FRANCIS JOYON ENTRE DANS LA LEGENDE DU RHUM

Route_Du_Rhum_Franis_Joyon

Copyright : Jean-Marie Liot / Alea

Incroyable ! Complètement dingue ! Après 6 jours de course poursuite derrière François Gabart, tout s’est finalement joué au terme d’un tour de la Guadeloupe totalement fou, dans les dévents et la pétole. A la marque de Basse Terre, avec 17 minutes d’avance, on pense que MACIF a course gagnée. Il reste encore 30 milles à faire dans des vents évanescents. 30 milles de suspense total et de rebondissements. Entre le Sud de l’île et la ligne d’arrivée, Francis Joyon, décalé à terre, parvient à prendre l’ascendant dans une risée. Bien que ralenti par un filet de pêche pris dans un de ses safrans, le skipper d’IDEC Sport conserve l’avantage. A deux milles de la ligne, le vent tombe à nouveau. MACIF, légèrement plus rapide, revient au contact et les deux adversaires se retrouvent bientôt bord à bord, à 3 nœuds de vitesse. Il faut encore caler un virement de bord très délicat. Francis ne tremble pas dans la manœuvre et parvient à s’imposer ce dimanche 11 novembre à 23 h 21 mn 47 secondes (heure locale) avec seulement 7 minutes 08 secondes d’avance sur le trimaran bleu. Un écart qui fait entrer dans la légende cette 11e édition de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe et son vainqueur Francis Joyon.

Le skipper d’IDEC Sport a mis 7 jours 14 heures 21 minutes et 47 secondes pour boucler le parcours de 3542 milles à la vitesse moyenne de 19,42 nœuds. Il établit ainsi un nouveau temps de référence sur le parcours en battant de 46 minutes 45 secondes le chrono réalisé en 2014 par Loïck Peyron.  A 62 ans, le détenteur du Trophée Jules Verne a mené une course exceptionnelle à la force des bras et du mental. Jusqu’au bout, il aura tout donné pour tenter de ravir la victoire à son jeune concurrent.  Avec succès ! Après sept tentatives, il remporte la toute première Route du Rhum-Destination Guadeloupe de sa carrière. Brillant !

Origine du texte : https://www.idecsport-sailing.com/2018/11/12/francis-joyon-entre-dans-la-legende-du-rhum/

STAND-BY AVANCÉ POUR L’ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2

Engagé sur plusieurs circuits, le mois de novembre devait être le point d’orgue de la saison 2018 de Spindrift racing avec le championnat du monde de match racing et le début du stand-by du Trophée Jules Verne. L’épreuve de M32, initialement prévue à Shenzhen du 8 au 12 novembre, n’ayant pas lieu le team Spindrift met à bon escient ce changement de programme et avance officiellement le début de son stand-by. C’est donc à partir du 5 novembre que l’équipage du maxi trimaran, composé de 12 marins, sera en attente d’une fenêtre météo favorable pour s’élancer autour du monde et tenter d’abaisser le chrono établi par Francis Joyon en 2017 de 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes. 

 

LA TRINITE-SUR-MER, FRANCE, OCTOBER 17TH 2017: Spindrift racing (Maxi Spindrift 2) skippered by Yann Guichard from France, training for the Jules Verne Trophy 2017 attempt.

