JOUR 2 : AU LARGE DE LISBONNE TOP DEPART !

Parti à 2h55 dans la nuit de mardi à mercredi à l’assaut du Trophée Jules Verne, Sodebo Ultim 3 évolue après un peu plus de 24 heures de mer au large du Portugal, il compte 65 milles d’avance sur le tableau de marche d’Idec Sport, détenteur du record.

C’est à 38 nœuds, juste après le passage d’un front ayant levé un peu de mer, néanmoins maniable, que Sodebo Ultim 3, avec à la barre Thomas Rouxel, a attaqué dans la nuit de mardi à mercredi, à 2h55 précisément, son premier Trophée Jules Verne. « C’est parti pour une belle tranche de vie ! », peut alors lancer Thomas Coville à son équipage. L’objectif fixé par la cellule de routage composée de Jean-Luc Nélias et Philippe Legros : descendre le Golfe de Gascogne le plus vite possible dans un vent d’une vingtaine de nœuds de nord-ouest assez instable, donc nécessitant beaucoup de réglages.

 

 

Chose bien faite une petite quinzaine d’heures plus tard, puisque Thomas Coville et ses sept équipiers (François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame) ont dépassé le Cap Finisterre, à la pointe nord-ouest de l’Espagne, mercredi dès 17h. Non sans s’offrir un beau duel à vue, immortalisé par la caméra de Martin Keruzoré, avec le Maxi Edmond de Rothschild, parti 31 minutes après eux, Thomas Coville ayant même pris le temps d’échanger à la VHF avec l’équipage mené par Franck Cammas et Charles Caudrelier, ses anciens « collègues » de la Volvo Ocean Race 2011-2012 victorieuse !

Ce jeudi au petit matin, Sodebo Ultim 3, qui a parcouru 685 milles lors des 24 premières heures, à quasiment 29 nœuds de moyenne, évolue au large de Lisbonne dans du vent fort d’une trentaine de nœuds, passé au nord, qui va lui permettre de poursuivre à vive allure sa descente de l’Atlantique Nord, cap vers Madère. Il est en avance de 65 milles par rapport au tableau de marche d’Idec Sport, détenteur du Trophée Jules Verne depuis janvier 2017, un beau cadeau d’anniversaire pour Thomas Rouxel, qui fête ses 38 ans aujourd’hui !

SODEBO ULTIM 3 S’EST ÉLANCÉ À L’ASSAUT DU TROPHÉE JULES VERNE

Parti mardi à 16h30 de sa base de Lorient, Sodebo Ultim 3 a franchi dans la nuit de mardi à mercredi, à 02h55 (heure française), la ligne de départ du Trophée Jules Verne, située entre le phare de Créac’h (Ouessant) et celui du Cap Lizard (sud-ouest de l’Angleterre).

Avant de s’élancer, Thomas Coville et ses sept hommes d’équipage ont effectué mardi matin une ultime navigation destinée à valider la réparation effectuée par l’équipe technique sur le foil tribord de Sodebo Ultim 3, qui avait été endommagé le 8 octobre suite à un choc avec un OFNI.

Revenus à Lorient à la mi-journée, ils ont repris la mer trois heures plus tard pour profiter d’une situation météo favorable. « On voulait pouvoir être opportunistes et prendre la fenêtre qui nous permettrait de décoller le plus tôt possible. On pense que nous avons une carte intéressante à jouer », a commenté Thomas Coville au moment de quitter le ponton.

Sodebo 3

A quoi ressemble cette fenêtre météo ?

« Ils vont s’élancer en tribord amure dans un vent de nord-ouest assez instable d’une vingtaine de nœuds, des conditions gérables pour un équipage de huit, répond Jean-Luc Nélias. Ils devraient ensuite avoir du vent fort de nord au large du Portugal avant de descendre rapidement vers l’équateur qu’ils pourraient franchir en moins de cinq jours. Une fois dans l’hémisphère Sud, l’enjeu est de négocier au mieux l’anticyclone de Sainte-Hélène pour arriver en moins de 12 jours au Cap des Aiguilles, en entrée d’océan Indien. Il faut pour cela attraper une dépression au niveau du Cabo Frio, à la hauteur de Rio, qui peut permettre de « couper le fromage » dans l’anticyclone, donc de faire une route plus courte et à haute vitesse. C’est ce que nous recherchons avec cette fenêtre, mais cela reste difficile à prédire, car c’est assez éloigné dans le temps et que la zone est instable. »

Pour s’emparer du Trophée Jules Verne, détenu depuis le 26 janvier 2017 par Idec Sport en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes, Thomas Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame doivent couper la ligne à Ouessant avant le mardi 5 janvier à 2h25min (heure française, sous réserve du WSSRC).

