Un démarrage en dent de scie

Partis il y a 24 heures à l’assaut du Trophée Jules Verne, Francis Joyon et son équipage ont connu un départ difficile avant de trouver leur rythme de croisière, ce lundi matin, à la faveur d’un vent très favorable. Le maxi-trimaran navigue actuellement à hauteur des côtes portugaises.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

On ne peut pas dire que le départ de Francis Joyon, pour sa seconde tentative de record, se soit faite sur les chapeaux de roues. Bien au contraire. Avec Marcel Van Triest, le routeur et météorologue de la team Idec Sport, le choix a été le suivant : s’élancer malgré de faibles vents avec la perspective de bonnes conditions de navigation par la suite. Et c’est exactement ce qui s’est produit. Joyon et consort ont, dans un premier temps, été contraints de tirer de nombreux bords dans une absence de vent quasi totale. Puis, au petit matin, Eole s’est enfin réveillé pour le plus grand bonheur de l’équipage.

Le Golfe de Gascogne a ainsi été « avalé », ce qui a permis à Francis Joyon de rattraper le retard qu’il accusait au lever du jour. Après 24 heures d’effort, la Team Idec Sport accuse un retard de 182 milles sur le record établi par Loïck Peyron en 2012.

Quoi qu’il en soit, après cette première journée de mer, Marcel Van Triest se montre optimiste : « Nous envisageons un temps correct à l’Equateur, de l’ordre de 5 jours et une douzaine d’heures, nettement moins bien que lors de la tentative 2015 (5 jours et 1 heures ndlr), mais un chrono très intéressant à Bonne Espérance, de l’ordre de 13 jours et demi, avec de surcroit, la possibilité d’éviter d’aller trop sud jouer avec les zones de glaces, comme le suggéraient nos routages lors de l’examen de la fenêtre du 6 novembre ».

 

Isabelle Trancoen

Trophée Jules Verne : revivez le départ d’IDEC Sport

Dimanche 20 novembre à 21h44, Francis Joyon et ses 5 coéquipiers se sont élancés, à bord de leur maxi-trimaran Idec Sport, à la conquête du Trophée Jules Verne. Revivez en vidéo le coup d’envoi de cette grande aventure sportive et humaine que l’on vous invite à suivre sur la page actualité du site. Vous pouvez également suivre le trajet de l’équipage grâce à notre cartographie

 

 

Isabelle Trancoen

Top départ pour Francis Joyon !

Ce dimanche, un peu avant 20 heures, Francis Joyon et ses cinq hommes d’équipage ont largué les amarres qui retenaient Idec Sport au port de Brest pour rejoindre la ligne de départ du Trophée Jules Verne entre Ouessant et le cap Lizard. A 22h14, les six hommes ont franchi la ligne de départ. Le chrono est désormais enclenché pour le trimaran Idec Sport qui va tenter d’améliorer le record établi par Loïck Peyron en 2012.

©Jacques vapillon
©Jacques vapillon

 

Pressés d’en découdre après avoir dû renoncer par deux fois à s’élancer, ce commando de marins a choisi d’aller chercher les vents favorables générés de l’autre côté d’un centre dépressionnaire. Un système météo qu’ils vont devoir traverser sur une cinquantaine de milles environ avant de toucher le puissant souffle de secteur nord qui leur donnera le tempo dans le début de sa conquête de record de vitesse absolue autour du monde. Les six hommes du bord devraient couper la ligner vers minuit, une heure du matin.

Un long suspense

Partira, partira pas ? Et partira quand ? En code vert depuis le début de la matinée, Francis Joyon, en liaison constante avec Marcel van Triest, routeur d’IDEC SPORT, restait ce dimanche après-midi autant sur le qui-vive que dans l’expectative quant à ses chances réelles de rejoindre avec son équipage la ligne de départ du Trophée Jules Verne. La faute à une situation météo incertaine, qui a néanmoins laissé la porte ouverte à une opportunité que le skipper du trimaran de 31 mètres n’a pas voulu laisser s’échapper.

« La situation météo du départ n’est pas forcément évidente dans la mesure où il nous fait d’abord progresser dans des vents légers avant de couper la ligne. Mais on part parce qu’on se dit qu’il vaut mieux essayer que de ne pas essayer, d’autant qu’une fois cette difficulté météo de pré-départ franchie, le reste de la situation météo se présente bien. Il y a un beau raccord possible avec l’Atlantique Sud avec un front qui se détache du Cabo Frio au Brésil qui, dès lors où on arrive à l’attraper, pourrait nous mener dans des temps raisonnables pour notre tentative au cap Bonne Espérance », explique Francis Joyon avant de quitter le ponton.

