Idec Sport réduit l’écart

« Si nous passons Bonne Espérance avec un jour, un jour et demi de retard, cela sera bien » estimait à son départ de Brest Francis Joyon, tenant compte des prévisions météos envisagées en Atlantique. En accompagnant depuis hier l’avant d’une dépression, le maxi- trimaran IDEC SPORT est pourtant en avance sur ces estimations initiales. Il a ramené son déficit vis à vis du tenant du titre Banque Populaire V, qui doublait le premier des trois grands caps de ce tour du monde en équipage en 11 jours, 21 heures et 48 minutes, à environ 600 milles soit grandement moins d’une journée de course à la vitesse impressionnante tenue par Joyon et ses hommes. Jugez plutôt.

©Mer et Média / Idec Sport
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A plus de 34,5 noeuds de moyenne, le grand trimaran rouge et gris vient d’avaler 825 milles ! Il est désormais en capacité de doubler Bonne Espérance en moins de 13 jours, soit un gain substantiel de plusieurs heures sur son temps de l’an passé. Tout le jeu consiste à demeurer le plus longtemps possible dans ce bon flux de secteur nord nord-ouest en déplacement sous le continent africain. Joyon, Surtel, Pella, Audigane, Stamm et Gahinet sont à l’attaque, heureux de renouer avec les si vives allures dont est capable leur maxi-trimaran IDEC SPORT.

A l’instar de leur concurrent virtuel en décembre 2011, ils devront eux aussi empanner, le plus tard possible, pour demeurer dans le plus frais du vent, et plonger davantage encore dans le Grand Sud, en direction des Kerguelen, après avoir paré le cap des Aiguilles en Afrique du Sud, qui marque l’entrée dans l’Océan Indien.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Un, deux, trois… Quarantièmes !

À l’aube du 11ème jour de course, IDEC SPORT a rejoint les Quarantièmes. Aux portes du Grand Sud, le grand trimaran rouge et gris a touché cette nuit la primeur des vents de nord-ouest générés par une première dépression australe. À 1500 milles environ du cap de Bonne Espérance, les accélérations sont au rendez-vous. À plus de 30 nœuds, la chasse aux milles et à la course contre le chrono repartent de plus belle pour Francis Joyon et ses cinq hommes d’équipage.

©Mer et Média / Idec Sport
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Il a fallu une bonne dose d’obstination et ne jamais se départir d’une solide conviction pour se faufiler entre des pièges et des calmes anticycloniques qui barraient la route d’IDEC SPORT le long de l’Atlantique Sud. La satisfaction doit l’emporter pour Francis Joyon et Marcel van Triest, routeur et 7ème homme du bord, qui n’ont rien cédé dans cette navigation exigeante.

En dépit d’une situation météo complexe, ils sont parvenus – au prix d’une trajectoire laborieuse, précise mais néanmoins efficace -, à déjouer cet océan peu conciliant pour se présenter malgré tout, aux portes des mers du Sud. Ils limitent surtout l’inévitable retard sur le record à battre, de 730 milles ce matin. Alors que les vents se renforcent progressivement depuis quelques heures, le bateau, tout comme les hommes, sont prêts à dévaler les vagues pour renverser la vapeur sur les grands espaces liquides. À l’attaque, au taquet, c’est parti !

 

Source : www.idecsport-sailing.com

 

Au péage du sud …

La trêve de Noël est belle est bien terminée. Après un long tout droit qui a permis à l’équipage d’IDEC SPORT de défier, hier, les prévisions les plus pessimistes sur les eaux complexes et à hauts risques de l’Atlantique Sud, il progresse depuis dans une zone de transition en bordure nord d’une zone de hautes pressions, dernier péage avant le souffle puissant et salvateur des latitudes plus australes.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

C’est hier en début d’après-midi, après un long tout droit et plein Sud qui a fait le bonheur de tous, que Francis Joyon, Bernard Stamm, Alex Pella, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet et Sébastien Audigane ont entamé une série d’empannages, dans des vents qui avaient promis de perdre en intensité. Pas étonnant donc, que les vitesses chutent et que l’écart se creuse par rapport à Banque Populaire V qui, en 2012, avait suivi une route plus rapide, mais plus longue en passant par l’ouest de l’anticyclone de Sainte-Hélène. Ce lundi matin, le trimaran rouge et gris concède 426 milles sur son concurrent virtuel.

