Email message from Robin Knox-Johnston (January 17, 2017) regarding the strategy of Alex Thomson and Armel Le Cléac’h.
“We have one of the most exciting finishes to an ocean race since Ariel and Taeping in 1866, or Mike Birch and Malinovsky in the first Route de Rhum in 1978. Alex’s VMG indicates he will win as it stands at the moment, and he is closing in every new report (I will be glad when it is over so I can get some sleep). […]
The Biscay High Pressure system is the Joker. Is Armel right to head more for the finish line, and lose out on VMG now but rely on being closer when the wind comes on the nose, or is Alex right to maintain a much better speed but give himself more ground to cover, perhaps with a better wind. It depends on when he has to make the final tack for the finish line. This is going to be the decider, and if he holds course, Alex will have a greater distance to sail, but maybe at faster speed. It will all depend on what the winds do tomorrow evening.
Utterly fascinating.
One thing is for certain, the Fat Lady ain’t sung yet!”
Des alizés et ça repart ! Depuis hier, IDEC SPORT est parvenu à laisser le Pot au Noir, très entendu sur plusieurs centaines de milles, dans son sillage. À la faveur d’une route radicale, audacieuse mais fructueuse à l’ouest, Francis Joyon et ses hommes, qui n’ont jamais été arrêtés, en ont donc désormais fini avec l’ultime obstacle météorologique – et pas des moindres -, à franchir sur la route du tour du monde.
Place désormais à une navigation dont le rythme promet de monter crescendo à mesure qu’ils vont se rapprocher des côtes bretonnes dans les vents portants d’un système dépressionnaire. Un flux puissant qui doit les propulser vers la ligne d’arrivée du Trophée Jules Verne, où les six marins sont attendus à l’horizon des quatre prochains jours.
« Ultra motivés »
Dernier dimanche en mer. Ce matin, après 37 jours de course depuis le départ de Brest, l’équipage d’IDEC SPORT a retrouvé des vitesses stabilisées à 26-28 nœuds qui lui permettent d’allonger la foulée, au près dans des alizés d’est-nord-est bien établis. En approche de la latitude du Cap Vert et alors qu’il lui reste 2 700 milles à parcourir, il entame le dernier tronçon de son parcours planétaire, dans les meilleures dispositions possibles : paré à lâcher les chevaux dans un sprint final annoncé à la hauteur de la course de vitesse menée jusqu’ici face au chronomètre, avec de nombreux et beaux records intermédiaires à la clé.
« Cette dernière semaine nous a paru interminable, sans doute à cause des vitesses faibles. Nous n’avons plus l’habitude de naviguer à des vitesses normales, » confie dans un message Sébastien Audigane. « Heureusement, c’est reparti. Nous serons bientôt dans des vents portants et forts nous finirons par une belle partie de glisse vers Ouessant. Nous sommes ultra motivés, » ajoute-t-il en substance, à l’entame d’un ultime run de vitesse pure pour rejoindre les côtes bretonnes à grandes enjambées…
La bande à Joyon en route pour Ouessant ! 3 000 milles d’Atlantique ne la séparent plus désormais de la ligne d’arrivée d’Ouessant, que le vaillant maxi-trimaran IDEC SPORT devrait rejoindre jeudi prochain dans la matinée. Au menu des prochains jours ; deux journées au près dans l’alizé de nord-est, et trois jours très toniques, au portant, vers les frimas de la Bretagne. Francis Joyon, Clément Surtel, Sébastien Audigane, Alex Pella, Bernard Stamm et Gwénolé Gahinet laissent sans regret un pot au noir singulièrement difficile, non tant par sa virulence que par l’ampleur des calmes reconstitués sur plusieurs centaines de milles très loin dans l’ouest. Son contournement, certes laborieux, n’a cependant jamais contraint IDEC SPORT à l’arrêt total et le grand trimaran n’aura jamais eu à subir la violence des éléments.
