Idec Sport et Banque Populaire V bord à bord

Situation peu commune ce matin quelque part au large de la Mauritanie : le maxi -trimaran IDEC SPORT a croisé l’exacte position où naviguait voici quatre années son adversaire virtuel et détenteur du Trophée Jules Verne Banque Populaire V de Loïck Peyron.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Sur une route quasiment idéale, le grand multicoque de Francis Joyon fonce à plus de 30 noeuds vers l’archipel du Cap Vert, tandis qu’à cet instant précis de son voyage victorieux, Loïck Peyron gagnait dans l’ouest à « seulement » 23,6 noeuds VMG. « La bande à Joyon » s’offre ainsi le luxe, au terme de son troisième jour de course, de prendre et d’augmenter son très léger avantage sur le chrono référence. L’empannage déclenché hier soir les a solidement calés sur ce bord bâbord amure que les Joyon, Surtel, Audigane, Stamm, Pella et Gahinet ne devraient plus quitter  jusqu’au pot au noir.

Les îles du Cap Vert tant appréciées de l’équipage s’annoncent déjà, à quelques 350 milles des étraves du grand multicoque rouge et blanc. Joyon et son commando, toujours rapides, à plus de 30 noeuds sur la route, retrouveront dès ce soir l’ambiance, l’odeur et les paysages si particuliers de l’archipel. Le vent aux senteurs d’alizé de plus en plus prononcées tourne doucement à l’est, offrant au maxi-trimaran un excellent angle de descente. Francis est ainsi en mesure de choisir sereinement son point de passage au coeur ou sous le vent des îles.

On se souvient que lors de sa tentative avortée le mois dernier, il avait choisi de glisser entre les îles de Santa Lucia et de San Vicente après 3 jours et 15 heures d’une rapide descente depuis Ouessant.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Carnet de bord de Francis Joyon

Francis Joyon revient sur les incertitudes du départ à Brest vendredi dernier.

Photo : Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC Sport
Photo : Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC Sport

 

Ne pas réussir dans une tentative de record, ça arrive, mais ne pas pouvoir partir après avoir annoncé à nos familles, nos amis et à tout Brest que nous partons, c’est encore plus compliqué… Et pourtant, c’est ce qui a failli nous arriver vendredi matin.

En effet, les prévisions météo sont bonnes et un bon vent portant pourrait porter sur ses ailes le trimaran idec en quelques jours jusqu’à l’Equateur et cela sans un instant de calme, mais la pétole est là, peu après la ligne de départ. Il y a selon les différents fichiers prévisionnels Arome, CEP, GFS et j’en passe, une bande de calme plat large de 30 miles à traverser pour rejoindre le bon vent de nord tentateur et avec les 6 mètres de houle et une mer cumulée, il serait peut être impossible de franchir cette muraille de calme, les voiles battant à tout rompre. Aussi, l’indice de confiance n’est pas au plus haut, les photos satellites laissant penser qu’elle pourrait repartir vers le large et nous laisser en plan, malgré toutes nos belles affirmations positives.

Le départ se fait de nuit du quai Malbert, sous les projecteurs de l’Abeille Bourbon, qui nous a aidé à y voir clair cette nuit pour préparer nos voiles et c’est au lever du jour que nous franchissons la ligne de départ au nord d’Ouessant … grosse houle de face, à la limite du déferlement sur la chaussée de Keller, baratée par le fort courant de jusant. Bernard à la barre, ondule au rythme des déferlantes pour y frayer son chemin en essayant de limiter les violents impacts sur la carène. Lumière magique sur Ouessant. Ambiance casques lourds et champs de mines. Le bateau progresse bien malgré tout, vaillant bateau et quelques heures après, malgré le fait d’être pris dans un shaker, nous nous sentons pousser des ailes, car le thalweg, vallée sans vent, est quasiment franchi. Nous attrapons les prémices de ce bon vent de nord tant espéré.
OUF, le large est devant nous !

Francis

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Les Canaries en deux jours

A l’issue de leur deuxième jour de course, Francis Joyon et ses marins du maxi-trimaran IDEC SPORT croiseront en début de matinée dans le nord de La Palma, l’île la plus occidentale de l’archipel des Canaries. Ils auront alors en 48 heures parcouru un peu plus de 1 200 milles, à plus de 29 noeuds de moyenne !

Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC
Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC

 

Pour tenir un tel tempo, et compte tenu des empannages réalisés depuis Ouessant, le maxi-trimaran rouge et blanc maintient en permanence une vitesse supérieure à 30 noeuds. Sur une mer enfin rangée, les fines gâchettes du bord s’en donnent à coeur joie à la barre, dans l’exercice de haut vol qui consiste à placer les 18 tonnes du voilier en équilibre sur la crête des vagues. Un travail d’orfèvre qui vous vide un marin d’expérience en moins d’une heure.

Ainsi qu’en attestait Francis hier matin, le système de rotation des quarts s’est installé sans anicroche et la saine rivalité entre barreurs constatée lors de la tentative de l’an passé s’est avec naturel et toujours la plus grande prudence réinstituée. Sur une trajectoire absolument parallèle à celle de son concurrent virtuel, le maxi-trimaran Banque Populaire V détenteur du Trophée, IDEC SPORT accuse un retard de 88 milles qu’il pourrait combler à la faveur du débordement par l’ouest de l’archipel Canarien. Joyon et ses hommes ne sont pour l’heure guère focalisés par ces calculs, concentrés sur cette course de vitesse bien réelle engagée avec les éléments et ce flux de nord nord-est en tout point idéal pour gagner très rapidement dans le sud.

C’est un dimanche placé sous le signe des embruns de plus en plus chauds qui s’avance pour les Joyon, Surtel, Pella, Audigane, Stamm et Gahinet, parfaitement lancés dans cette nouvelle campagne autour de la planète.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Audigane, la fine gâchette

À bord du maxi-trimaran Idec Sport, le Brestois Sébastien Audigane, 48 ans, a remplacé l’Allemand Boris Herrmann au pied levé. Un nouveau défi pour ce barreur d’exception qui a navigué avec les plus grands. Flashback (article à lire dans son intégralité sur www.letelegramme.fr)

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Isabelle Trancoen

Le bon tempo d’Idec Sport

Le maxi-trimaran IDEC SPORT est entré sans transition ni tergiversation dans le tempo de sa tentative contre le record du Trophée Jules Verne.

Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC
Photo Jean Marie Liot / DPPI / IDEC

 

Francis Joyon et ses 5 hommes d’équipage, Sébastien Audigane, Alex Pella, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet et Bernard Stamm ont dû d’emblée s’employer pour tirer le meilleur parti des conditions météos du moment. Le fort vent de Nord Nord-Est leur a d’entrée de jeu imposé une succession d’empannages, changement d‘amure au vent arrière, exercice éminemment tonique mais nécessaire pour demeurer dans le bon filon de vent qui va leur permettre d’effacer dès leur deuxième jour de course la péninsule Ibérique.

En permanence à plus de 30 noeuds, Joyon et ses hommes, à défaut d’une parabole bien rectiligne, parviennent à gagner rapidement dans le sud, en phase avec les éléments. Les premières 24 heures s’avèrent conformes aux prévisions envisagées depuis la terre par Francis et Marcel van Triest, avec au tableau d’affichage un léger débours de l’ordre de 75 milles sur le tenant du titre Banque Populaire V.

Peu adeptes des long stand-by, les Joyon’s boys ont choisi de jouer leur chance et de tirer le meilleur parti de cette fenêtre météo, confiants en leurs capacités et en leur machine encore optimisée depuis la tentative de l’an passé.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Coup d’envoi donné pour Idec Sport !

Francis Joyon et ses cinq acolytes (Gwénolé Gahinet, Clément Surtel, Bernard Stamm, Alex Pella et Sébastien Audigane) ont quitté Brest, ce vendredi, à 6h30. Le coup d’envoi de leur périple a été donné à 9h19 au large de Ouessant. Au bord de son maxi-trimaran, la team Idec Sport va tenter de faire tomber le record de l’épreuve détenu depuis 2012 par Loïck Peyron qui avait alors bouclé son tour du monde en équipage, sans assistance et sans escale en 45 jours 13h et 42 min.