Patricia Brochard, Co-Présidente de Sodebo : « Le Trophée Jules Verne est un record d’anthologie qui a été battu par les plus grands noms de la course au large. Cette tentative de record autour du monde en équipage, arrive dans un contexte particulier et j’espère qu’elle fera rêver le public autant qu’elle nous fait rêver chez Sodebo. Pour la 1ère fois, nous allons découvrir Sodebo Ultim 3 en mode volant.  Nous allons aussi partager la vie d’un groupe constitué par Thomas. Cette équipe est incroyable, elle réunit des marins de grands talents, audacieux, avec des expériences différentes et complémentaires. Dans l’entreprise, nous mettons le collaboratif au cœur de nos projets car nous sommes convaincus que l’intelligence collective est créatrice de valeur. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons choisi comme emblème « l’esperluette », qui symbolise le « et », le « ensemble » et que nous l’avons placé au cœur du bateau. Ces moments qui précèdent un départ sont toujours très exaltants, c’est un brassage d’émotions fortes ! Nous sommes tous derrière Thomas et l’équipe et allons vivre intensément cette aventure. »

SODEBO ULTIM 3 VERS LA LIGNE DE DÉPART !

Thomas Coville et ses sept équipiers vont quitter Lorient ce mardi après-midi pour se diriger vers Ouessant et s’élancer ce soir à l’assaut du Trophée Jules Verne. Un départ en convoyage express et maîtrisé pour l’équipage de Sodebo Ultim 3 dû à une situation météo favorable qui peut lui permettre de descendre l’Atlantique dans les temps du record.

Sodebo 2

Sodebo Ultim 3 fera route cet après-midi vers Ouessant pour se lancer sur sa première tentative de Trophée Jules Verne, détenu depuis le 26 janvier 2017 par Idec Sport (Francis Joyon) en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes ! En concertation avec la cellule routage, dirigée depuis la terre par Jean-Luc Nélias, entouré de Philippe Legros et de Thierry Briend, Thomas Coville a en effet décidé d’appareiller dès aujourd’hui, la situation météo permettant d’envisager un temps de passage d’environ cinq jours à l’équateur et un Atlantique Sud favorable.

« Une bonne fenêtre, sur laquelle nous travaillons depuis samedi dernier, se présente, ce serait dommage de la rater, confirme Jean-Luc Nélias, qui. On ne trouve pas toujours de bons créneaux dans le Golfe de Gascogne à cette époque de l’année, il faut saisir toutes les opportunités, nous sommes contents de prendre cette fenêtre assez tôt dans la saison et nous sommes confiants. »

Avant de s’élancer sur le tour du monde, l’objectif majeur de la saison, l’équipage de Sodebo Ultim 3 a validé en mer les réparations effectuées sur la dérive et le foil tribord du trimaran, endommagés le 8 octobre dernier suite à un choc avec un OFNI lors d’une session d’entraînement.

« L’équipe technique a fait un travail formidable pour boucler ces réparations dans un temps record et livrer vendredi dernier le bateau à 100% de ses capacités, nous avons gagné dix jours par rapport au timing prévu, indique Jean-Christophe Moussard, manager du Team Sodebo. L’équipage a ainsi pu naviguer dès la semaine dernière pour valider la dérive, il fallait procéder de même avec le foil en le mettant sous charge dans du vent. Comme il n’y en avait pas suffisamment ces trois derniers jours, nous avions programmé cette navigation technique ce matin. Entre-temps, Jean-Luc (Nélias) a vu une fenêtre se dessiner, le timing était serré, le défi logistique pour organiser cette dernière journée élevé, mais nous avons pris la décision de saisir l’opportunité. Tout le Team Sodebo s’est mobilisé pour permettre à Thomas et à son équipage de partir sereins. »

Revenus de cette ultime navigation de test ce mardi à 13h30, Thomas Coville, François Duguet, Sam Goodchild, Corentin Horeau, Martin Keruzoré, François Morvan, Thomas Rouxel et Matthieu Vandame ont pu profiter d’un dernier moment à terre avant de quitter la base du Team Sodebo, à Lorient, à 15h30. Cap vers la ligne de départ du Trophée Jules Verne, située entre le phare de Créac’h, à Ouessant, et celui du cap Lizard, au sud-ouest de l’Angleterre, qu’ils devraient franchir dans la soirée. A condition, bien évidemment, que la fenêtre météo reste toujours favorable d’ici là.