« Nous n’avons au final jamais été arrêtés. » Francis Joyon loue avec son honnêteté coutumière la clairvoyance de son conseiller météo à terre, le néerlandais Marcel van Triest partisan, il y a un peu plus de deux jours, d’une route radicale dans l’ouest, pour éviter l’immense zone de calme étendue sur la route au niveau de l’équateur. « Nous avons pu faire route au nord, à petite vitesse, sans subir la violence des orages que nous avons connue lors de nos récents passages » poursuit Joyon. « Un dernier petit grain ce matin et depuis, nous entrevoyons le ciel bleu, et le flux de nord-est s’installe franchement. »
Sur une mer toujours plate et bien ordonnée, IDEC SPORT se déhale rapidement, au plus près du vent qui va rapidement adonner, tourner sur la droite du bateau et faciliter d’heure en heure les gains sur la route directe. « Nous avons depuis près d’une semaine, quelque peu perdu l’habitude des très hautes vitesses » soupire Sébastien Audigane. « Il nous tarde de renouer avec des performances similaires à celles connues dans le grand sud. » L’optimisme, doublé d’une concentration exacerbée, règnent à bord. « L’usure du matériel est bien réelle « explique Clément Surtel, véritable mémoire vivante d’un bateau qu’il connait depuis son lancement en 2005. « Nous intervenons régulièrement, par anticipation, sur la mécanique, winches et moulins à café notamment, car les 23 000 milles déjà parcourus sur le fond laissent des traces. »
La chaleur tropicale qui a la nuit encore, quelque peu entravé le bon repos des marins, va très rapidement s’effacer, signe incontestable que la France, la Bretagne et Ouessant approchent dorénavant à grand pas…
C’est à 13 heures, 28 minutes en ce vendredi 20 janvier 2017 que le maxi-trimaran IDEC SPORT a franchi l’Equateur. Francis Joyon, Sébastien Audigane, Clément Surtel, Gwénolé Gahinet, Alex Pella et Bernard Stamm signent la meilleure performance de tous les temps sur le tronçon Ouessant – Equateur après le passage aux trois grands caps (Espérance, Leeuwin et Horn) en 35 jours, 04 heures, 09 minutes. Ils améliorent de 2 jours, 22 heures et 36 minutes le précédent record détenu depuis 2012 par Loïck Peyron et le maxi trimaran Banque Populaire V.
C’est le 5ème record intermédiaire que s’adjugent Francis Joyon et ses hommes après les passages records au cap Leeuwin, en Tasmanie, à l’antiméridien et au Cap Horn.
« Cela nous était complètement sorti de l’esprit » s’exclame Francis Joyon à l’évocation de ce passage retour dans l’hémisphère nord. « Toute notre attention est focalisée sur la traversée de cette étrange Zone de Convergence Intertropicale qui nous oblige à naviguer loin à l’ouest de la route habituelle, dans le nord du Brésil. Nous contournons à petite vitesse un énorme magma anticyclonique, qui n’a pas la virulence du pot au noir, mais qui nous ralentit dans une franche pétole. La mer est très calme, le ciel est gris et il fait très chaud. Nous espérons toucher un peu de vent en fin d’après midi, pour reprendre notre marche vers la Bretagne, au près dans un premier temps, puis aux allures de plus en plus débridées pour terminer, nous l’espérons, à toute allure après les Açores… »
Ce jeudi, à 16h37, Armel Le Cléac’h a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée du Vendée Globe. Le marin breton, à bord du monocoque Banque Populaire VIII, a bouclé son tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance en 74 jours, 3 heures, 35 minutes et 46 secondes. Outre cette belle victoire, obtenue après deux deuxièmes places en 2009 et 2013, Armel Le Cléac’h s’offre également un nouveau record dans l’épreuve. Record qui était auparavant détenu par François Gabart.