« On est toujours content de partir naviguer, même si là c’est un peu spécial de partir dans un centre dépressionnaire, synonyme de petits airs. Je suis toujours partie à la chasse au record dans des vents établis. C’est une expérience, mais on est là pour apprendre et on va encore apprendre beaucoup de cette nouvelle tentative », ajoute-t-il.

Un chrono « pointu » à battre

Rappelons que pour battre le chrono de référence établi en 2012 par Loïck Peyron et treize homme d’équipage, Francis Joyon, Bernard Stamm, Alex Pella, Gwénolé Gahinet, Clément Surtel et Boris Herrmann doivent bouler la route des trois caps en moins de 45j 13h 42 mn et 53 sec. Un chrono « pointu » selon les mots du skipper d’IDEC SPORT, qui nécessite de ne surtout pas prendre du retard avant les mers du Sud pour rallier l’équateur en moins de 6 jours, et le cap Bonne Espérance entre 12 et 13 jours.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Départ imminent pour Francis Joyon

Ce dimanche, Francis Joyon et l’équipage IDEC Sport sont repassés en code vert, synonyme de départ potentiellement imminent.

©Jacques vapillon
©Jacques Vapillon

 

C’est la troisième fois depuis début novembre que la Team Idec Sport voit s’ouvrir une fenêtre météorologique favorable mais, cette fois-ci, il se pourrait bien que ce soit la bonne. Les dernières prévisions offrent en effet « 60% de chance de partir entre dimanche soir et lundi matin », estime un Francis Joyon pressé de prendre le départ.

« C’est très éprouvant d’attendre car on est sur le qui-vive, explique le navigateur. On prend la météo 4, 5, 6 fois par jour, à vérifier que l’équipage est bien disponible, prêt à rejoindre le bateau« . En repassant en code vert, Francis Joyon et ses coéquipiers (Bernard Stamm, Alex Pella, Boris Herrmann, Gwénolé Gahinet et Clément Surtel) sont de nouveau sur le pied de guerre et les prochaines indications de Marcel Van Triest, leur routeur, seront examinées de très près afin de prendre la meilleure décision et de saisir le créneau le plus propice pour établir un nouveau record de l’épreuve. Plane toutefois une « certaine inquiétude car on n’est pas certain de la météo« , précise Francis Joyon.

 

Isabelle Trancoen

Départ encore retardé pour Francis Joyon

Il espérait que les conditions météorologiques allaient lui permettre de s’élancer samedi 12 novembre. Mais la tentative de record du Trophée Jules Verne ne sera pas pour ce week-end pour l’équipage d’Idec Sport. Les dernières analyses météo de Marcel Van Triest, le routeur et météorologue de la team, n’ont en effet pas laissé entrevoir une possibilité de record au passage de l’équateur.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Si l’équipage d’Idec Sport est repassé en code rouge, il n’en reste pas moins sur le qui-vive et croise les doigts pour qu’une fenêtre météo s’ouvre enfin.

A noter que c’est la seconde fois que Francis Joyon se voit obligé de repasser en code rouge, synonyme d’absence de météo favorable dans les jours à venir.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

L’incertitude plane pour Francis Joyon

Repassés en code orange mercredi, Francis Joyon et son équipage espèrent que les conditions météorologiques leur permettront de partir à la conquête du Trophée Jules Verne ce samedi 12 novembre. Toutefois, leurs espoirs pourraient une nouvelle fois être douchés car « la situation s’est nettement brouillée sous l’effet des dernières évolutions en Atlantique Nord », explique l’équipe Idec Sport. Les prochaines heures vont être décisives.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

Voilà plusieurs jours que Francis Joyon, en concertation avec le 7ème homme à terre du bord, fait tourner les modèles météo dans tous les sens, avec le ferme espoir de saisir l’opportunité qui se dessinait de pouvoir partir demain, dans la matinée du samedi 12 novembre. Mais la situation s’est nettement brouillée sous l’effet des dernières évolutions en Atlantique Nord.
« Les derniers fichiers montrent qu’une bulle anticyclonique venue de Mauritanie va bientôt perturber le régime d’alizés, ce qui obligerait l’équipage à rallonger sa route dans l’ouest pour rallier l’équateur. Il perdrait ainsi d’entrée de jeu plusieurs heures sur le record à battre », justifie Marcel Van Triest.

