« TROPHÉE JULES VERNE, L’EXTRAORDINAIRE RECORD »

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Créé par des marins pour des marins en 1992, le Trophée Jules Verne est un impressionnant défi nautique : le pari d’une circumnavigation à la voile, en moins de 80 jours, d’est en ouest, sans escale et sans assistance. Dans le sillage de Philéas Fogg, le héros du roman de Jules Verne, et sur les traces de Magellan, seules neuf équipes ont soulevé le précieux trophée.

Présentée au château-musée de Brest, l’exposition « Trophée Jules Verne, l’extraordinaire record » rend hommage aux coureurs d’océans et témoigne de la singularité de ce défi et de son trophée symbolique, œuvre d’art signée Thomas Shannon.

Le parcours construit en huit escale offre un regard transversal sur les thématiques liées à la grande aventure du Jules Verne. Il invite à l’immersion dans cette aventure humaine, où la figure du héros fait office de fil conducteur : de Magellan jusqu’aux navigateurs contemporains, en passant par Jules Verne et son célèbre personnage Philéas Fogg.

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES

28 juin 2019 – 3 janvier 2021
Musée national de la Marine
Château de Brest
Boulevard de la Marine
29200 Brest
www.musee-marine.fr

Horaires d’ouverture

Avril-septembre : tous les jours de 10 h à 18 h 30 sauf le 01/05
Octobre-mars : tous les jours de 13 h 30 à 18 h 30 sauf le mardi (hors vacances scolaires), le 25/12 et 01/01

Fermeture annuelle en janvier selon les vacances scolaires

Droits d’entrée

Plein tarif : 7* euros
Tarif réduit : 5,50* euros
Gratuit : – de 26 ans de l’UEE

* audioguide inclus,
supplément de 2 € pour les visiteurs bénéficiant de la gratuité d’entrée.

Les droits d’entrée comprennent l’accès aux collections permanentes et à l’exposition temporaire.

Plus d’informations : http://www.musee-marine.fr/content/trophee-jules-verne-lextraordinaire-record

PORTE CLOSE SUR L’ATLANTIQUE

LA TRINITE-SUR-MER, FRANCE, OCTOBER 17TH 2017: Spindrift racing (Maxi Spindrift 2) skippered by Yann Guichard from France, training for the Jules Verne Trophy 2017 attempt.

 

Depuis le 5 novembre dernier, Yann Guichard et l’équipage de Spindrift 2 sont en attente d’une fenêtre météo favorable pour s’élancer sur le Trophée Jules Verne. Et bien que le mois de novembre ait été pour le moins venté et l’Atlantique balayé par de nombreuses dépressions, aucune des conditions optimales ne s’est encore présentée pour rejoindre rapidement l’équateur. Ce 1er point de référence d’un tour du monde constitue également la seule partie du parcours où la visibilité météorologique de 7/8 jours permet de maîtriser le temps pour l’atteindre. 

Pour Jean-Yves Bernot, le routeur du maxi trimaran, « la situation est pour le moment bloquée par une circulation dépressionnaire venant des côtes américaines vers le nord de l’Europe. Ceci engendre de forts vents de sud-ouest à ouest qui privent toutes chances d’atteindre l’équateur dans des temps de course intéressants. A ceci s’ajoute une mer formée et de face, synonyme de casse-bateau. Nous sommes donc dans l’expectative d’une évolution de la météo et des conditions de navigation et espérons que les vents s’orientent bientôt dans les nord-ouest ou nord-est pour partir. »

Sans ces conditions idéales pas de départ envisagé pour l’équipage de Spindrift 2 qui se tient cependant prêt à tout changement de situation.

STAND-BY AVANCÉ POUR L’ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2

Engagé sur plusieurs circuits, le mois de novembre devait être le point d’orgue de la saison 2018 de Spindrift racing avec le championnat du monde de match racing et le début du stand-by du Trophée Jules Verne. L’épreuve de M32, initialement prévue à Shenzhen du 8 au 12 novembre, n’ayant pas lieu le team Spindrift met à bon escient ce changement de programme et avance officiellement le début de son stand-by. C’est donc à partir du 5 novembre que l’équipage du maxi trimaran, composé de 12 marins, sera en attente d’une fenêtre météo favorable pour s’élancer autour du monde et tenter d’abaisser le chrono établi par Francis Joyon en 2017 de 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes. 

 

LA TRINITE-SUR-MER, FRANCE, OCTOBER 17TH 2017: Spindrift racing (Maxi Spindrift 2) skippered by Yann Guichard from France, training for the Jules Verne Trophy 2017 attempt.