Jamais deux sans trois est une maxime dont Armel Le Cléac’h n’avait vraisemblablement pas envie d’entendre parler. Après deux places de second, il a pris le départ du Vendée Globe, le 6 novembre dernier, avec la ferme envie d’inscrire enfin son nom au palmarès de cette course en solitaire autour du globe. Son voeux a été exhaucé ce jeudi après un peu plus de 74 jours de mer.
Cette victoire tant espérée, c’est celle d’un homme qui, pendant deux ans, a travaillé d’arrache-pied avec son équipe pour mettre au point le monocoque idéal pour relever cet incroyable défi. Cette victoire, c’est aussi celle d’un marin qui, pendant deux mois et demi, a tout donné, de jour comme de nuit, par toutes les conditions climatiques et de navigation.
Un bolide nommé Le Cléac’h
Parti des Sables d’Olonnes avec le statut de favori, Armel Le Cléac’h a rapidement pris les commandes de la course … avec Alex Thomson (Hugo Boss) dans son sillage. Pendant 74 jours, les deux marins se sont livrés une bataille acharnée. Véritable bolide dans les océans du Sud, Le Cléac’h a franchi le Cap Horn en tête avec plus de 800 milles d’avances sur son principal rival, avant de faire face à des conditions un peu moins favorables lors de sa remontée dans l’Atlantique.
Depuis quelques jours, moins de 100 milles séparaient les deux hommes, laissant un suspense intense quant à l’issue de la course. Mais c’est finalement Armel Le Cléac’h que les nombreux marins venus saluer le vainqueur ont accueilli dans une ambiance chaleureuse malgré un froid saisissant au large de la Vendée.
L’émotion, ce jeudi, est bien évidemment intense et le skipper de Banque Populaire VIII n’a pu retenir quelques larmes de joie: « Je ne me rends pas trop compte de ce qu’il m’arrive, c’est génial ! (…) Je me suis battu à chaque mille« . Avant d’ajouter au sujet d’Alex Thomson dont l’arrivée est prévue cette nuit: « Il a fait une très belle course, c’est un concurrent redoutable« .
Francis Joyon et ses hommes s’apprêtent à aborder, le passage hautement symbolique, de l’Équateur, probablement demain matin à l’aube, en un temps de course toujours aussi remarquable d’un peu moins de 35 jours depuis le départ d’Ouessant, soit plus de trois jours de mieux que l’actuel temps de référence établi en 2012 par Loïck Peyron sur Banque Populaire V, en 38 jours, 2 heures, 45 minutes et 48 secondes.
L’Atlantique sud si redouté aura ainsi demain matin été négocié dans son intégralité et de fort belle manière par les Joyon, Surtel, Pella, Audigane, Gahinet et Stamm. Durement secoués par une dépression très creuse au large de l’Uruguay, les marins d’IDEC SPORT ont su contourner, toujours avec de la vitesse, le plus fort du vent pour accrocher, après un épisode de lente transition, des alizés de sud est suffisamment stables et établis pour permettre d’allonger la foulée vers l’Équateur. IDEC SPORT a ainsi parcouru en deux jours près de 1 300 milles, avec confort et facilité, au portant toutes voiles dehors, avec de longs instants de glisse au soleil. « On se fait bien plaisir à la barre » souligne Bernard Stamm, « Mais nous n’avons pour autant rien changé à notre système de quart, l’idée étant de donner le meilleur de notre concentration et d’éviter de tomber dans une routine assoupissante. »
IDEC SPORT déborde ainsi avec facilité la corne du Brésil, laissant Recife et les îles enchanteresses de Fernando da Noronha dans son sillage. L’avenir immédiat pour Joyon et ses hommes s’appelle « pot au noir » et une vaste manœuvre de contournement est d’ores et déjà entamée. « Nous surveillons avec l’aide de notre routeur Marcel van Triest une grosse bulle anticyclonique en circulation sur notre route », explique Francis. « Nous allons devoir la contourner par l’ouest, en rallongeant notre route vers les 36 degrés de longitude ouest » Plus que jamais, le bon enchainement des systèmes météos est la clé du succès de cette entreprise planétaire ; « Il y aura une pause de transition à bien négocier du côté des Canaries, et il ne faut pas que nous nous y présentions en retard sous peine de rater le bon wagon vers Ouessant. »
Pot au noir, anticyclone des Açores, la partie si bien engagée contre le record du Trophée Jules Verne se nourrit de péripéties qui gardent Joyon et son formidable équipage sous pression permanente, et ce, jusqu’au franchissement de ligne d’arrivée prévu d’ici encore une petite semaine…
Moins de 1000 milles, c’est la distance qu’il reste devant les étraves d’IDEC SPORT pour rejoindre l’hémisphère Nord. Ce mercredi matin, par 17° Sud, le grand trimaran rouge et gris poursuit son ascension de l’Atlantique au rythme de l’alizé brésilien qui lui permet de maintenir, à 25 nœuds de moyenne, une progression fluide et régulière sur la route du Trophée Jules Verne.
