage en détails :

François Gabart : 41 ans. François est l’un des marins les plus talentueux de sa génération. Son palmarès est des plus impressionnants. Diplômé en génie mécanique et développement à l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon, le skipper a entamé sa carrière en IMOCA avec de multiples succès et records. Après avoir notamment remporté le Vendée Globe en 2013 puis la Route du Rhum en 2014, il part dans l’aventure des bateaux géants de la catégorie Ultim en 2015 avec à nouveau de nombreux succès. Le dimanche 17 décembre 2017, au terme d’une aventure de 42 jours, 16 h 40 min et 35s, il termine son tour du monde en solitaire et établit un nouveau record du monde, un record toujours d’actualité.
Au sein de son entreprise MerConcept, il a imaginé et construit le Trimaran SVR-Lazartigue avec lequel il affiche déjà plusieurs records (traversée de la Méditerranée notamment) et plusieurs belles performances sur de grandes courses comme la Route du Rhum (2e en 2022) ou la Transat Jacques Vabre (2e en 2021 et 2023, associé à Tom Laperche).

Tom Laperche : 26 ans. Tom est l’étoile montante de la course au large. Champion du monde sur un petit dériveur à l’âge de 11 ans, Tom a réalisé sa première traversée de l’Atlantique à… 13 ans, en compagnie de son père Philippe. Diplômé de l’école d’ingénieur de l’université de Technologie de Compiègne, Tom a intégré le programme du Trimaran SVR-Lazartigue pratiquement dès son origine. Il a depuis participé à deux Transats Jacques Vabre associé à François Gabart et a pris le départ de l’Arkea Ultim Challenge en janvier dernier, première course autour du monde en solitaire pour les bateaux Ultim. Une avarie à la suite d’une collision a malheureusement mis fin à l’aventure, au large du Cap (Afrique du sud).

« Le Trophée Jules Verne, c’est historique. Ça donne forcément envie d’y aller. Gérer un bateau en équipe c’est très différent. Il y a déjà une grosse marche entre le solitaire et le double. Tu sais que tu peux compter sur une équipe. C’est attrayant de partager et vivre une telle aventure. La connaissance entre nous est importante. Un équipage ne doit pas être une somme d’individualités mais un groupe qui doit bien s’entendre. Il peut y avoir des désaccords mais il ne faut pas voir de blocage. Comme on se connait tous, ça va bien se passer. Nous sommes les cinq qui ont fait le plus de milles sur le bateau et on a toute confiance en Amélie qui rejoint l’équipe. C’est un atout de bien connaitre ce bateau, notamment techniquement, avec Antoine et Emilien qui font partie des équipes techniques depuis la conception du bateau. On pourra tout gérer en mer sans passer par la terre. Ça fait un équipage complet. Pour réussir, il y a beaucoup de secteurs dans lesquels il faut exceller. Et je crois que nous sommes assez complets et complémentaires. »

Pascal Bidegorry : 56 ans. Déjà champion du monde des multicoques ORMA en 2005, Pascal possède un des plus beaux palmarès de la voile avec des victoires dans très nombreuses courses, comme la Solitaire du Figaro (2000), la Volvo Ocean Race (tour du monde en équipage par étapes) en 2018, ou encore sur la Transat Jacques Vabre, une première fois en 2005, avec Lionel Lemonchois, puis en 2015, avec François Gabart. 2eme de la Route du Rhum en 2006 en multicoque ORMA. Il est aussi un homme des records. Parmi tous ceux qu’il a battus, il détient toujours depuis 2009 celui de la traversée de l’Atlantique nord en équipage, en 3 jours, 15 heures, 25 minutes et 48 secondes, à une moyenne de 32,94 nœuds et le record du monde à la voile en 24 heures. En 2011, il s’était attaqué au Trophée Jules Verne mais avait dû renoncer au 13e jour de mer après une collision avec un OFNI. Il fait partie de l’équipe du Trimaran SVR-Lazartigue depuis le début de l’aventure et a participé comme navigant au record de la Méditerranée et à la victoire sur la Drheam Cup en 2022.

