Vendée Finish: analysis by Robin Knox-Johnston before Armel Le Cléac’h hit the finish line

Email message from Robin Knox-Johnston (January 17, 2017) regarding the strategy of Alex Thomson and Armel Le Cléac’h.

The Sir Peter Blake Trust Collection / Alan Sefton. Photo Henri Thibault © Agence DPPI
The Sir Peter Blake Trust Collection / Alan Sefton. Photo Henri Thibault © Agence DPPI

 

“We have one of the most exciting finishes to an ocean race since Ariel and Taeping in 1866, or Mike Birch and Malinovsky in the first Route de Rhum in 1978.   Alex’s VMG indicates he will win as it stands at the moment, and he is closing in every new report (I will be glad when it is over so I can get some sleep). […]

The Biscay High Pressure system is the Joker.  Is Armel right to head more for the finish line, and lose out on VMG now but rely on being closer when the wind comes on the nose, or is Alex right to maintain a much better speed but give himself more ground to cover, perhaps with a better wind. It depends on when he has to make the final tack for the finish line.  This is going to be the decider, and if he holds course, Alex will have a greater distance to sail, but maybe at faster speed.  It will all depend on what the winds do tomorrow evening.

Utterly fascinating.
One thing is for certain, the Fat Lady ain’t sung yet!”

 

Robin Knox-Johnston 

Vendée Globe: Une victoire et un record pour Le Cléac’h

Ce jeudi, à 16h37, Armel Le Cléac’h a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée du Vendée Globe. Le marin breton, à bord du monocoque Banque Populaire VIII, a bouclé son tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes. Outre cette belle victoire, obtenue après deux deuxièmes places en 2009 et 2013, Armel Le Cléac’h s’offre également un nouveau record dans l’épreuve. Record qui était auparavant détenu par François Gabart.

©Vendée Globe
©Vendée Globe

 

Jamais deux sans trois est une maxime dont Armel Le Cléac’h n’avait vraisemblablement pas envie d’entendre parler. Après deux places de second, il a pris le départ du Vendée Globe, le 6 novembre dernier, avec la ferme envie d’inscrire enfin son nom au palmarès de cette course en solitaire autour du globe. Son voeux a été exhaucé ce jeudi après un peu plus de 74 jours de mer.

Cette victoire tant espérée, c’est celle d’un homme qui, pendant deux ans, a travaillé d’arrache-pied avec son équipe pour mettre au point le monocoque idéal pour relever cet incroyable défi. Cette victoire, c’est aussi celle d’un marin qui, pendant deux mois et demi, a tout donné, de jour comme de nuit, par toutes les conditions climatiques et de navigation.

Un bolide nommé Le Cléac’h

Parti des Sables d’Olonnes avec le statut de favori, Armel Le Cléac’h a rapidement pris les commandes de la course … avec Alex Thomson (Hugo Boss) dans son sillage. Pendant 74 jours, les deux marins se sont livrés une bataille acharnée. Véritable bolide dans les océans du Sud, Le Cléac’h a franchi le Cap Horn en tête avec plus de 800 milles d’avances sur son principal rival, avant de faire face à des conditions un peu moins favorables lors de sa remontée dans l’Atlantique.

Depuis quelques jours, moins de 100 milles séparaient les deux hommes, laissant un suspense intense quant à l’issue de la course. Mais c’est finalement Armel Le Cléac’h que les nombreux marins venus saluer le vainqueur ont accueilli dans une ambiance chaleureuse malgré un froid saisissant au large de la Vendée.

L’émotion, ce jeudi, est bien évidemment intense et le skipper de Banque Populaire VIII n’a pu retenir quelques larmes de joie: « Je ne me rends pas trop compte de ce qu’il m’arrive, c’est génial ! (…) Je me suis battu à chaque mille« . Avant d’ajouter au sujet d’Alex Thomson dont l’arrivée est prévue cette nuit: « Il a fait une très belle course, c’est un concurrent redoutable« .

 

Isabelle Trancoen