Source et plus d’informations : https://tropheejulesverne.sodebo.com/actualites/sodebo-ultim-3-vers-la-ligne-de-depart/

COMMENT NOURRIT-ON 8 MARINS ? POUR UN TROPHEE JULES VERNE

L’avitaillement pour 8 marins en vue du Trophée Jules Verne n’est pas une mince affaire, le dossier a été confié au sein du Team Sodebo à Martine Moussard, ancienne cycliste de haut niveau devenue nutritionniste, épaulée par deux navigants, Thomas Rouxel et Martin Keruzoré. Ensemble, ils ont sondé chaque membre de l’équipage sur leurs goûts et leurs éventuelles intolérances, avant de définir, une fois plusieurs produits testés lors des navigations d’entraînement, la quantité finale embarquée à bord de Sodebo Ultim 3.

 

« La base quotidienne, c’est un petit déjeuner et deux plats lyophilisés, que l’on vient ensuite compléter avec des desserts (pas tous les jours), des produits énergétiques à prendre pendant et après l’effort, des barres protéinées, des aliments frais sous vide pour le début du tour du monde (fromages, charcuterie, fruits), de la viande et du saumon séchés, des fruits secs et de quelques friandises. A 80%, on mange pour être en forme donc performant, à 20% pour le plaisir » Martine Moussard.

 

40 jours de mer ayant été envisagés (le record à battre est de 40 jours 23 heures et 30 minutes), ce sont en tout 640 plats lyophilisés confectionnés par Sodebo qui ont été prévus, du risotto (au poisson ou au poulet) au couscous, en passant par la paëlla, les purées/jambon ou bœuf, la poule au pot ou le porc confit aux lentilles…

 

Sodebo 1

 

Une fois empaquetée, toute la nourriture a été chargée dans la coque centrale de Sodebo Ultim 3 mi-novembre, les produits frais n’étant embarqués que la veille du départ. En mer, Martin Keruzoré et Thomas Rouxel monteront à tour de rôle dans la zone de vie le sac quotidien contenant les 16 repas lyophilisés et les 8 petits déjeuners, mais également, le sac hebdomadaire comprenant tout le reste, qu’ils répartissent dans des rangements prévus par types de produits.

Chacun y puise ses rations quotidiennes et se prépare son repas, souvent pris avec ses « collègues » de quart.

 

« Une fois chauffée, on verse l’eau bouillante dans un gros thermos, et en deux-trois pressions, on remplit sa gamelle avec le plat lyophilisé, ça évite de se brûler. Et comme le thermos garde l’eau chaude pendant six heures, ça permet d’économiser du gaz » Martin Keruzoré.

 

SODEBO, « L’INNOVATION DANS LE SANG »

Depuis une quinzaine d’années, Sodebo a développé spécialement pour Thomas Coville une gamme de plats lyophilisés. Explication par Samuel Guyomard, responsable R&D : « Au début de notre collaboration, nous avons vite identifié que l’alimentation était un vrai sujet pour Thomas, qui pouvait perdre jusqu’à 10 kilos sur un tour du monde. Nous avons alors mis tout notre savoir-faire à son service, en co-développant, avec Martine Moussard et lui, des plats adaptés à ses goûts et à ses besoins énergétiques, à savoir des portions de 500 grammes riches en protéines et glucides. La gamme s’est construite petit à petit. » Un vrai challenge pour l’entreprise, dont le cœur de métier reste les produits traiteurs frais :

 

« Le défi est passionnant, parce nous avons l’innovation dans le sang. Thomas est toujours dans la recherche de la performance, ce travail collaboratif y contribue et cela n’a fait que renforcer nos liens avec lui » Samuel Guyomard

 

Source et plus d’informations : https://tropheejulesverne.sodebo.com/actualites/nourir-8-marins-trophee-jules-verne/

THOMAS COVILLE ET LE TROPHÉE JULES VERNE : 30 ANS D’HISTOIRE(S)

Cet hiver, Thomas Coville s’élancera sur une tentative de record de tour du monde en équipage : le Trophée Jules Verne. Si c’est la première fois qu’il endosse le rôle de chef d’équipe, ce défi a ponctué sa carrière de marin depuis sa genèse. 