 

Les derniers mots au ponton, morceaux choisis :

Francis Joyon : « Ce matin, les prévisions sont un petit peu meilleures que celles d’hier soir. On a des chances de rejoindre le vent de Nord favorable avec moins de risques de calmes. La situation est plus confortable. En termes de visibilité météo, on voit clair jusqu’au large de l’Uruguay environ, jusqu’à 6000 milles d’ici. On est têtu, l’objectif reste le même : être de retour en moins de 45 jours. On n’est pas des mathématiciens, il est toujours difficile de parler en pourcentages pour ce genre d’aventure. Mais on a une chance, c’est déjà beaucoup, et on est là pour la saisir ! »

Alex Pella : «  Pour cette dernière nuit à terre, j’ai dormi sur le bateau, j’ai de l’avance sur mes petits camarades, je suis déjà amariné ! Je ne suis pas le seul, mais on a tous vraiment envie de partir, d’autant qu’apparemment la fenêtre est belle. L’attente a été un peu longue. On a gagné en sérénité par rapport à la dernière fois. La première tentative, avec une sortie de 15 jours en mer, nous a fait vraiment du bien, entre nous comme vis-à-vis du bateau. C’était un très bon entraînement, et il est temps maintenant de partir pour de vrai. »

Gwénolé Gahinet : « On a eu quelques heures devant nous avant de quitter le port, ce départ était prévu et cela nous permet d’être plus serein. On va être rapide jusqu’à l’équateur, le début s’annonce très satisfaisant. En Atlantique Sud, c’est un petit moins sur des roulettes, mais les temps restent corrects jusqu’au cap Bonne Espérance et je me dis qu’on peut avoir de bonnes surprises. On a fait une bonne répétition la dernière fois, je ne me sens pas du tout stressé, bien prêt, au taquet ! »

Clément Surtel : «  La saison avance et les périodes de stand-by sont toujours un peu longues. Je suis vraiment content d’y retourner. Sur ce tour du monde, on a une bonne vision sur l’équateur, la vision sur Bonne Espérance se mettra, elle, plus en route dans les deux-trois prochains jours. Humainement, cela reste une aventure, on ne part pas en croisière, on part faire un tour du monde avec toutes ses difficultés. Mais je crois que l’engagement de chacun est réel, nous avons tous la bonne motivation pour aller chercher ce record. Sur le plan technique, on reste confiant. Maintenant, croisons les doigts pour que la météo nous laisse passer, c’est elle qui jugera. »

Sébastien Audigane : « Je suis dans l’état d’esprit d’un départ de Jules Verne. Je pars pour 43-44 jours, ce n’est pas anodin. Ce qui reste un peu particulier, c’est que cela fait seulement une semaine que je le sais. Il a fallu que je me prépare à 150 à l’heure, j’ai d’autant plus hâte d’y aller »

Bernard Stamm : « La situation est meilleure que la dernière fois pour partir. On a eu le temps de bien se préparer, de finir les trucs propres. On est plus serein pour cette deuxième. La dernière fois, je m’étais habillé au cas où ça partait, il y avait beaucoup d’incertitudes jusqu’à la décision. La situation météo s’annonce vraiment pas mal pour l’hémisphère nord, même si on a plus de doutes pour l’hémisphère sud. Mais il reste le temps pour que ça bouge et que cela se mette en place, on verra. C’est bien de partir de jour, c’est moins scabreux pour mettre les watts dès le début. Là, les indicateurs sont favorables pour l’équateur ; et à un moment donné, il faut y aller ! »

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

 

Demain au petit jour, Idec Sport repart pour un tour

Sur le qui-vive depuis 24 heures, l’équipage d’IDEC SPORT se prépare, ce soir, à prendre le départ sur le Trophée Jules Verne. Après s’être élancé une première fois le 20 novembre dernier et s’être résolu à faire demi-tour en approche de l’équateur, c’est avec une motivation et un enthousiasme intacts que le commando de marins s’apprête à larguer de nouveau les amarres qui retiennent le trimaran de 31 mètres au quai du port de Brest. Francis Joyon, Bernard Stamm, Alex Pella, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet et Sébastien Audigane, le petit nouveau du bord, rejoindront le bateau dans le milieu de la nuit. Ils sont attendus au petit jour, entre 7h et 8h (heure française), sur la ligne au large de Ouessant, en vue de s’élancer dans une nouvelle chasse au record de vitesse absolue autour du monde (45j 13h 42mn et 53sec), qui tient bon depuis 2012.

©Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC Sport
©Jean-Marie Liot / DPPI / IDEC Sport

 

Quelle est la situation météo pour ce nouveau départ ?

Francis Joyon : « La situation n’est pas des plus faciles, mais elle est mieux que celle qui nous a vus partir la première fois cette année. On se prépare à partir plus ou moins tôt pour aller chercher le vent de Nord à l’approche de la pointe bretonne. Après une fois, qu’on l’aura attrapé, cela déroulera jusqu’à l’équateur. Le vent s’annonce mieux établi en Atlantique Nord que lors de notre dernière tentative qui a tourné court. Le vent au sud du Cap Vert paraît bien soutenu et le Pot au Noir semble beaucoup plus clair. »

Qu’est ce qui a changé depuis votre précédente tentative ?