L’équateur dans le viseur

Dans ces conditions, pas question de partir dans l’immédiat. Le Trophée Jules Verne exige une situation météo suffisamment fiable et stable pour rejoindre l’équateur et l’hémisphère Sud dans les temps de son chrono « pointu ». C’est la seule certitude sur laquelle peuvent compter ceux qui partent l’assaut de ce record de vitesse absolue avant de poursuivre leur course autour du monde dans un contexte plus aléatoire.

Francis Joyon, Clément Surtel, Bernard Stamm, Alex Pella, Boris Herrmann et Gwénolé Gahinet restent aux aguets et sur le qui-vive pour partir dès que les conditions voudront bien s’annoncer plus favorables pour s’engager à nouveau à relever ce défi planétaire.

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Francis Joyon et Idec Sport envisagent un départ samedi

Francis Joyon et son commando sont repassés, ce mercredi, en code orange dans leur stand-by en vue d’une nouvelle tentative contre le record du Trophée Jules Verne. Cela signifie concrètement qu’en compagnie de son routeur à terre, le Néerlandais Marcel van Triest, le skipper d’IDEC SPORT envisage sous réserve, un départ à Ouessant samedi prochain 12 novembre.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

La situation en Atlantique Nord, bien qu’en voie de dégradation, demeure favorable pour envisager de rallier l’Equateur en moins de 6 jours, et un temps en moins de 13 jours au Cap de Bonne espérance semble, à l’heure où nous écrivons ces lignes, envisageable. Francis Joyon et Marcel van Triest continuent d’observer l’évolution des grands systèmes météo en Atlantique et vont jour après jour affiner leurs analyses jusqu’à confirmer, ou infirmer, la possibilité d’un départ samedi.

Après être dimanche dernier 6 novembre revenu en code rouge, suite à l’entre-ouverture d’une intéressante fenêtre météo en Atlantique, toute l’équipe du maxi trimaran IDEC SPORT, Alex Pella, Gwénolé Gahinet, Boris Herrmann, Bernard Stamm et Clément Surtel, basculent de nouveau aujourd’hui en mode pré-départ, soit en code orange, synonyme d’un possible envol samedi pour un tour du monde. Marcel van Triest précise qu’un départ samedi prochain offrirait une intéressante configuration de navigation en Atlantique Nord, avec la possibilité de rejoindre l’équateur en moins de 6 jours, un chrono tout à fait respectable si l’on considère que la descente se fera au plein vent arrière, allure peu propice aux très grandes vitesses à bord d’un géant des mers tel IDEC SPORT. La situation en Atlantique sud, problématique la semaine dernière, semble évoluer doucement dans le sens souhaité, avec la remontée de l’anticyclone de Sainte Hélène.

Plus que jamais en alerte, bateau et avitaillement prêts, toute l’équipe d’IDEC SPORT demeure donc suspendue aux analyses pluri-journalières de Marcel et de Francis. A suivre…

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Départ reporté pour Francis Joyon et Idec Sport

Alors qu’il espérait pouvoir s’élancer dimanche dans sa seconde tentative du Trophée Jules Verne, Francis Joyon a été contraint de modifier ses plans, ce samedi. En cause, les conditions météorologiques défavorables dans l’Atlantique sud qui ne lui permettraient vraisemblablement pas d’établir un nouveau record de l’épreuve. Dans les starting-blocks, à Brest, depuis vendredi, Joyon et son équipage gardent cependant espoir car une amélioration pourrait se dessiner en début de semaine prochaine. 

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

« Les conditions en Atlantique Nord sont quasi idéales, mais nos routages nous voient arriver à Bonne Espérance avec un jour et demi, voire deux jours de retard sur le record », explique Francis Joyon, un tantinet déçu de ne pas saisir l’établissement entre Ouessant et l’Equateur de ce vent forcissant de Nord, puis Nord-Ouest, propice à le propulser en 5 jours jusqu’au parallèle Zero. « L’anticyclone de Sainte Hélène est actuellement positionné très bas, ce qui nous obligerait à plonger très sud pour bénéficier de vents portants. Une stratégie coûteuse en distance parcourue, et surtout très risquée compte tenu de la présence importante de glaces en ces latitudes. »

IDEC SPORT, parfaitement au point ainsi qu’en témoigne la belle sortie d’entrainement réalisée hier,  repasse donc en code rouge et ne profitera pas demain des belles conditions de glisse au portant qui vont pousser à belle allure les concurrents du Vendée Globe vers le cap Finisterre et les alizés Portugais. « Nous allons regarder partir les copains, en espérant une évolution favorable en Atlantique Sud pour, peut-être, partir dès mercredi soir dans des conditions intéressantes. Ma terreur est de voir s’établir sur nos côtes des régimes d’Ouest Sud Ouest dont on sait qu’il peuvent perdurer longtemps, et prolonger indéfiniment notre stand by… »

 

Source : www.idecsport-sailing.com

Francis Joyon espère un départ dimanche

Arrivés vendredi après-midi à Brest, Francis Joyon et son équipage du maxi-trimaran Idec Sport espèrent que les conditions leur seront favorables pour un départ dès ce dimanche à la conquête du Trophée Jules Verne. Avant de s’élancer dans cette seconde tentative du record du tour du monde à la voile en équipage et sans assistance, le navigateur d’Eure-et-Loir va scruter de près, ce samedi, les prévisions météorologiques. Les prochaines heures vont être déterminantes.

