Accélérations brésiliennes

Le maxi-trimaran IDEC SPORT navigue depuis le milieu de nuit au large des côtes du Brésil. L’alizé de sud-est prend, avec chaque mille gagné dans le sud un peu plus de gauche, tournant par le travers bâbord du grand multicoque et facilitant l’accélération.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Joyon et ses hommes retrouvent ainsi depuis ce matin des vitesses supérieures à 24 noeuds, idéales pour leur permettre de juguler le retard sur le chrono record accumulé dans un pot au noir qui avait si impoliment choisi d’accompagner leur descente vers l’Equateur. Avec un débours qui tutoie ce matin les 150 milles, IDEC SPORT fait, au large de Recife, jeu égal avec son concurrent virtuel, le maxi-trimaran Banque Populaire V à l’époque (2012) déjà au large de Salvador de Bahia, mais sur une route beaucoup plus occidentale.

La stratégie, le placement sur le plan d’eau revêtent une importance capitale dans cet Atlantique Sud de toutes les incertitudes. L’anticyclone de Sainte Hélène semble en effet prendre ses aises jusqu’aux abords de la baie de Rio. Les amas nuageux qui ne quittaient plus IDEC SPORT depuis le Cap Vert devraient eux, se disloquer au profit d’un généreux soleil.

Crème, chapeaux et T-shirts à manches longues vont refaire leur apparition sur le pont surchauffé du maxi-trimaran.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

La tête à l’envers

Le tant espéré basculement dans l’hémisphère sud s’est opéré la nuit dernière à 4 heures 18 min (heure française) pour le maxi-trimaran IDEC SPORT qui navigue désormais, selon l’expression de Bernard Stamm, la tête à l’envers.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Il aura fallu 5 jours, 18 heures et 59 minutes à Joyon et son commando pour parcourir la distance entre la ligne de départ de Ouessant et l’équateur, soit deux heures et 59 minutes de plus que le tenant du titre Banque Populaire V. Un temps qualifié de « correct » par Francis Joyon qui reste ainsi «  dans les roues » du détenteur du trophée. Le pot au noir apprécie décidément beaucoup la présence en ses eaux perturbés du grand maxi rouge et blanc qu’il tarde à libérer, après l’avoir englué durant déjà plus de 24 heures.

Après quatre superbes journées de glisse dans l’alizé avec des pointes de vitesse enregistrées à 40 noeuds au large des îles du Cap Vert, IDEC SPORT est depuis mardi soir confiné à des vitesses indignes du plus modeste des monocoques, ne parcourant qu’un peu plus de 200 milles ces dernières 24 heures. Entre vent modéré d’un secteur très inhabituel en ces contrées, flux de nord ouest désorganisé, et franche pétole, les Joyon, Surtel, Pella, Stamm, Audigane et Gahinet tentent de se frayer un chemin  vers les alizés de sud est qui leur tendent les bras.

A ce moment de son chrono record, Banque Populaire V, fortement décalé dans l’ouest par rapport à IDEC SPORT, allongeait la foulée à plus de 25 noeuds. L’écart longtemps positif est désormais passé en négatif, plus de 40 milles ce matin, appelés à enfler tant que Joyon et ses hommes ne seront pas entrés franchement bâbord amure dans l’alizé.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Coup de frein dans le pot

Le maxi-trimaran IDEC SPORT a connu hier soir peu avant minuit l’arrêt brutal des grandes vitesses maintenues depuis le départ de Ouessant.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

La grande et belle glissade à plus de 30 noeuds s’est interrompue par 3 degrés de latitude nord avec les prémices du pot au noir. Joyon et ses 5 hommes d’équipage s’emploient depuis à traverser une zone de vents faibles. Un moment quasiment à l’arrêt, le grand trimaran rouge et blanc progresse depuis l’aube cap au sud à petite vitesse, entre 8 et 12 noeuds. Son avance sur le tenant du titre Banque Populaire V atteint ce matin 160 milles.

L’Equateur est encore à plus de 150 milles des étraves d’IDEC SPORT, au coeur d’une  zone déventée. Les alizés de sud-est semblent en revanche bien établis sous l’Equateur. C’est toute cette journée de mercredi, terme du 5ème jour de course, qui s’annonce lente et pénible pour les marins.