F.J. : « Le bateau a bénéficié d’une petite remise en état classique. On a refait un avitaillement. La principale nouveauté depuis la dernière fois reste le changement d’équipier, avec la venue de Sébastien Audigane pour remplacer Boris Herrmann. C’est un local de l’étape, puisqu’il est Brestois. Il a déjà fait plusieurs tours du monde, il connaît bien ces grands bateaux, notamment IDEC SPORT à bord duquel il a déjà navigué.  Il n’arrive pas en terre inconnue. »

Comment appréhendez-vous ce deuxième départ en moins d’un mois ?

F.J : « On commence à être habitué, même si on ne va pas dire que cela devient la routine, il faut quand même s’arracher à la terre pour aller faire un tour du monde. Le fait d’avoir fait un faux départ, nous a permis d’avoir un entraînement à ce genre de situation. Concrètement, on espère être à l’équateur en 5 jours et demi. L’Atlantique sud reste encore un peu flou, tout n’est pas très bien établi. On peut espérer le meilleur comme le pire, mais au bout d’un moment, il faut y aller ! »

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Départ possible dès demain pour Francis Joyon

Le maxi-trimaran IDEC SPORT vient de passer en code vert, annonciateur d’un départ imminent pour une nouvelle tentative contre le record du tour du monde à la voile, en équipage, en multicoque et sans escale, le Trophée Jules Verne.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Francis Joyon et son équipage composé de Clément Surtel, Alex Pella, Bernard Stamm, Gwénolé Gahinet et Sébastien Audigane, ont rejoint Brest où ils procèdent aux dernières préparations et avitaillement du bateau.

Une fenêtre de départ s’entre-ouvre, pour un franchissement de ligne au large de Ouessant possible demain jeudi en milieu de matinée. Elle laisse espérer un bon temps de passage à l’Equateur, sous réserve d’une bonne négociation des premières 36 heures annoncées musclées en terme de mer et de vent au large de la Bretagne. Francis Joyon se laisse encore quelques heures de réflexion avant de décider ou non de larguer demain matin les amarres.

Les dernières évolutions de l’état de la mer en proche Atlantique et des systèmes météos d’Atlantique Sud vont toute cette journée de mercredi faire l’objet d’intenses observations de la part de Marcel van Triest. Le routeur Néerlandais livrera ce soir ses dernière analyses pour permettre à Francis et à son équipage de prendre une décision de départ imminent, ou d’attente en fin de semaine que la mer s’aplanisse.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Idec Sport repasse en code orange

Le maxi-trimaran Idec Sport passe aujourd’hui en code d’alerte Orange, signal d’un possible départ dès mercredi soir prochain pour une nouvelle tentative contre le record du Trophée Jules Verne, tour du monde à la voile, en équipage, en multicoque et sans escale.

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Francis Joyon, son équipage, et leur conseiller météo à terre Marcel van Triest observent avec attention les modèles météo européens et américains qui laissent à ce jour augurer de « chronos » intermédiaires intéressants à l’Equateur et à Bonne Espérance en cas de départ dès demain soir. Les masses d’air évoluent avec une grande rapidité en cette saison et il convient de se montrer réactif pour accrocher le bon wagon et espérer enchainer sans transition avec les régimes d’alizés.

Francis Joyon, Gwénolé Gahinet,Bernard Stamm, Alex Pella, Clément Surtel et le petit nouveau du bord, Sébastien Audigane venu remplacer au pied levé l’Allemand Boris Herrmann retenu par d’autres projets, se retrouvent tous ce soir à Paris à l’invitation de Patrice Lafargue, Président du Groupe IDEC, pour une grande soirée dédiée au sport et au Trophée Jules Verne. Ils rallieront ensuite très rapidement Brest où les attendent, prêt à s’élancer, le maxi trimaran Idec Sport.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Francis Joyon embarque Sébastien Audigane