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

« Pour la date de départ, je dirais qu’on a une probabilité de 40% pour pouvoir partir dimanche, a déclaré Francis Joyon, vendredi, dans les colonnes de Ouest France. On n’a pas de certitudes pour partir rapidement, mais le bateau est en place. On a mis quatre heures pour venir de La Trinité, le bateau allait très vite, on est monté à 37 nœuds donc ça c’est vraiment satisfaisant ».

De la vitesse, il en faudra au maxi-trimaran Idec Sport pour espérer battre le record réalisé en 2011 par Loïck Peyron à la barre de Banque Populaire (45 jours, 13 heures et 42 minutes).

Une bonne dose de confiance

Pour rappel, en 2015, Francis Joyon s’était déjà lancé dans une première tentative du Trophée Jules Verne mais il avait échoué franchissant la ligne d’arrivée à Ouessant en 47 jours, 14 heures et 47 minutes. Cette fois-ci, Joyon et son équipage ont affiché une détermination sans borne et sont bien décidés à inscrire leurs noms au palmarès de l’épreuve.

« On sait que ce sera un défi difficile, a confié il y a 24 heures Francis Joyon dans Ouest France. Le temps qui a été réalisé est assez fabuleux, mais on sait aussi qu’on a une chance de réussite parce qu’on s’est entraîné, on a un bon bateau, on est une bonne équipe ».

Reste maintenant à l’équipage d’Idec Sport de prier pour que le vent soit au rendez-vous dimanche.

 

Isabelle Trancoen

Francis Joyon est dans les starting-blocks

L’heure du départ approche pour Francis Joyon et l’équipage du maxi-trimaran Idec Sport. Ce jeudi, le code orange, signal d’alerte défini par Joyon pour indiquer une opportunité météo favorable au déclenchement sous 5 jours d’une tentative dans le Trophée Jules Verne, a été déclenché. Ce vendredi, Idec Sport va rallier Brest afin de se tenir prêt à s’élancer pour ce tour du monde à la voile en équipage et sans escale. Le départ pourrait être donné à partir de dimanche soir, à Ouessant. 

©Mer et Média / Idec Sport
©Mer et Média / Idec Sport

 

« Une bonne configuration météo se présente à nous avec un vent orienté majoritairement au nord pour une vingtaine de noeuds, explique Francis Joyon. Idéal pour dégolfer rapidement et rallier l’équateur avec un seul empannage, dans un temps très proche de celui réalisé l’an passé lors de notre tentative« . Idec Sport avait, on s’en souvient, signé la deuxième meilleure performance de l’histoire sur le tronçon Ouessant-équateur, en 5 jours, une heure et 52 secondes, soit onze heures de mieux que le tenant du titre, Banque Populaire V, skippé par Loïck Peyron.

« L’incertitude réside néanmoins dans l’évolution de l’anticyclone de Sainte-Hélène, précise Francis Joyon. Il est à l’heure actuelle situé très sud, bloquant la route vers de cap de Bonne Espérance et l’océan Indien. Il nous faudrait plonger très sud pour le contourner. Nous allons donc rallier Brest dès demain tout en continuant à surveiller l’évolution de la météo en Atlantique sud, sachant que l’Atlantique nord se montre pour l’heure très favorable« .

Tout l’équipage (Bernard Stamm, Gwénolé Gahinet, Alex Pella, Clément Surtel), à l’exception de l’Allemand Boris Herrman retenu en Allemagne, est sur le pont et profitera du convoyage vers Brest pour reprendre ses marques. « Bernard finalisera l’avitaillement une fois à Brest, et si le scénario de départ se confirme, et que la situation en Atlantique sud s’améliore, nous pourrions franchir la ligne de départ dimanche en soirée, conclut un Francis Joyon qui ne masque pas son impatience de partir. La job-list des détails à peaufiner est terminée, on a bien allégé le bateau et le temps semble venu de nous lancer dans cette grande et belle aventure« .

 

Source : http://www.idecsport-sailing.com/