A noter l’intéressant décalage dans l’est du commando Joyon, en capacité de parcourir moins de route que son opposant virtuel parti en 2012 loin dans l’ouest, contourner l’anticyclone de Sainte Hélène. Loïck Peyron et Banque Populaire V avaient mis 5 jours et 16 heures pour rallier l’Equateur.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

A fond vers le pot au noir

Nouveau marqueur quotidien en ce début de Trophée Jules Verne express pour le maxi- trimaran IDEC SPORT, après les Canaries et les îles du Cap Vert, la traversée du pot au noir. Cette redoutable Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT), néfaste à la tentative de Joyon et ses hommes en novembre dernier, commencera à se faire sentir dans une douzaine d’heures.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Les Joyon, Surtel, Gahinet, Stamm, Audigane et Pella n’ont guère lambiné depuis leur départ de Ouessant voici tout juste 4 jours. Ils viennent de signer au large du Cap Vert une magnifique journée à 725 milles, soit plus de 30 noeuds de moyenne sur 24 heures ! A ce rythme échevelé, l’Equateur n’est plus ce matin qu’à 660 milles de leurs étraves. L’alizé qui souffle généreusement entre 20 et 25 noeuds devrait tenir encore une bonne partie de la journée et permettre au grand trimaran rouge et blanc de maintenir sa cadence endiablée. Reste l’incertitude du pot au noir.

Cette zone de grande inconstance météo a été, on s’en souvient, fatale à la tentative d’IDEC SPORT en novembre dernier. En gonflant devant les étraves de Joyon et de ses hommes, la ZCIT avait anéanti en quelques heures toutes chances d’établir un temps correct à l’Equateur, et surtout empêché IDEC SPORT de rallier dans les temps les bons systèmes météos en évolution dans l’Atlantique Sud. Avec chaque mille avalé à grande vitesse, l’équipage d’IDEC SPORT doit se remémorer ces moments de lutte pénible entre calmes plats et coups de vent erratiques. Un petit coup de pouce de la chance serait cette fois le bien venu.

L’avance portée ce matin à près de 100 milles sur l’adversaire virtuel, le détenteur du Trophée Jules Verne Banque Populaire V, dans toute sa fragilité, agit comme un aiguillon et comme un stimulant à l’approche de ce pot au noir de toutes les inconnues.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Idec Sport et Banque Populaire V bord à bord

Situation peu commune ce matin quelque part au large de la Mauritanie : le maxi -trimaran IDEC SPORT a croisé l’exacte position où naviguait voici quatre années son adversaire virtuel et détenteur du Trophée Jules Verne Banque Populaire V de Loïck Peyron.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Sur une route quasiment idéale, le grand multicoque de Francis Joyon fonce à plus de 30 noeuds vers l’archipel du Cap Vert, tandis qu’à cet instant précis de son voyage victorieux, Loïck Peyron gagnait dans l’ouest à « seulement » 23,6 noeuds VMG. « La bande à Joyon » s’offre ainsi le luxe, au terme de son troisième jour de course, de prendre et d’augmenter son très léger avantage sur le chrono référence. L’empannage déclenché hier soir les a solidement calés sur ce bord bâbord amure que les Joyon, Surtel, Audigane, Stamm, Pella et Gahinet ne devraient plus quitter  jusqu’au pot au noir.

Les îles du Cap Vert tant appréciées de l’équipage s’annoncent déjà, à quelques 350 milles des étraves du grand multicoque rouge et blanc. Joyon et son commando, toujours rapides, à plus de 30 noeuds sur la route, retrouveront dès ce soir l’ambiance, l’odeur et les paysages si particuliers de l’archipel. Le vent aux senteurs d’alizé de plus en plus prononcées tourne doucement à l’est, offrant au maxi-trimaran un excellent angle de descente. Francis est ainsi en mesure de choisir sereinement son point de passage au coeur ou sous le vent des îles.

On se souvient que lors de sa tentative avortée le mois dernier, il avait choisi de glisser entre les îles de Santa Lucia et de San Vicente après 3 jours et 15 heures d’une rapide descente depuis Ouessant.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Carnet de bord de Francis Joyon

Francis Joyon revient sur les incertitudes du départ à Brest vendredi dernier.

Photo : Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC Sport
Photo : Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC Sport

 

Ne pas réussir dans une tentative de record, ça arrive, mais ne pas pouvoir partir après avoir annoncé à nos familles, nos amis et à tout Brest que nous partons, c’est encore plus compliqué… Et pourtant, c’est ce qui a failli nous arriver vendredi matin.