De retour à Brest et déjà en stand-by pour une seconde tentative, dès que les conditions météos seront propices à un nouveau départ, Francis Joyon modifie légèrement son équipage. L’Allemand Boris Herrmann devant se concentrer désormais sur l’élaboration de son projet Vendée Globe 2020, laisse sa place à Sébastien Audigane. Marin éclectique, reconnu pour ses exceptionnelles qualités de barreur, Sébastien cumule de multiples expériences autour du monde, notamment une excellente connaissance du bateau à bord duquel il a navigué à l’époque de Groupama 3. Admirateur de Francis Joyon, ami de Bernard Stamm, Alex Pella et Clément Surtel, « le grand Seb » s’est déjà fondu avec facilité dans le groupe et trépigne d’impatience à l’idée de s’élancer à l’assaut d’un Trophée qui, depuis Geronimo et Olivier de Kersauzon, a déterminé ses choix de vie et de carrière.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

En intégrant l’équipage du maxi trimaran IDEC SPORT, Sébastien Audigane ne naviguera pas en mer inconnue. Véritable mémoire vivante du Trophée Jules Verne, Sébastien Audigane a su imposer ses qualités d’homme et de marin à bord des principaux projets qui ont fait l’histoire de ce tour du monde ultime. « C’est Olivier de Kersauzon qui le premier m’a inspiré cette envie de tourner le plus vite possible autour du monde. J’ai ainsi navigué à bord de Geronimo à mes débuts » précise le navigateur de 48 ans. « J’ai connu la joie et la fierté de remporter le Trophée Jules Verne à bord du maxi catamaran Orange II de Bruno Peyron, avec un certain Bernard Stamm. J’ai aussi navigué à bord de Banque Populaire V, mais je n’étais pas de la campagne victorieuse de Loïck Peyron. »

Sa connaissance du bateau, du parcours, et ses qualités unanimement louées de barreur d’exception lui ont permis l’an passé de partager l’aventure de Spindrift. Sébastien repart ainsi avec l’enthousiasme de ses débuts : « Ce Tour du monde est toujours aussi excitant pour moi » avoue-t-il. « Le parcours est fabuleux et ces bateaux sont magiques. IDEC SPORT a prouvé l’an passé qu’il était capable, avec un petit coup de main d’Eole dans le Sud, de battre le record. »

Boris Hermann quitte donc le bord, habité de sentiments mitigés, entre regret de laisser un groupe d’hommes et de marins hors du commun, et bonheur de voir se concrétiser ses rêves de Vendée Globe suite à l’achat finalisé d’un IMOCA actuellement en course. Il a assuré dès le week-end dernier la passation de pouvoir avec Sébastien, « un marin que je connais bien et que je respecte énormément, qui va s’adapter et se fondre dans le groupe sans aucun problème… »

Sébastien Audigane en quelques lignes …

Sébastien Audigane ne laisse pas indifférent. Le marin au physique de 2ème ligne de rugby en impose d’abord par un gabarit hors norme chez les marins ; Au second abord, c’est la gentillesse qui émane d’une telle masse de muscles qui interpelle. Le « grand Seb » est un navigateur tout en mesure, tout en retenu, aussi discret qu’efficace. L’équipier modèle.

Depuis plus de 15 ans, il a su se rendre indispensable partout où il a posé ses cirés, du Dragon au Figaro, au point de s’imposer naturellement parmi les « short lists » de tous les projets hauturiers de la voile océanique récente. Bruno Peyron, Franck Cammas, Loïck Peyron et plus récemment, Yann Guichard et Dona Bertarelli en ont fait leur barreur préféré, tant le bonhomme inspire maitrise et confiance à la barre des plus grands multicoques de course  de la planète. Car c’est bien le très grand large qui inspire et motive le Breton.

A l’aise à la barre d’un vénérable 15 mJ sous le soleil Méditerranéen, c’est bien vers les contrées désolées du grand Sud qu’il ne cesse, année après année de se projeter, comme non rassasié de ses 5 passages du cap Horn. Seb en redemande. Chef de quart l’an passé à bord de Spindrift, il vit comme une bénédiction l’appel de Francis Joyon pour repartir à bord d’un maxi-trimaran qu’il connait bien, l’ex Groupama 3 de Franck Cammas.

Dire que son éclectisme, son caractère jovial et passe partout cadrent en tout point avec les profils du commando Joyon est un euphémisme. La confiance sera à bord d’IDEC SPORT une qualité réciproquement partagée par tous, et la bonne humeur inhérente aux tentatives du maxi-trimaran rouge et gris au tour du monde ne pâtira en rien de l’arrivée de ce grand compagnon.

 

Source : www.idecsport-sailing.com