« Avoir la chance une fois dans sa vie de naviguer une seule journée en Ultim c’est déjà sympa, alors partir faire le tour du monde, c’est génial. Il faut le prendre comme une chance de vivre quelque chose d’extraordinaire maritimement et humainement. Pour la plupart, nous nous connaissons depuis hyper longtemps. Nous avons une belle relation d’amitié, de respect et peut-être même de fraternité. C’est un des points forts de l’équipe. On sait que ça ne sera pas marrant tous les jours et que c’est un truc engagé. Chacun dans son secteur d’activité a beaucoup de savoir-faire et d’expérience. Ça reste un tour du monde et il se passe plein de choses. C’est une belle aventure humaine qui demande beaucoup d’engagement et de détermination. »

Amélie Grassi : 30 ans. Amélie affiche déjà une belle expérience. À la barre de La Boulangère Bio, elle vient de terminer The Transat à la 7ème place en Class 40. En 2021 et 2023, sur le même bateau, elle a participé à la Transat Jacques Vabre, associée la première fois à Marie Riou (9e) puis à Anne-Claire Le Berre (13e). En IMOCA, Amélie, basée à Lorient, a également navigué sur les deux premières étapes de la dernière édition de The Ocean Race, dans l’équipe Biotherm menée par Paul Meilhat. Une expérience de la navigation en équipage qui sera un atout dans cette aventure. Elle a aussi  participé à 4 courses en Ultim avec Actual.

« Quand le projet m’a été proposé, j’ai d’abord été surprise car je ne m’y attendais pas. Ensuite j’ai été honorée. Je n’ai pas mis longtemps à accepter. Le Trophée Jules Verne c’est un monument de la course au large. D’abord par le voyage. Faire le tour du monde ce n’est jamais anodin et pour moi ce sera une grande première. C’est surtout un défi sportif prestigieux et un record difficile à casser. Il faut de l’exigence, de l’excellence et de l’endurance pendant toute la durée du tour. Je suis hyper enthousiaste de me mesurer à ce défi mythique. Naviguer avec de tels marins sur une longue période sur un bateau comme le Trimaran SVR-Lazartigue qui est vraiment à la pointe de la technologie, de l’optimisation de la performance, c’est hyper réjouissant. C’est vertigineux et hyper excitant pour moi d’imaginer voler tout autour du monde à des vitesses pas possibles. L’équipage, ça te tire toujours plus haut et plus loin. Tu te dois de donner le meilleur pour tes équipiers et s’il y a un coup de mou, tu te raccroches à l’énergie des autres pour repartir. Ça va être une expérience exceptionnelle. Je me sens bien chanceuse d’embarquer dans cette histoire. »

Antoine Gautier : 43 ans. Directeur technique du projet Trimaran SVR- Lazartigue au sein de MerConcept, Antoine affiche une grande expérience de la voile. Neveu d’Alain Gautier (vainqueur du Vendée Globe 1992 entre autres grands succès), il a tout de suite baigné dans l’univers de la course au large. En 2011, il travaillait déjà sur le bateau vainqueur du Vendée Globe, skippé par… François Gabart. Récemment, à bord du Trimaran SVR-Lazartigue  il a participé comme navigant au record de la Méditerranée (13h55’ entre Marseille et Carthage, en mai 2022), et aux victoires sur la Rolex Fasnet Race 2023 (record à la clé) et sur la Drheam Cup 2022. Sa parfaite connaissance du Trimaran dans tous ses aspects sera un précieux atout.