© Chris Schmid / Spindrift racing

A bord du maxi trimaran, ils seront ainsi onze équipiers à entourer Yann Guichard. Onze marins issus du collectif Spindrift constitué de 14 navigants au total : des familiers du multicoque mixant des expériences en olympisme, en match racing ou en course au large.
Les fidèles, bien sûr ! Ces marins de la première heure qui ont intégré Spindrift racing dès le début ou quasiment et qui constituent le noyau dur des navigants à régater à l’année avec Dona et Yann, soit Christophe Espagnon, François Morvan, Xavier Revil, Jacques Guichard et Erwan Israël. A ce « club des cinq » s’ajoutent les solitaires Thierry Chabagny, Sam Goodchild et Erwan Le Roux habitués à avaler les milles nautiques seuls à bord de leurs Figaro, Class40 et Multi50 respectifs. Puis viennent les moins de trente ans que sont le lyonnais Benjamin Schwartz, l’australien Jackson Bouttell et le suisse Duncan Späth. Les deux premiers comptent déjà un tour du monde victorieux avec Dongfeng race team, dans l’équipe technique en charge de l’électronique pour Benjamin et sur le pont pour Jackson qui officiait comme numéro un. Quant à Duncan, il sera le rookie de l’épreuve. Après avoir suivi avec intérêt l’aventure de sa mère, Dona Bertarelli, et de l’équipe Spindrift en 2015-2016 puis avoir fait ses armes lors de campagnes victorieuses à bord du maxi trimaran (Fastnet 2015 / Québec Saint-Malo 2016), il s’apprête à tracer son propre sillage autour du monde. Complètent ce collectif, Thierry Duprey Du Vorsent et Morgan Lagravière aux délicates places de remplaçants et Jean-Yves Bernot à l’indispensable poste de routeur à terre.

A partir du 5 novembre et une fois le maxi-trimaran amarré à Brest, tous seront sur le qui-vive, à l’affût d’un scénario météo propice à un début de tour du monde en équipage, sans escale ni assistance.  Mais d’ici-là, le team Spindrift devra faire preuve de patience.

 

LOWRES IMAGE - Guide
L’équipage de Spindrift 2 lors d’une préparation physique sur le Mont-Blanc © Edouard Elias / Spindrift racing

 

ÉQUIPAGE DE SPINDRIFT 2:
Yann Guichard (skipper) voir son portrait
Erwan Israël (navigateur) voir son portrait
Jacques Guichard (chef de quart / barreur-régleur) voir son portrait
Christophe Espagnon (chef de quart / barreur-régleur) voir son portrait
Xavier Revil (chef de quart / barreur-régleur) voir son portrait
François Morvan (barreur-régleur) voir son portrait
Thierry Chabagny (barreur-régleur) voir son portrait
Sam Goodchild ((barreur / numéro un) voir son portrait
Erwan Le Roux (barreur-régleur) voir son portrait
Duncan Späth (barreur-régleur) voir son portrait
Benjamin Schwartz (barreur / numéro un) voir son portrait
Jackson Bouttell (barreur / numéro un) voir son portrait
Thierry Duprey Du Vorsent (barreur / numéro un) voir son portrait
Morgan Lagravière (barreur-régleur) voir son portrait

Jean-Yves Bernot (routeur)

LE MONT-BLANC EN PRÉAMBULE DU TROPHÉE JULES VERNE

A quelques semaines du début du stand-by du Trophée Jules Verne, le team Spindrift s’est isolé à plusieurs milliers de mètres d’altitude pour relever collectivement un dernier défi avant d’attaquer celui du tour du monde. Lors d’une préparation exceptionnelle de quatre jours dans les Alpes, l’équipage du maxi trimaran, accompagné de Dona Bertarelli, a gravi le Mont-Blanc par la voie historique de Saint Gervais. Une ascension inédite et vécue avec beaucoup d’exaltation par tous, resserrant un peu plus les liens entre les navigants à chaque mètre ajouté vers le sommet et renforçant l’esprit d’équipe si cher à Yann Guichard et Dona Bertarelli depuis la création de Spindrift racing.

© Edouard Elias / Chris Schmid / Spindrift racing

Le cadre peut paraître inaccoutumé pour des marins plus habitués aux eaux instables du globe et pourtant tous en rêvaient. Gravir le Mont-Blanc était dans la liste des défis à accomplir de chaque membre du team Spindrift. Aussi, à l’instar d’un record vélique, l’équipe s’est dans un premier temps consciencieusement préparée lors de deux journées d’acclimatation. Sur les conseils d’une excellente équipe de guides de haute-montagne réunie par Eric Loizeau, ils se sont familiarisés avec le matériel d’alpinisme sur des terrains variés allant jusqu’à tester leurs piolets sur une paroie de glace et leurs crampons sur des dalles gelées.

2018_Spindrift_Mont-Blanc (2)

© Pierre Bouras / Spindrift racing

Le lendemain, c’est au petit matin que les marins-montagnards ont allongé leur première foulée vers le glacier de la Tête Rousse puis vers le Refuge du Gouter. Une première ascension de plus de 2 000 mètres de dénivelé gravit dans des conditions météorologiques optimales mais au prix d’un premier effort physique. Un avant-gout de ce qui les attendait le jour suivant.