 

L’HISTOIRE DÈS LE DÉBUT
1991 ; Florence Arthaud et Titouan Lamazou créent l’association du Trophée Jules Verne, Thomas Coville a 23 ans. S’il ne baigne pas encore professionnellement dans voile, lui aussi a été touché par les grandes épopées modernes, le premier Vendée Globe, la Route du Rhum… . En 1993, quand l’occasion se présente à lui de rejoindre l’équipe de Bruno Peyron qui prépare la première tentative, il saisit l’opportunité. S’il restera à terre, remplaçant pour cette fois, il a bien contracté le virus de la course au large et la passion des records.

 

Quand je ne pars pas sur le premier Trophée Jules Verne, je suis en larme sur le bateau accompagnateur. Là une main se pose sur mon épaule, de dos, qui me dis « T’inquiète pas, t’en fera d’autres des tours du monde ». J’ai repoussé cette main visionnaire, et pourtant effectivement… J’en ai fait d’autres des Tours du Monde !

 

1997 : LE PREMIER TOUR AVEC KERSAUZON
Au début du mois de mars 1997, lorsque qu’Olivier de Kersauson et son équipage s’élancent sur une nouvelle tentative de record autour du Tour du Monde, la saison est déjà bien avancée et l’hiver austral installé. Dans les mers du sud, les icebergs en vue ne sont pas rares, mais l’équipage continue sa route coute que coute pour asseoir son avance.
« C’était une aventure, une épopée digne d’un western. Mais on a eu froid comme jamais ! » raconte Thomas dont c’est alors le premier tour du monde. Il a cependant la chance d’avoir pour skipper un marin aguerrit, qui mène ses hommes à la victoire malgré les caprices de la météo et de multiples pannes électroniques. Après 71 jours, 14 heures et 22 minutes de huis-clôt, un jour de Mai, « je me vois arrivant à Brest avec cette foule immense »… De quoi être grisé !

 

2010 : LA VALEUR DE L’EXPÉRIENCE AVEC CAMMAS
13 ans se passent avant que Thomas, qui navigue désormais sous les couleurs de Sodebo, rejoigne l’équipage de Franck Cammas pour un nouveau projet Jules Verne. Déçu d’une tentative de record en solitaire autour du monde manquée de peu, il saisit l’opportunité de relever un nouveau défi. Après le violent coup d’arrêt de sa tentative deux ans plus tôt (chavirage), le skipper Groupama a aussi très envie de retourner en découdre.
La météo sera capricieuse et tout au long du parcours, le trimaran de Franck Cammas surfera sur le fil, entre avance et retard sur le détenteur du record. Tout se dénouera dans l’Atlantique Nord, où les 10 hommes franchissent la ligne en vainqueur, avec la satisfaction d’avoir fait passer le tour sous la barre symbolique des 50 jours.

21/03/10-Arrivée à brest de Groupama 3 pour le record trophée Jules Verne, Battu en 48 jours,7 heures,44 minutes et 52 secondes

2020-21 : LA CASQUETTE DE SKIPPER POUR COVILLE
Cet hiver, c’est la barre des 40 jours qu’il faudra effleurer ou faire tomber pour battre le record et remporter le Trophée Jules Verne. Par deux fois vainqueurs comme équipier, Thomas Coville y retourne aujourd’hui à la tête de son propre équipage. Parmi eux, ils sont plusieurs à avoir déjà tenté l’aventure. Ils ont tous en tête les images de Bruno Peyron ou Olivier de Kersauson et de leurs compagnons de fortune… Et l’envie d’inscrire eux aussi leurs noms au tableau d’honneur.

Plus d’informations et source : https://tropheejulesverne.sodebo.com/actualites/thomas-coville-et-le-trophee-jules-verne-30-ans/

Thomas Coville pulvérise le record du tour du monde

Ce dimanche, Thomas Coville, à la barre de son Ultim Sodebo, a pulvérisé le record du tour du monde à la voile en solitaire détenu depuis 2008 par Francis Joyon, actuellement en course pour le Trophée Jules Verne. 

©Sodebo
©Sodebo

 

En 2008, Francis Joyon bouclait son tour du monde en 57 jours 13h et 34 min. Ce dimanche, un peu après 18h, Thomas Coville s’est offert un splendide cadeau de Noël en améliorant ce record de plus de 8 jours. Le navigateur breton a franchi la ligne au large d’Ouessant après 49 jours 3h 7 min et 38 secondes passés en mer. Après trois tentatives en 2008, 2010 et 2011, la quatrième aura donc été la bonne pour le Coville qui, depuis 2014, navigue sur l’ancien bateau d’Olivier de Kersauson.

L’émotion était vive pour le marin rennais un peu avant de signer cet exploit.