« Le Jules Verne, c’est le Graal absolu, l’épreuve mythique, étrangers compris. Quelle que soit la classe, on dessine des bateaux avec la volonté de les rendre les plus rapides possible. Il n’y a pas mieux que de décrocher un Jules Verne. C’est le record le plus emblématique car tu sais qu’il n’y a pas un bateau plus rapide que le tien. Il y a de l’excitation mais aussi un peu d’appréhension car ce n’est pas anodin. Les mers du sud ça fascine. On a envie d’aller voir ce qui se passe là-bas. On sera très bien entourés à bord. Entre François, Pascal et Tom, il y a des légendes de la voile française et un sacré palmarès. Nous aurons aussi beaucoup de compétences complémentaires. C’est dur de rêver mieux. Je me sens privilégié, chanceux. »

Emilien Lavigne : 30 ans. Aujourd’hui ingénieur du bureau d’études de MerConcept et principalement responsable électronique, Émilien a intégré MerConcept en 2015, comme stagiaire, lors de la construction du Trimaran Macif. Alors qu’il n’avait pratiqué la voile légère que comme un loisir sportif, François Gabart lui a rapidement donné l’opportunité de naviguer, d’abord sur des sorties d’entraînement ou de convoyage, puis en course ou sur des tentatives de record. Récemment, à bord du Trimaran SVR-Lazartigue, il faisait partie de l’équipage du record de la Méditerranée (13h55’ entre Marseille et Carthage, en mai 2022), et lors des victoires sur la Rolex Fasnet Race 2023 (record à la clé) et sur la Drheam Cup 2022. Ses compétences en électronique sont louées par tous.

« C’est l’accomplissement de plusieurs années de projet et de travail autour d’un super bateau et d’une super équipe. Faire partie de l’équipage, ça me réjouit et m’excite. C’est mythique d’aller dans les mers du sud et de franchir tous ces caps. C’est un parcours qui m’a fait rêver depuis tout petit quand je suivais le Vendée Globe. Pour moi, c’était des légendes qui faisaient ces courses. J’étais loin d’imaginer faire une telle aventure, surtout accompagné de ces marins. Quand on fait la compilation de tout ce qu’on a à bord, c’est dingue. Je suis très conscient de la chance que j’ai d’embarquer sur ce parcours, avec ces personnes et sur ce bateau qui est une merveille. »

François Gabart remporte The Transat bakerly

C’est dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 mai, que François Gabart à la barre de son trimaran Macif a franchi la ligne d’arrivée de la mythique Transat bakerly. Il relie ainsi Plymouth à New York en 8 jours 8 heures et 54 minutes, soit seulement 25 minutes de plus que le tenant du record, Michel Desjoyeaux.

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Le 2 mai, c’est face à 24 concurrents que le trimaran Macif s’aligne sur la ligne de départ de The Transat bakerly. Née en 1960, cette transat en solitaire connecte Plymouth à New York. Ce sprint transatlantique s’avère très éprouvant et particulièrement complexe du fait d’une mer forte et de vent violent, il repousse autant les limites du skipper que celles du bateau. Cette transat singulière les confronte à des vents de face, ce qui fait d’elle une épreuve périlleuse. Le record détenu par Michel Desjoyeaux en 2004 (8 jours 8 heures et 29 minutes) est à ce jour inégalé.

L’arrivée au port de Brooklyn de François Gabart après plus de 8 jours de course clôt un trajet de 4 643 milles parcourus à une vitesse moyenne de 23,11 nœuds. Il mène presque toute la transat anglaise devant l’Ultime de Sodebo skippé par Thomas Coville et s’impose dès lors comme un concurrent redoutable.

Le jeune marin de 33 ans signe ici sa quatrième grande victoire après le Vendée Globe (2013), la Route du Rhum (2014) et la Transat Jacques Vabre (2015). Cet ingénieur de profession se révèle un talent de la course au large et ses performances ne cessent d’étonner.

Au programme : de nouveaux défis pour le maxi trimaran Macif qui partira à la conquête de records du Tour du Monde jusqu’en 2019.