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© Eric Loizeau organisations

Après une courte nuit de repos, l’équipe crampons aux pieds s’élançait sur le dernier tronçon vers le toit de l’Europe.  Loin d’être une promenade de santé, la montée est sportive et délicate. Chaque cordée composée d’un guide et d’un binôme d’équipiers (ceux des quarts pour la tentative du Trophée Jules Verne) monte à son rythme, longe des crêtes dont certains sommets contiennent tout juste la largeur de deux pieds joints et escalade murs de glace et crevasses. L’effort est intense mais le plaisir pris lors de cet ascension est proportionnelle à la beauté du paysage qui les entoure. Vint ensuite la longue descente vers Saint-Gervais où le mental prend alors le relai sur le physique.

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© Eric Loizeau organisations

De l’avis de tous, cette montée à 4 810 mètres fut une superbe aventure humaine et pour beaucoup le plus difficile exercice physique qu’ils aient eu à vivre. « Si la mer et la montagne semblent avoir pas mal de similitude, il n’en est rien de la voile et de l’alpinisme » annonçait Yann Guichard à son arrivée au pied du Mont-Blanc. « C’est un sport très extrême où il n’y a pas de place pour la moindre erreur. La gestion du risque est primordiale, j’en suis d’autant plus conscient en tant que chef d’équipe, comme je suis admiratif et respectueux du groupe de guides qui nous accompagnaient. Avec eux, rien n’a été laissé au hasard que ce soit dans le choix des équipements ou des chemins pris. »

2018_Spindrift_Mont-Blanc (5)

© Pierre Bouras / Spindrift racing

Mais plus qu’un défi sportif c’est aussi l’alchimie et la cohésion du groupe que Yann Guichard a voulu confirmer lors de cette ascension et de citer Dona pour qui « être une équipe, c’est pouvoir compter les uns sur les autres, s’entraider, accepter d’avoir des hauts et des bas mais s’attacher à trouver l’équilibre pour réussir ensemble. C’est ce que nous avons fait lors de cette ascension et ce en vase clos, dans des conditions proches de ce que nous allons vivre à bord de Spindrift 2 à savoir un confort minimal et des moyens de communication très limités. Ce changement de décor a été bénéfique pour tous et m’a conforté dans les choix de cet équipage prêt à vivre ensemble cette nouvelle tentative de record autour du monde. »

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© Eric Loizeau organisations

De retour en Bretagne, l’équipage dont la composition sera annoncée prochainement, retournera rapidement à l’entrainement avant d’entrer officiellement en stand-by en attente d’un créneau météorologique favorable pour s’élancer sur le parcours du Trophée Jules Verne.

SPINDRIFT : 8000 MILLES D’ENTRAINEMENT

Mercredi 26 septembre, le maxi trimaran Spindrift 2 a fait son retour à la Trinité sur Mer, son port d’attache. Cinq jours plus tôt, l’équipage quittait les quais de Newport, Rhodes Island, où le multicoque était amarré depuis début juillet, et mettait le cap vers la Bretagne pour un second entraînement grandeur nature sur l’Atlantique. Un rendez-vous nécessaire pour l’équipage et l’ensemble du team Spindrift racing, semblable à une dernière répétition générale en prévision de la tentative de record du Trophée Jules Verne dont le stand-by débutera à la mi-novembre. 

Spindrift racing complete a Transatlantic passage to bring Spindrift 2 back home to La Trinité sur Mer.