Après l’effort, le réconfort… Après une course de vitesse à travers les mers australes qui restera dans les annales du Trophée Jules Verne et de la course au large, la joyeuse bande d’IDEC SPORT continue sa chevauchée fantastique en direction de l’équateur. « L’alizé est orienté à l’est et la navigation est vraiment sympa. Nous progressons à 25-30 nœuds, sans être recouverts par des paquets de mer, c’est vraiment agréable. On n’oublie pas le charme du Sud, mais on apprécie le charme des tropiques », confie le skipper d’IDEC SPORT. Sur le pont, Clément Surtel et Alex Pella profitent aussi à plein régime de ces conditions de rêve qui leur apportent un peu douceur après leur cavalcade infernale aux pays des latitudes rugueuses et extrêmes. « C’est un peu les vacances. Il fait beau, on mange bien, on dort bien et là, c’est le patron qui barre », lâche, hilare, Alex Pella, dont l’éternelle bonne humeur reste, comme pour ses compagnons d’équipée sauvage, un vaillant moteur pour abattre les milles avec une efficacité rare.
Fidèles à eux-mêmes Francis Joyon et ses équipiers, pointés à 500 milles au large des côtes brésiliennes, tirent le meilleur des conditions offertes pour tracer une trajectoire optimale leur permettant de déjouer les pièges et les embûches jalonnant le reste du chemin à parcourir pour boucler la boule. Crédités, ce matin, d’un bonus de 1630 milles sur le record à battre, ils ont logiquement concédé, sur un plan purement comptable en termes de distance parcourue, un peu de terrain ces derniers jours face à leur concurrent virtuel, Banque Populaire V. Rien de plus normal à ce stade du parcours peu enclin aux grandes échappées, alors que l’écart mesuré à 4 jours et 6 heures en leur faveur au passage du cap Horn, continue de se faire et se défaire au gré des systèmes météo traversés et des inévitables accélérations et ralentissements qui en résultent sur le parcours planétaire.
À 800 milles au large des côtes brésiliennes, en approche de la latitude de Rio de Janeiro, IDEC SPORT, après 24 heures dans les calmes lancinants mais réparateurs d’une zone de transition, progresse désormais avec le souffle salvateur des alizés pour moteur.
À moins de 5000 milles de la ligne d’arrivée au large d’Ouessant et à 1500 milles de l’équateur, l’équipage semble avoir dépassé et négocié les écueils de l’Atlantique sud et fait route plein nord.
« Vers l’équateur, tranquille à 25-30 nœuds sur une mer plate. À bord, les quarts se succèdent et chacun profite d’un sommeil réparateur et des bienfaits du soleil. On en profite pour se laver, se raser et redevenir des humains à peu près normaux. Du moins, nous l’espérons…Dans quatre jours, nous franchirons l’équateur et l’enchainement pour l’hémisphère nord nous semble très bon. Pour l’instant, nous naviguons patiemment, tranquilles, sans tirer sur notre fière monture. » raconte Sébastien Audigane dans son carnet de bord à l’entame du 32ème jour de mer dans la chasse au Trophée Jules Verne.