En effet, les prévisions météo sont bonnes et un bon vent portant pourrait porter sur ses ailes le trimaran idec en quelques jours jusqu’à l’Equateur et cela sans un instant de calme, mais la pétole est là, peu après la ligne de départ. Il y a selon les différents fichiers prévisionnels Arome, CEP, GFS et j’en passe, une bande de calme plat large de 30 miles à traverser pour rejoindre le bon vent de nord tentateur et avec les 6 mètres de houle et une mer cumulée, il serait peut être impossible de franchir cette muraille de calme, les voiles battant à tout rompre. Aussi, l’indice de confiance n’est pas au plus haut, les photos satellites laissant penser qu’elle pourrait repartir vers le large et nous laisser en plan, malgré toutes nos belles affirmations positives.

Le départ se fait de nuit du quai Malbert, sous les projecteurs de l’Abeille Bourbon, qui nous a aidé à y voir clair cette nuit pour préparer nos voiles et c’est au lever du jour que nous franchissons la ligne de départ au nord d’Ouessant … grosse houle de face, à la limite du déferlement sur la chaussée de Keller, baratée par le fort courant de jusant. Bernard à la barre, ondule au rythme des déferlantes pour y frayer son chemin en essayant de limiter les violents impacts sur la carène. Lumière magique sur Ouessant. Ambiance casques lourds et champs de mines. Le bateau progresse bien malgré tout, vaillant bateau et quelques heures après, malgré le fait d’être pris dans un shaker, nous nous sentons pousser des ailes, car le thalweg, vallée sans vent, est quasiment franchi. Nous attrapons les prémices de ce bon vent de nord tant espéré.
OUF, le large est devant nous !

Francis

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Les Canaries en deux jours

A l’issue de leur deuxième jour de course, Francis Joyon et ses marins du maxi-trimaran IDEC SPORT croiseront en début de matinée dans le nord de La Palma, l’île la plus occidentale de l’archipel des Canaries. Ils auront alors en 48 heures parcouru un peu plus de 1 200 milles, à plus de 29 noeuds de moyenne !

Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC
Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC

 

Pour tenir un tel tempo, et compte tenu des empannages réalisés depuis Ouessant, le maxi-trimaran rouge et blanc maintient en permanence une vitesse supérieure à 30 noeuds. Sur une mer enfin rangée, les fines gâchettes du bord s’en donnent à coeur joie à la barre, dans l’exercice de haut vol qui consiste à placer les 18 tonnes du voilier en équilibre sur la crête des vagues. Un travail d’orfèvre qui vous vide un marin d’expérience en moins d’une heure.

Ainsi qu’en attestait Francis hier matin, le système de rotation des quarts s’est installé sans anicroche et la saine rivalité entre barreurs constatée lors de la tentative de l’an passé s’est avec naturel et toujours la plus grande prudence réinstituée. Sur une trajectoire absolument parallèle à celle de son concurrent virtuel, le maxi-trimaran Banque Populaire V détenteur du Trophée, IDEC SPORT accuse un retard de 88 milles qu’il pourrait combler à la faveur du débordement par l’ouest de l’archipel Canarien. Joyon et ses hommes ne sont pour l’heure guère focalisés par ces calculs, concentrés sur cette course de vitesse bien réelle engagée avec les éléments et ce flux de nord nord-est en tout point idéal pour gagner très rapidement dans le sud.

C’est un dimanche placé sous le signe des embruns de plus en plus chauds qui s’avance pour les Joyon, Surtel, Pella, Audigane, Stamm et Gahinet, parfaitement lancés dans cette nouvelle campagne autour de la planète.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Audigane, la fine gâchette

À bord du maxi-trimaran Idec Sport, le Brestois Sébastien Audigane, 48 ans, a remplacé l’Allemand Boris Herrmann au pied levé. Un nouveau défi pour ce barreur d’exception qui a navigué avec les plus grands. Flashback (article à lire dans son intégralité sur www.letelegramme.fr)

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Isabelle Trancoen

Le bon tempo d’Idec Sport

Le maxi-trimaran IDEC SPORT est entré sans transition ni tergiversation dans le tempo de sa tentative contre le record du Trophée Jules Verne.

Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC
Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC

 

Francis Joyon et ses 5 hommes d’équipage, Sébastien Audigane, Alex Pella, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet et Bernard Stamm ont dû d’emblée s’employer pour tirer le meilleur parti des conditions météos du moment. Le fort vent de Nord Nord-Est leur a d’entrée de jeu imposé une succession d’empannages, changement d‘amure au vent arrière, exercice éminemment tonique mais nécessaire pour demeurer dans le bon filon de vent qui va leur permettre d’effacer dès leur deuxième jour de course la péninsule Ibérique.

En permanence à plus de 30 noeuds, Joyon et ses hommes, à défaut d’une parabole bien rectiligne, parviennent à gagner rapidement dans le sud, en phase avec les éléments. Les premières 24 heures s’avèrent conformes aux prévisions envisagées depuis la terre par Francis et Marcel van Triest, avec au tableau d’affichage un léger débours de l’ordre de 75 milles sur le tenant du titre Banque Populaire V.