© Chris Schmid / Spindrift racing

Avec cet aller-retour estival sur l’Atlantique, l’équipage aura ainsi cumulé environ 8000 milles nautiques d’entraînement hauturier. Deux transatlantiques que Yann Guichard a préféré privilégier à des sessions plus courtes le long des côtes européennes. « S’il fallait refaire un choix, je choisirai sans regret de faire à nouveau deux transats en configuration tour du monde. Ces douze jours de navigation hauturière ont été vraiment efficaces. Nous avons eu le temps de tester des choses, d’ajuster les quarts, de pousser le bateau, de valider une partie des nouvelles voiles et de prendre le temps de faire cela correctement. Ce qui n’aurait probablement pas été le cas lors de navigations à la journée avec tout l’aspect logistique qu’un tel bateau impose à chaque sortie et rentrée au port. Les deux transats étaient très différentes en termes de conditions de navigation avec du VMG portant (meilleur compromis vitesse/distance poussé par le vent) sur la première et pas mal de reaching (vent de travers) sur la seconde. Avoir des conditions variées et exploiter le bateau à son maximum sur de longues périodes de navigation, c’est toujours intéressant. L’équipage a ainsi pu s’habituer aux hautes vitesses et se préparer à rentrer rapidement dans le dur. Un plus quand on partira sur le Trophée Jules Verne puisque cela se fera forcément dans du vent fort. Le tour du monde reste notre principal objectif de l’année et cet aller-retour fût bénéfique pour tout l’équipage et l’équipe Spindrift racing. »

Dans les prochains jours, le multicoque noir et or sortira de l’eau pour un chantier technique afin de valider les améliorations apportées et testées au cours de ces deux traversées et en prévision du tour du monde dont le stand-by commencera le 18 novembre.
D’ici là Yann et ses équipiers continueront de s’entraîner en mer comme à terre puisqu’ils effectueront mi-octobre un stage de préparation physique et de cohésion d’équipe dans les Alpes avec une ascension du Mont-Blanc à la clé si les conditions le permettent.

Spindrift racing complete a Transatlantic passage to bring Spindrift 2 back home to La Trinité sur Mer.

Spindrift racing complete a Transatlantic passage to bring Spindrift 2 back home to La Trinité sur Mer.

© Chris Schmid / Spindrift racing

INFORMATION DÉMÂTAGE DE SPINDRIFT 2 – SUITE

Alors que le trimaran géant faisait route vers le phare de Créac’h (île d’Ouessant) en vue d’une deuxième tentative sur le Trophée Jules Verne, Spindrift 2 a démâté au Sud de la pointe Saint-Mathieu dans une forte brise de secteur Ouest et une mer formée, vers 16h15 ce lundi.

Spindrift 2 était prêt pour cette nouvelle tentative autour du monde avec une configuration météorologique relativement favorable après un long stand-by de deux mois, à La Trinité/mer, puis à Brest. Et cette fois, la brise était au rendez-vous au point de retarder le départ du ponton déclenché vers 14h30. A l’ouverture de l’Iroise, la mer était déjà bien formée et le vent soufflait à plus de 30 nœuds avec de mauvaises rafales. Alors qu’il louvoyait vers Ouessant, Spindrift 2 a démâté. Aucun équipier n’a été touché dans cette avarie.

SPINDRIFT 2 DISMASTS ON WAY TO START OF ROUND THE WORLD RECORD
© Chris Schmid / Spindrift racing

 

« C’est allé très vite ! En quelques secondes, le mât était tombé… Nous sommes tous très tristes : cela faisait déjà deux mois que nous patientions pour cette nouvelle tentative sur le Trophée Jules Verne. C’était la fenêtre de la dernière chance… C’est forcément une très grosse déception pour toute l’équipe, autant en mer qu’à terre car nous étions prêts. Il y a eu un gros travail d’optimisation sur le bateau et tout s’arrête en quelques instants. »

« Nous faisions route vers la ligne de départ : les conditions étaient musclées, avec trente nœuds de vent et trois bons mètres de creux. Et quelques minutes avant que nous engagions notre virement vers la pointe Saint-Mathieu, le mât s’est rompu pour une raison inconnue. Il n’y a pas eu de blessés à bord et c’est le plus important. Malheureusement, nous avons du larguer le mât à la mer pour ne pas prendre de risques pour l’équipage car nous n’étions qu’à un mille et demi des roches du Toulinguet. Des opérations sont en cours pour pouvoir récupérer le gréement au plus vite car les conditions météorologiques vont se dégrader dès mardi matin. Maintenant, on va essayer de se poser pour comprendre ce qui s’est passé et puis aller de l’avant. » déclarait Yann Guichard

SPINDRIFT 2 DISMASTS ON WAY TO START OF ROUND THE WORLD RECORD
© Chris Schmid / Spindrift racing

 

INFORMATION DÉMÂTAGE SPINDRIFT 2

Autour de 16H00, aujourd’hui lundi 15 janvier 2018, le maxi trimaran Spindrift 2 a démâté entre la pointe de Saint Mathieu et Camaret. Il se dirigeait alors vers la ligne de départ du Trophée Jules Verne.

