Toujours lancé à pleine puissance, IDEC SPORT a doublé au cœur de la nuit, à 4h47 (heure française) après 12 jours et 19 heures, la longitude du cap de Bonne Espérance, la première des trois grandes marques géographiques jalonnant sa chasse au Trophée Jules Verne. Propulsé à l’avant d’un système dépressionnaire, Francis Joyon et son équipage, pied au plancher et tête dans la guidon, maintiennent une cadence folle, comme en témoigne le joli score de 879 milles parcourus à 36,6 nœuds de moyenne sur les dernières 24 heures. Décoiffant !
Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour la bande d’IDEC SPORT. Depuis qu’ils ont fait leur entrée sous les latitudes australes, il y a tout juste 48 heures, Francis Joyon, Alex Pella, Bernard Stamm, Gwénolé Gahinet, Clément Surtel et Sébastien Audigane explosent les compteurs du bord dans des conditions idéales pour abattre les milles à un train d’enfer.
À l’attaque, les six marins se succédant à la barre ont entamé une course de vitesse pure avec les systèmes météo du Grand Sud. Dans cette échappée océanique, ils font un retour en force dans leur course poursuite contre le chronomètre, affichant la meilleure progression journalière de l’histoire du Trophée Jules Verne (879 milles contre 811 milles pour Banque Populaire V, en 2012).
Pointés au cap de Bonne Espérance après 12 jours 19 heures et 28 minutes de mer depuis le départ de Brest, ils concèdent aujourd’hui moins d’une journée de retard (21h et 40mn) face au détenteur de ce record planétaire, Banque Populaire V mené par Loïck Peyron. Un écart qui, depuis hier, se réduit à vitesse grand V à mesure qu’IDEC SPORT accélère dans des conditions favorables et un angle de vent idéal pour parcourir de longues distances à une vitesse moyenne de l’ordre de 35 nœuds ! De quoi permettre au trimaran rouge et gris de faire une entrée fracassante dans l’Océan Indien. C’est à 6h41, ce jeudi matin, que l’équipage passait la latitude du cap des Aiguilles, matérialisant l’entrée dans cet océan. Sous la grisaille de ces contrées froides et hostiles, il fonçait à 40 nœuds.
Source : www.idecsport-sailing.com