Peu adeptes des long stand-by, les Joyon’s boys ont choisi de jouer leur chance et de tirer le meilleur parti de cette fenêtre météo, confiants en leurs capacités et en leur machine encore optimisée depuis la tentative de l’an passé.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Coup d’envoi donné pour Idec Sport !

Francis Joyon et ses cinq acolytes (Gwénolé Gahinet, Clément Surtel, Bernard Stamm, Alex Pella et Sébastien Audigane) ont quitté Brest, ce vendredi, à 6h30. Le coup d’envoi de leur périple a été donné à 9h19 au large de Ouessant. Au bord de son maxi-trimaran, la team Idec Sport va tenter de faire tomber le record de l’épreuve détenu depuis 2012 par Loïck Peyron qui avait alors bouclé son tour du monde en équipage, sans assistance et sans escale en 45 jours 13h et 42 min.

 

Les derniers mots au ponton, morceaux choisis :

Francis Joyon : « Ce matin, les prévisions sont un petit peu meilleures que celles d’hier soir. On a des chances de rejoindre le vent de Nord favorable avec moins de risques de calmes. La situation est plus confortable. En termes de visibilité météo, on voit clair jusqu’au large de l’Uruguay environ, jusqu’à 6000 milles d’ici. On est têtu, l’objectif reste le même : être de retour en moins de 45 jours. On n’est pas des mathématiciens, il est toujours difficile de parler en pourcentages pour ce genre d’aventure. Mais on a une chance, c’est déjà beaucoup, et on est là pour la saisir ! »

Alex Pella : «  Pour cette dernière nuit à terre, j’ai dormi sur le bateau, j’ai de l’avance sur mes petits camarades, je suis déjà amariné ! Je ne suis pas le seul, mais on a tous vraiment envie de partir, d’autant qu’apparemment la fenêtre est belle. L’attente a été un peu longue. On a gagné en sérénité par rapport à la dernière fois. La première tentative, avec une sortie de 15 jours en mer, nous a fait vraiment du bien, entre nous comme vis-à-vis du bateau. C’était un très bon entraînement, et il est temps maintenant de partir pour de vrai. »

Gwénolé Gahinet : « On a eu quelques heures devant nous avant de quitter le port, ce départ était prévu et cela nous permet d’être plus serein. On va être rapide jusqu’à l’équateur, le début s’annonce très satisfaisant. En Atlantique Sud, c’est un petit moins sur des roulettes, mais les temps restent corrects jusqu’au cap Bonne Espérance et je me dis qu’on peut avoir de bonnes surprises. On a fait une bonne répétition la dernière fois, je ne me sens pas du tout stressé, bien prêt, au taquet ! »

Clément Surtel : «  La saison avance et les périodes de stand-by sont toujours un peu longues. Je suis vraiment content d’y retourner. Sur ce tour du monde, on a une bonne vision sur l’équateur, la vision sur Bonne Espérance se mettra, elle, plus en route dans les deux-trois prochains jours. Humainement, cela reste une aventure, on ne part pas en croisière, on part faire un tour du monde avec toutes ses difficultés. Mais je crois que l’engagement de chacun est réel, nous avons tous la bonne motivation pour aller chercher ce record. Sur le plan technique, on reste confiant. Maintenant, croisons les doigts pour que la météo nous laisse passer, c’est elle qui jugera. »

Sébastien Audigane : « Je suis dans l’état d’esprit d’un départ de Jules Verne. Je pars pour 43-44 jours, ce n’est pas anodin. Ce qui reste un peu particulier, c’est que cela fait seulement une semaine que je le sais. Il a fallu que je me prépare à 150 à l’heure, j’ai d’autant plus hâte d’y aller »

Bernard Stamm : « La situation est meilleure que la dernière fois pour partir. On a eu le temps de bien se préparer, de finir les trucs propres. On est plus serein pour cette deuxième. La dernière fois, je m’étais habillé au cas où ça partait, il y avait beaucoup d’incertitudes jusqu’à la décision. La situation météo s’annonce vraiment pas mal pour l’hémisphère nord, même si on a plus de doutes pour l’hémisphère sud. Mais il reste le temps pour que ça bouge et que cela se mette en place, on verra. C’est bien de partir de jour, c’est moins scabreux pour mettre les watts dès le début. Là, les indicateurs sont favorables pour l’équateur ; et à un moment donné, il faut y aller ! »

 

Source : www.idecsport-sailing.com