Au moment du démâtage Spindrift 2 évoluait alors dans un flux de secteur ouest d’une trentaine de noeuds, dans une mer de 3 mètres et naviguait 2 ris J3 (ORC) au près à 15-18 noeuds.

Yann Guichard, skipper du Maxi Spindrift 2 déclare : « L’équipage est sain et sauf. Tout s’est passé très vite. Le mât est tombé sous le vent du bateau. Les conditions n’étaient pas dantesques. Pour l’instant il est trop tôt pour savoir ce qui s’est passé. Nous avons du larguer le gréement pour sécuriser le bateau et permettre le remorquage. Des opérations sont en cours pour le récupérer. »

Spindrift 2 est actuellement en remorquage vers Brest, il s’amarrera au Quai Malbert dans la soirée.

Plus d’informations à venir.

LA TRINITE-SUR-MER, FRANCE, OCTOBER 17TH 2017: Spindrift racing (Maxi Spindrift 2) skippered by Yann Guichard from France, training for the Jules Verne Trophy 2017 attempt.

DÉPART CE LUNDI POUR LE TROPHÉE JULES VERNE

Yann Guichard et ses hommes sont à poste à Brest depuis dimanche soir pour s’élancer sur le Trophée Jules Verne : même si la fenêtre météo est correcte sans être idéale, après deux mois de stand-by, Spindrift racing a choisi d’être opportuniste et de quitter le ponton en fin de matinée afin d’être prêt devant le phare de Créac’h ce lundi après-midi. 

Il aura donc fallu patienter et même tenter un premier coup il y a une semaine… Mais au final, le passage d’une belle dépression sur la pointe Bretagne offre enfin une opportunité : l’entame sera certes musclée, mais l’enchaînement jusqu’à la ligne équatoriale donne un temps compris entre 5 jours 5 heures et 5 jours 10 heures. Soit quelques belles heures de marge sur le temps de référence de Francis Joyon et son équipage (5j 18h 59’).
Mais surtout l’équipage espère accrocher une dépression au large du Brésil qui leur permettrait de traverser l’Atlantique sud rapidement.

© Chris Schmid / Spindrift racing
© Chris Schmid / Spindrift racing

 

« Nous sommes en code vert : les derniers fichiers météo confirment notre départ du ponton vers midi ce lundi, avec un franchissement de ligne du Trophée Jules Verne rapidement dans la foulée : le vent d’Ouest à Nord-Ouest 25-30 nœuds va en effet forcir au fil de notre traversée du golfe de Gascogne avec des creux de cinq mètres sur la hanche. Ça va être musclé, mais seulement lors des premières douze heures. Ensuite, le vent va mollir au large du cap Finisterre avec des alizés modérés, un passage près des Canaries après plusieurs empannages. Des manœuvres en perspective !  » indiquait Yann Guichard avant d’embarquer les dernières vivres fraîches à bord de Spindrift 2.

Portrait of skipper Yann Guichard leaving for the Jules Verne Trophy.

© Chris Schmid / Spindrift racing
 

Le Trophée Jules Verne est détenu par IDEC Sport (Francis Joyon et ses cinq équipiers) depuis janvier 2017 en 40 jours 23 heures 30 minutes. Mais notons que le trimaran rouge avait mis 12 jours 21 heures 22 minutes pour déborder la pointe de l’Afrique du Sud : améliorer ce temps est ainsi l’un des premiers objectifs de Yann Guichard et ses onze équipiers…

 