Ciel bleu, soleil, douceur… c’est un cinquième dimanche en course totalement apaisé que l’équipage du maxi-trimaran IDEC SPORT a hier dédié à la récupération, à la vérification et au bricolage.
La traversée au petit trot d’un secteur peu venté au large du sud brésilien, tout en exigeant des hommes de Joyon réactivité et vigilance aux moindres variations du vent, a dans le fond été accueillie comme un répit bienvenu, après la brutalité de cette dépression australe qui a, en trois jours seulement, porté le grand multicoque des frimas du grand sud à la chaleur brésilienne. Les langoureuses glissades du bateau sur une mer enfin apaisée ont favorisé différentes interventions mineures sur des avaries depuis longtemps constatées, mais que la furie des éléments et de la vitesse empêchaient de réparer.
Clément Surtel, Gwénolé Gahinet, Bernard Stamm, Sébastien Audigane, Alex Pella et Francis Joyon, aux petits soins pour leur grand voilier, ont aussi profité de ces si rares moments de calme pour se reposer, dans une cabine bien tempérée et débarrassée des sifflements et fracas provoqués par la haute vitesse. Une situation appréciée de tous… tant qu’elle ne dure pas. Les hommes d’IDEC SPORT ont plus que jamais l’esprit désormais rivé sur l’équateur, et le retour à la maison. Chaque marin a individuellement et en son for intérieur lancé le compte à rebours et se réjouit de chaque mille gagné vers le nord. De nouveau à près de 20 noeuds de vitesse, IDEC SPORT met insensiblement un peu d’est dans sa route, en quête désormais des alizés de sud-est, autoroute vers l’équateur.
Le grand trimaran rouge et gris en termine ce matin avec son 31ème jour de course ; à ce même point dans sa tentative victorieuse de 2012, Loïck Peyron et l’équipage du maxi-trimaran Banque Populaire V paraient le cap Horn.
Depuis hier, IDEC SPORT a attrapé les vents soutenus d’une dépression active (jusqu’à 45 nœuds dans les rafales), lui permettant d’accélérer de nouveau la foulée pour remonter les latitudes. À l’aube du 30ème jour de course contre le chronomètre, Francis Joyon et ses cinq équipiers se plaisent à tirer profit de ce système météo pour engranger encore de l’avance dans la conquête du Trophée Jules Verne. Alors qu’ils viennent de franchir la barre des 6 000 milles restant à parcourir jusqu’à la ligne d’arrivée au large d’Ouessant, ils sont désormais crédités d’un bonus de 2 100 milles sur le record à battre.
« À donf’ dans la brise ! »Fidèle à lui-même, Sébastien Audigane savoure la navigation tonique et sportive au menu du jour en Atlantique Sud, alors que le grand trimaran rouge et gris galope au débridé en bordure du noyau dur des basses pressions circulant d’ouest en est au large des côtes argentines. « À donf’ dans la brise ! (…) Nous avons empanné pour nous éloigner du centre de la dépression et du vent trop fort… La mer est creuse, 5 à 6 mètres par moment, le vent souffle à 45 nœuds en rafale, mais on navigue « safe » vers des vents moins forts. L’équipage se porte bien et se remet tranquillement des dernières semaines du Grand Sud. Quelques albatros planent encore dans notre sillage. Dans quelques jours nous serons sortis de leur territoire », raconte-t-il dans un message envoyé du bord alors que le bateau pointe par 45° Sud.
Dans les prochaines heures, les six hommes du bord qui se sont volontairement écartés de la route, mettant cap à l’est pour esquiver le plus dur de cette tempête, devraient rencontrer des vents mollissants. Ils retrouveront alors les conditions plus légères attendues en approche de l’influence de l’anticyclone de Sainte-Hélène, dernier juge de paix de leur remontée en direction de l’équateur et de l’hémisphère Nord.
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