À bord, les manœuvres s’enchaînent. D’ici peu, les six hommes du bord poursuivront par une petite session au louvoyage dans des petits airs toujours majoritaires. Pour autant, ce lundi besogneux et fastidieux entre deux systèmes et deux régimes météorologiques apporte la promesse de bientôt franchement accélérer dans des vents qui adonneront et se renforceront en direction du cap de Bonne Espérance. Changement de saison, nouveau décor : sur la route du Trophée Jules Verne, demain devrait être un tout autre jour aux portes du Grand Sud…

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Thomas Coville pulvérise le record du tour du monde

Ce dimanche, Thomas Coville, à la barre de son Ultim Sodebo, a pulvérisé le record du tour du monde à la voile en solitaire détenu depuis 2008 par Francis Joyon, actuellement en course pour le Trophée Jules Verne. 

©Sodebo
©Sodebo

 

En 2008, Francis Joyon bouclait son tour du monde en 57 jours 13h et 34 min. Ce dimanche, un peu après 18h, Thomas Coville s’est offert un splendide cadeau de Noël en améliorant ce record de plus de 8 jours. Le navigateur breton a franchi la ligne au large d’Ouessant après 49 jours 3h 7 min et 38 secondes passés en mer. Après trois tentatives en 2008, 2010 et 2011, la quatrième aura donc été la bonne pour le Coville qui, depuis 2014, navigue sur l’ancien bateau d’Olivier de Kersauson.

L’émotion était vive pour le marin rennais un peu avant de signer cet exploit.

 

 

Francis Joyon, engagé dans une tentative du Trophée Jules Verne, a tenu à féliciter Coville : « Thomas signe un superbe chrono, au terme d’un tour parfaitement négocié. Bravo à lui. Bravo pour sa performance et pour sa persévérance. Il place, avec ce bateau plus grand et plus toilé que ne l’était mon trimaran IDEC, la barre très haute. Il faudra à l’avenir beaucoup de réussite pour battre ce chrono en enchainant sans transition les systèmes météos ainsi que Thomas a su le faire. Nous ne sommes que trois, avec Ellen, a avoir bouclé ce tour du monde en multicoques et sans escale, et savons quel engagement extrême il a fallu a Thomas pour venir au bout de cette magnifique performance ».

Ce nouveau record sera difficile à battre, notamment pour François Gabard qui devrait s’y frotter l’hiver prochain.

Isabelle Trancoen

Feliz natal et joyeux … Sainte-Hélène !

Après huit jours de mer et de course de tous les instants face au chronomètre, son implacable adversaire, l’équipage d’IDEC SPORT poursuit sa descente de l’Atlantique Sud au large des côtes brésiliennes, entre Salvador de Bahia et Rio de Janeiro. Les étraves plantées au 180° par 18° de latitude Sud, Francis Joyon et ses hommes tirent le meilleur du vent d’est d’une quinzaine de nœuds pour gagner le moindre mille.

©Mer et Média / Idec Sport
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Au travers toute, bâbord amures, à une vitesse constante de 25 nœuds dans des conditions de navigation propices à la glisse, les indicateurs restent au vert, puisqu’ils ont déjà repris une petite cinquantaine de milles à leur concurrent virtuel sur les dernières 24 heures.