Équipage Trophée Jules Verne 2017 : 
Yann Guichard (skipper) : voir son portrait
Erwan Israël (navigateur) : voir son portrait
Jacques Guichard (chef de quart/barreur-régleur)voir son portrait
Christophe Espagnon (chef de quart / barreur numéro un) : voir son portrait
Xavier Revil (chef de quart/barreur-régleur) voir son portrait 
François Morvan (barreur-régleur) voir son portrait
Antoine Carraz (barreur-régleur) : voir son portrait
Thierry Chabagny (barreur /numéro un) : voir son portrait
Ewen Le Clech (barreur-régleur) : voir son portrait 
Sam Goodchild (barreur / numéro un) : voir son portrait
Thomas Le Breton (barreur-régleur) : voir son portrait
Erwan Le Roux (barreur-régleur) voir son portrait
Routeur à terre : Jean Yves Bernot

 

LE TROPHÉE JULES VERNE EN BREF :
Départ et arrivée : ligne entre le Phare de Créac’h (Ile d’Ouessant) et le Cap Lizard (Angleterre)
Tour du monde du monde en équipage par les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin, Horn)
Distance la plus courte à parcourir :  21 600 milles (environ 40 000 kilomètres)
Ratification : World Sailing Speed Record Council, www.sailspeedrecords.com
Temps actuel à battre : 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes
Vitesse moyenne : 21,96 nœuds
Date du dernier record : janvier 2017
Détenteur : IDEC Sport, Francis Joyon et ses 5 hommes d’équipage
Date début de stand-by de Spindrift 2 : 6 novembre 2017

DÉPART REPORTÉ POUR SPINDRIFT RACING

Yann Guichard a décidé de revenir à Brest suite à la réception des derniers fichiers météo de 20h00. La fenêtre météorologique qui a incité Yann Guichard et ses onze hommes à partir de la marina du Château ce lundi à 18h00 n’a finalement pas donné les résultats escomptés. 

Spindrift racing leaving for the Jules Verne Tropy attempt.

 

« La fenêtre s’est dégradée. Les derniers fichiers météo de ce soir donnent un temps à l’équateur et à Bonne Espérance pas acceptables. Trop de risques pour une fenêtre loin d’être idéale. Nous préférons revenir tout de suite à Brest car il pourrait y avoir une fenêtre plus favorable à partir du 12 au soir : il faut que nous regardions attentivement comment elle va évoluer…Nous devrions nous amarrer à la marina vers 1h00 ce mardi… »

 Ce départ reporté n’entame en rien la motivation de l’équipage qui ne devrait finalement patienter que quelques jours avant de reprendre la mer…

CODE VERT, DÉPART IMMINENT POUR SPINDRIFT !

Après un long stand-by dû à un Atlantique Nord très mouvementé, Spindrift 2 a prévu de s’élancer sur le Trophée Jules Verne dès ce soir (lundi 8 janvier 2018). L’équipage a donc rejoint Brest dimanche pour les derniers préparatifs car le début de parcours s’annonce agité avec un flux puissant de Sud…

La fenêtre météo qui s’ouvre ces heures prochaines vient après une série de dépressions parfois très creuses à l’image de Carmen et d’Eleanor qui ont touché l’Europe de l’Ouest en début d’année. Mais si l’Atlantique Nord est encore très perturbé, une fenêtre météo se dessine avec l’arrivée d’une succession de fronts au large des Açores : derrière un puissant flux de secteur Sud, une bascule du vent au Nord-Ouest va permettre d’accrocher rapidement les alizés canariens.

Maxi Spindrift 2

 

UNE ENTAME MUSCLÉE

Il faudra donc d’abord affronter une mer encore formée au large de Ouessant : « Nous n’avons pas eu d’ouverture depuis le début de notre stand-by mi-novembre ! C’est la première opportunité qui se dessine mais on va commencer par faire du près pour aller chercher un front dans l’Ouest qui va ensuite nous permettre de descendre avec du vent de Nord-Ouest vers les Canaries. À l’exception de cette entame, la route s’annonce assez classique avec une aile de mouette sous l’anticyclone des Açores… » précise le skipper de Spindrift 2, Yann Guichard.

De fait, le passage de l’équateur devrait s’effectuer après un peu plus de cinq jours, soit un temps supérieur à celui réalisé par Spindritf 2 lors de sa première tentative en novembre 2015 (4j 21h 29’), mais un score tout à fait raisonnable en comparaison des records en équipage (IDEC Sport 2017 : 5j 18h 59’). Car l’objectif est bien d’entrer dans l’océan Indien avec non seulement un peu de marge par rapport au Trophée Jules Verne de Francis Joyon et son équipage, mais aussi d’enchaîner une configuration météorologique favorable dans les mers du Sud.