© Chris Schmid / Spindrift racing

A bord du maxi trimaran, ils seront ainsi onze équipiers à entourer Yann Guichard. Onze marins issus du collectif Spindrift constitué de 14 navigants au total : des familiers du multicoque mixant des expériences en olympisme, en match racing ou en course au large.
Les fidèles, bien sûr ! Ces marins de la première heure qui ont intégré Spindrift racing dès le début ou quasiment et qui constituent le noyau dur des navigants à régater à l’année avec Dona et Yann, soit Christophe Espagnon, François Morvan, Xavier Revil, Jacques Guichard et Erwan Israël. A ce « club des cinq » s’ajoutent les solitaires Thierry Chabagny, Sam Goodchild et Erwan Le Roux habitués à avaler les milles nautiques seuls à bord de leurs Figaro, Class40 et Multi50 respectifs. Puis viennent les moins de trente ans que sont le lyonnais Benjamin Schwartz, l’australien Jackson Bouttell et le suisse Duncan Späth. Les deux premiers comptent déjà un tour du monde victorieux avec Dongfeng race team, dans l’équipe technique en charge de l’électronique pour Benjamin et sur le pont pour Jackson qui officiait comme numéro un. Quant à Duncan, il sera le rookie de l’épreuve. Après avoir suivi avec intérêt l’aventure de sa mère, Dona Bertarelli, et de l’équipe Spindrift en 2015-2016 puis avoir fait ses armes lors de campagnes victorieuses à bord du maxi trimaran (Fastnet 2015 / Québec Saint-Malo 2016), il s’apprête à tracer son propre sillage autour du monde. Complètent ce collectif, Thierry Duprey Du Vorsent et Morgan Lagravière aux délicates places de remplaçants et Jean-Yves Bernot à l’indispensable poste de routeur à terre.

A partir du 5 novembre et une fois le maxi-trimaran amarré à Brest, tous seront sur le qui-vive, à l’affût d’un scénario météo propice à un début de tour du monde en équipage, sans escale ni assistance.  Mais d’ici-là, le team Spindrift devra faire preuve de patience.

 

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L’équipage de Spindrift 2 lors d’une préparation physique sur le Mont-Blanc © Edouard Elias / Spindrift racing

 

ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2:
Yann Guichard (skipper) voir son portrait
Erwan Israël (navigateur) voir son portrait
Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur) voir son portrait
Christophe Espagnon (chef de quart / barreur-régleur) voir son portrait
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur) voir son portrait
François Morvan (barreur-régleur) voir son portrait
Thierry Chabagny (barreur-régleur) voir son portrait
Sam Goodchild ((barreur / numéro un) voir son portrait
Erwan Le Roux (barreur-régleur) voir son portrait
Duncan Späth (barreur-régleur) voir son portrait
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un) voir son portrait
Jackson Bouttell (barreur / numéro un) voir son portrait
Thierry Duprey Du Vorsent (barreur / numéro un) voir son portrait
Morgan Lagravière (barreur-régleur) voir son portrait

Jean-Yves Bernot (routeur)

SPINDRIFT : 8000 MILLES D’ENTRAINEMENT

Mercredi 26 septembre, le maxi trimaran Spindrift 2 a fait son retour à la Trinité sur Mer, son port d’attache. Cinq jours plus tôt, l’équipage quittait les quais de Newport, Rhodes Island, où le multicoque était amarré depuis début juillet, et mettait le cap vers la Bretagne pour un second entraînement grandeur nature sur l’Atlantique. Un rendez-vous nécessaire pour l’équipage et l’ensemble du team Spindrift racing, semblable à une dernière répétition générale en prévision de la tentative de record du Trophée Jules Verne dont le stand-by débutera à la mi-novembre. 

Spindrift racing complete a Transatlantic passage to bring Spindrift 2 back home to La Trinité sur Mer.

© Chris Schmid / Spindrift racing

Avec cet aller-retour estival sur l’Atlantique, l’équipage aura ainsi cumulé environ 8000 milles nautiques d’entraînement hauturier. Deux transatlantiques que Yann Guichard a préféré privilégier à des sessions plus courtes le long des côtes européennes. « S’il fallait refaire un choix, je choisirai sans regret de faire à nouveau deux transats en configuration tour du monde. Ces douze jours de navigation hauturière ont été vraiment efficaces. Nous avons eu le temps de tester des choses, d’ajuster les quarts, de pousser le bateau, de valider une partie des nouvelles voiles et de prendre le temps de faire cela correctement. Ce qui n’aurait probablement pas été le cas lors de navigations à la journée avec tout l’aspect logistique qu’un tel bateau impose à chaque sortie et rentrée au port. Les deux transats étaient très différentes en termes de conditions de navigation avec du VMG portant (meilleur compromis vitesse/distance poussé par le vent) sur la première et pas mal de reaching (vent de travers) sur la seconde. Avoir des conditions variées et exploiter le bateau à son maximum sur de longues périodes de navigation, c’est toujours intéressant. L’équipage a ainsi pu s’habituer aux hautes vitesses et se préparer à rentrer rapidement dans le dur. Un plus quand on partira sur le Trophée Jules Verne puisque cela se fera forcément dans du vent fort. Le tour du monde reste notre principal objectif de l’année et cet aller-retour fût bénéfique pour tout l’équipage et l’équipe Spindrift racing. »

Dans les prochains jours, le multicoque noir et or sortira de l’eau pour un chantier technique afin de valider les améliorations apportées et testées au cours de ces deux traversées et en prévision du tour du monde dont le stand-by commencera le 18 novembre.
D’ici là Yann et ses équipiers continueront de s’entraîner en mer comme à terre puisqu’ils effectueront mi-octobre un stage de préparation physique et de cohésion d’équipe dans les Alpes avec une ascension du Mont-Blanc à la clé si les conditions le permettent.

Spindrift racing complete a Transatlantic passage to bring Spindrift 2 back home to La Trinité sur Mer.

Spindrift racing complete a Transatlantic passage to bring Spindrift 2 back home to La Trinité sur Mer.

© Chris Schmid / Spindrift racing