Dorsale sur la route

Face à l’actuel détenteur du record à battre (Banque Populaire V), le commando du bord affiche, ce samedi matin, un petit débours d’une centaine de milles sur une trajectoire plutôt orientale pour négocier l’anticyclone de Sainte-Hélène. Véritable juge de paix de ce tronçon du parcours planétaire, ce système de hautes pressions, qui s’étale autant qu’il s’aplatit, ne semble pas décidé à rendre la partie facile. Dans la douceur de la nuit brésilienne, tout ce qui est pris ne sera donc plus à prendre, alors que le vent menace de mollir durant les prochaines 36 heures. La faute à une dorsale qui barre la route vers les latitudes plus australes, augurant un réveillon sur le pont et sous tension pour négocier au mieux ce passage délicat, au menu de la météo en ce week-end de Noël.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Accélérations brésiliennes

Le maxi-trimaran IDEC SPORT navigue depuis le milieu de nuit au large des côtes du Brésil. L’alizé de sud-est prend, avec chaque mille gagné dans le sud un peu plus de gauche, tournant par le travers bâbord du grand multicoque et facilitant l’accélération.

©Mer et Média / Idec Sport
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Joyon et ses hommes retrouvent ainsi depuis ce matin des vitesses supérieures à 24 noeuds, idéales pour leur permettre de juguler le retard sur le chrono record accumulé dans un pot au noir qui avait si impoliment choisi d’accompagner leur descente vers l’Equateur. Avec un débours qui tutoie ce matin les 150 milles, IDEC SPORT fait, au large de Recife, jeu égal avec son concurrent virtuel, le maxi-trimaran Banque Populaire V à l’époque (2012) déjà au large de Salvador de Bahia, mais sur une route beaucoup plus occidentale.

La stratégie, le placement sur le plan d’eau revêtent une importance capitale dans cet Atlantique Sud de toutes les incertitudes. L’anticyclone de Sainte Hélène semble en effet prendre ses aises jusqu’aux abords de la baie de Rio. Les amas nuageux qui ne quittaient plus IDEC SPORT depuis le Cap Vert devraient eux, se disloquer au profit d’un généreux soleil.

Crème, chapeaux et T-shirts à manches longues vont refaire leur apparition sur le pont surchauffé du maxi-trimaran.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

La tête à l’envers

Le tant espéré basculement dans l’hémisphère sud s’est opéré la nuit dernière à 4 heures 18 min (heure française) pour le maxi-trimaran IDEC SPORT qui navigue désormais, selon l’expression de Bernard Stamm, la tête à l’envers.

©Mer et Média / Idec Sport
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Il aura fallu 5 jours, 18 heures et 59 minutes à Joyon et son commando pour parcourir la distance entre la ligne de départ de Ouessant et l’équateur, soit deux heures et 59 minutes de plus que le tenant du titre Banque Populaire V. Un temps qualifié de « correct » par Francis Joyon qui reste ainsi «  dans les roues » du détenteur du trophée. Le pot au noir apprécie décidément beaucoup la présence en ses eaux perturbés du grand maxi rouge et blanc qu’il tarde à libérer, après l’avoir englué durant déjà plus de 24 heures.

Après quatre superbes journées de glisse dans l’alizé avec des pointes de vitesse enregistrées à 40 noeuds au large des îles du Cap Vert, IDEC SPORT est depuis mardi soir confiné à des vitesses indignes du plus modeste des monocoques, ne parcourant qu’un peu plus de 200 milles ces dernières 24 heures. Entre vent modéré d’un secteur très inhabituel en ces contrées, flux de nord ouest désorganisé, et franche pétole, les Joyon, Surtel, Pella, Stamm, Audigane et Gahinet tentent de se frayer un chemin  vers les alizés de sud est qui leur tendent les bras.

A ce moment de son chrono record, Banque Populaire V, fortement décalé dans l’ouest par rapport à IDEC SPORT, allongeait la foulée à plus de 25 noeuds. L’écart longtemps positif est désormais passé en négatif, plus de 40 milles ce matin, appelés à enfler tant que Joyon et ses hommes ne seront pas entrés franchement bâbord amure dans l’alizé.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Olivier de Kersauson entre les lignes

Olivier de Kersauson, véritable personnage du monde la voile, vient de sortir un nouveau livre intitulé « Promenades en bord de mer et étonnements heureux ». Au fil des pages, celui qui remporta le Trophée Jules Verne en 1997 et 2004, retrace sa carrière de navigateur, avec ses joies, ses peines, ses coups de gueule et ses coups de cœur. 