« L’anticyclone de Sainte-Hélène dans l’Atlantique Sud ne semble pas nous barrer la route, mais ne nous leurrons pas : nous avions prévu un stand-by jusqu’à la fin du mois de janvier et en partant en début de cette semaine, nous n’avons plus de joker ! Ce sera une tentative réussie ou non, il n’y en aura pas d’autres cet hiver… Il faut donc que nous fassions un temps correct (autour de 12 jours) pour arriver à la longitude du cap des Aiguilles. Francis Joyon et ses hommes n’avaient pas pu faire un super score lors de leur Trophée Jules Verne (12j 21h 22’) mais avaient enchaîné un Indien remarquable !  Spindrift 2 est prêt, l’équipage est prêt, nous sommes heureux de partir ! Il n’y a que la nourriture fraîche que Xavier Revil ira chercher lundi matin… Pour un départ du quai vers 18h00 et un passage de ligne tard dans la soirée. »

2017_TJV_Spindrift_Yann_Guichard

 

UN NOUVEAU SITE INTERNET DÉDIÉ
Entrez dans les coulisses du team et accédez à la cartographie interactive ainsi qu’au journal de bord qui réunira quotidiennement tous les messages, photos et vidéos transmis par l’équipage. Cliquez ici

2017_TJV_Spindrift_Site

 

VIDÉO : LES DÉPARTS VUS DU CIEL

C’est là où l’histoire commence à s’écrire puis où l’aventure se termine. Découvrez l’ambiance des départs le long des côtes de l’ile de Ouessant, la lointaine, véritable temps fort pour les marins à travers une rencontre avec Thierry Leygnac. Pilote d’hélicoptère dans le Morbihan, il a couvert de les départs et arrivées de nombreux Trophée Jules verne. Une vue du ciel et un point de vue différent qu’il raconte. Cliquez ici pour voir la vidéo

 

SPINDRIFT IMMERSION AU PORT DE VANNES
Véritable « tour de contrôle », l’espace permettra au public de suivre la tentative en cours grâce à un écran interactif diffusant le journal de bord, les photos et vidéos embarquées, ainsi qu’une cartographie avec les données du bateau en temps réel.

Aussi, embarquez virtuellement à bord de Spindrift 2, au travers de vidéos à 360° !

© Edouard Elias

 

SPINDRIFT FOR SCHOOLS
A destination des élèves de 6 à 15 ans, le programme Spindrift for schools propose de suivre la tentative du Trophée Jules Verne au travers d’un cahier d’aventures, de leçons à thèmes, d’une cartographie à télécharger et bien d’autres outils ! Inscrivez-vous sur www.spindriftforschools.com

20171218_School visiting Spindrift Immersion and meeting Jacques Guichard

 

EMAGAZINE FOCUS#5
Redécouvrez le e-magazine FOCUS#5 entièrement dédiée à la tentative de Spindrift racing sur le Trophée Jules Verne. Cliquez ici

2017_TJV_Spindrift_Visuel

 

LE TROPHÉE JULES VERNE EN BREF :
Départ et arrivée : ligne entre le Phare de Créac’h (Ile d’Ouessant) et le Cap Lizard (Angleterre)
Tour du monde du monde en équipage par les trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin, Horn)
Distance la plus courte à parcourir :  21 600 milles (environ 40 000 kilomètres)
Ratification : World Sailing Speed Record Council, www.sailspeedrecords.com
Temps actuel à battre : 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes
Vitesse moyenne : 21,96 nœuds
Date du dernier record : janvier 2017
Détenteur : IDEC Sport, Francis Joyon et ses 5 hommes d’équipage
Date début de stand-by de Spindrift 2 : 6 novembre 2017

Spindrift passe en code orange

Spindrift Racing a annoncé ce jour que l’équipe passait en code orange. Ainsi, le maxi trimaran Spindrift 2 pourrait quitter Brest et franchir la ligne de départ du Trophée Jules Verne d’ici 4 jours. Plus d’informations à venir.

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