 

 

Francis Joyon, engagé dans une tentative du Trophée Jules Verne, a tenu à féliciter Coville : « Thomas signe un superbe chrono, au terme d’un tour parfaitement négocié. Bravo à lui. Bravo pour sa performance et pour sa persévérance. Il place, avec ce bateau plus grand et plus toilé que ne l’était mon trimaran IDEC, la barre très haute. Il faudra à l’avenir beaucoup de réussite pour battre ce chrono en enchainant sans transition les systèmes météos ainsi que Thomas a su le faire. Nous ne sommes que trois, avec Ellen, a avoir bouclé ce tour du monde en multicoques et sans escale, et savons quel engagement extrême il a fallu a Thomas pour venir au bout de cette magnifique performance ».

Ce nouveau record sera difficile à battre, notamment pour François Gabard qui devrait s’y frotter l’hiver prochain.

Isabelle Trancoen

Thomas Coville en un temps record au Cap Horn

Jeudi 8 décembre 2016 à 2h20 (heure française), Thomas Coville, skipper du trimaran Sodebo Ultim’, a franchi le Cap Horn avec 4 jours 59 minutes d’avance sur le temps de Francis Joyon, détenteur du record autour du monde en solitaire depuis 2007.
©Sodebo
©Sodebo

 

Record de la traversée du Pacifique en solitaire

C’est la première fois qu’un marin solitaire traverse l’Océan Pacifique aussi vite. Thomas Coville signe ce matin un nouveau record de vitesse, celui de la traversée du Pacifique en solitaire en 8j 18h 28m 30s (sous réserve d’homologation et de ratification par le WSSRC – World Sailing Speed Record Council).

A une moyenne de 25.8 nœuds, il a parcouru les 5429 milles – soit 10 064 km de cet océan.

Pour aller de la pointe sud de la Tasmanie au Cap Horn, le skipper de Sodebo Ultim’ n’aura mis que 10 min de plus que Orange II, le catamaran de presque 40 mètres de Bruno Peyron qui, en 2005, avait mis 8 jours et 18 heures avec 14 hommes à bord. Et 39 minutes de moins que Groupama 3 en 2010 avec 10 hommes à bord dont Thomas Coville.

Ouessant – Cap Horn à vitesse grand V : un nouveau temps de référence

Parti le dimanche 6 novembre de Ouessant, Thomas Coville aura mis 31 jours 11 heures 30 min 8 sec pour doubler le dernier des trois grands caps du tour du monde à la voile après le Cap de Bonne Espérance et le Cap Leeuwin au Sud de l’Australie.

Avec une vitesse moyenne sur l’eau de 25.33 noeuds, le skipper de Sodebo Ultim’ établit un nouveau temps de référence en solitaire entre Ouessant et le Cap Horn. Il a parcouru 19142 milles depuis le départ – soit 35 450 km. En ligne droite, il lui reste 7000 milles jusqu’à Ouessant. Pour battre le record de Francis Joyon, il doit être de retour à Brest avant le 3 janvier 2017 à 4h 23 min 57 secondes (heure française).

 

Source : www.sodebo.com

 

Thomas Coville en quête d’un nouveau record

Le monde de la voile est en pleine ébullition ce week-end. Entre le départ de la 8ème édition du Vendée Globe et l’équipage d’Idec Sport de Francis Joyon en attente d’un créneau pour s’élancer dans le Trophée Jules Verne, Thomas Coville est lui aussi sur le départ à la barre de son multicoque Sodebo. Le navigateur breton espère partir dimanche pour tenter de battre le record du Tour du Monde en Solitaire.

©Sodebo
©Sodebo

 

En code orange depuis jeudi, l’équipe de Sodebo Ultim’ est passé en code vert, ce samedi, pour tenter de battre le record du Tour du Monde en Solitaire. Cela veut dire un départ potentiel dans 24H, soit dimanche 6 novembre. Thomas a prévu de quitter le port du Château de Brest demain matin vers 8H.

Côté météo et routage, pour la première partie du parcours jusqu’à l’Equateur, la tendance est à un très bon départ avec une trajectoire quasi rectiligne permettant de rejoindre l’Equateur en un peu plus de 5 jours. La suite dans l’Atlantique Sud offre également la possibilité d’un bon temps de passage au Cap de Bonne Espérance.

Pour rappel, le record du tour du monde à la voile en solitaire est détenu depuis 2008 par Francis Joyon (57 jours, 13 heures et 34 minutes).

 

Source : www.sodebo.com