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Dimanche dernier, il était l’invité de Laurent Delahousse au journal de 20h sur France 2 où il a présenté son livre. Il a également parlé de sa vie en Polynésie, de la politique et de la mer.

 

 

Isabelle Trancoen

 

Coup de frein dans le pot

Le maxi-trimaran IDEC SPORT a connu hier soir peu avant minuit l’arrêt brutal des grandes vitesses maintenues depuis le départ de Ouessant.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

La grande et belle glissade à plus de 30 noeuds s’est interrompue par 3 degrés de latitude nord avec les prémices du pot au noir. Joyon et ses 5 hommes d’équipage s’emploient depuis à traverser une zone de vents faibles. Un moment quasiment à l’arrêt, le grand trimaran rouge et blanc progresse depuis l’aube cap au sud à petite vitesse, entre 8 et 12 noeuds. Son avance sur le tenant du titre Banque Populaire V atteint ce matin 160 milles.

L’Equateur est encore à plus de 150 milles des étraves d’IDEC SPORT, au coeur d’une  zone déventée. Les alizés de sud-est semblent en revanche bien établis sous l’Equateur. C’est toute cette journée de mercredi, terme du 5ème jour de course, qui s’annonce lente et pénible pour les marins.

A noter l’intéressant décalage dans l’est du commando Joyon, en capacité de parcourir moins de route que son opposant virtuel parti en 2012 loin dans l’ouest, contourner l’anticyclone de Sainte Hélène. Loïck Peyron et Banque Populaire V avaient mis 5 jours et 16 heures pour rallier l’Equateur.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

A fond vers le pot au noir

Nouveau marqueur quotidien en ce début de Trophée Jules Verne express pour le maxi- trimaran IDEC SPORT, après les Canaries et les îles du Cap Vert, la traversée du pot au noir. Cette redoutable Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT), néfaste à la tentative de Joyon et ses hommes en novembre dernier, commencera à se faire sentir dans une douzaine d’heures.

©Mer et Média / Idec Sport
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Les Joyon, Surtel, Gahinet, Stamm, Audigane et Pella n’ont guère lambiné depuis leur départ de Ouessant voici tout juste 4 jours. Ils viennent de signer au large du Cap Vert une magnifique journée à 725 milles, soit plus de 30 noeuds de moyenne sur 24 heures ! A ce rythme échevelé, l’Equateur n’est plus ce matin qu’à 660 milles de leurs étraves. L’alizé qui souffle généreusement entre 20 et 25 noeuds devrait tenir encore une bonne partie de la journée et permettre au grand trimaran rouge et blanc de maintenir sa cadence endiablée. Reste l’incertitude du pot au noir.

Cette zone de grande inconstance météo a été, on s’en souvient, fatale à la tentative d’IDEC SPORT en novembre dernier. En gonflant devant les étraves de Joyon et de ses hommes, la ZCIT avait anéanti en quelques heures toutes chances d’établir un temps correct à l’Equateur, et surtout empêché IDEC SPORT de rallier dans les temps les bons systèmes météos en évolution dans l’Atlantique Sud. Avec chaque mille avalé à grande vitesse, l’équipage d’IDEC SPORT doit se remémorer ces moments de lutte pénible entre calmes plats et coups de vent erratiques. Un petit coup de pouce de la chance serait cette fois le bien venu.

L’avance portée ce matin à près de 100 milles sur l’adversaire virtuel, le détenteur du Trophée Jules Verne Banque Populaire V, dans toute sa fragilité, agit comme un aiguillon et comme un stimulant à l’approche de ce pot au noir de toutes les inconnues.

 

Source : www.idecsport-sailing.com