Sodebo Ultim 3 passe l’équateur avec plus de 15 heures d’avance sur le chrono !

5 jours 3 heures 21 minutes et 18 secondes, c’est le temps qu’il aura fallu à Sodebo Ultim 3, parti le vendredi 20 décembre à 21h34 à l’assaut du Trophée Jules Verne, pour basculer dans l’Atlantique Sud. Le trimaran mené par Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel a franchi l’équateur à 0h56’13 dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 décembre, avec une avance de 15 heures et 37 minutes sur le temps de passage d’Idec Sport, détenteur du Trophée Jules Verne depuis janvier 2017. Et la situation s’annonce favorable en Atlantique Sud, augurant un temps d’environ 12 jours au cap de Bonne-Espérance, soit autour du 2 janvier.

 

 

Sodebo Ultim 3 est dans les temps ! Au moment de quitter Lorient le vendredi 20 décembre au petit matin, Thomas Coville, son équipage et la cellule de routage à terre se fixaient comme objectif de franchir l’équateur en environ 5 jours de mer. Mission accomplie, puisque le trimaran a basculé « la tête à l’envers », à 0h56 (heure française) dans la nuit de mercredi 25 à jeudi 26 décembre, après 5 jours 3 heures 21 minutes et 18 secondes, améliorant au passage de 6 heures et 30 minutes le chrono de sa précédente tentative, fin 2020. Surtout, Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel ont franchi l’équateur avec une avance de 15 heures et 37 minutes sur le détenteur du Trophée Jules Verne, Idec Sport, qui, fin 2016, avait mis 5 jours 18 heures et 59 minutes.

 

 

« 5 jours et 3 heures, nous sommes dans les temps du record, nous allons maintenant essayer d’accélérer pour aller le plus vite possible à Bonne-Espérance », a commenté Nicolas Troussel au moment de couper la ligne, célébrant alors ce passage avec les deux marins de quart, Frédéric Denis et Guillaume Pirouelle, pour lequel c’était le premier passage de l’équateur.

Guillaume, également le benjamin de l’équipage, était heureux d’avoir vécu ce moment : « J’étais de quart pour voir le passage en direct sur l’ordi. C’est un super sentiment, car il n’y a pas beaucoup d’occasion à part les tours du monde pour vivre un passage de l’equateur. C’est comme mes 30 ans, cela ne change pas ma vie mais c’est très sympa de l’avoir fait, et il reste encore plein de belles choses devant nous. Le Pot-au-noir ne s’est pas trop mal passé mais une fois que nous étions sortis, c’était dur de trouver du vent frais. Ce midi c’est un peu difficile car nous n’avons pas l’angle de vent qui était prévu et on se retrouve à naviguer proche du Brésil. Mais nous faisons tout notre possible pour faire avancer le trimaran et nous avons cette belle avance de plus de quinze heures sur le record. Nous avons un bon atlantique sud qui se présente à nous. Tout le monde s’active à bord pour faire du mieux possible pour aller vite à Bonne Espérance. »

 

 

« Passer l’équateur pour Noel, je dois dire que c’est la première fois pour moi. C’était un très joli cadeau que nous avons partagé tous ensemble à bord. Les dernières fois, c’était plutôt en solitaire pour moi et là, il y avait une vraie ambiance avec les gars. On s’est raconté nos histoires de Noel et c’était agréable de passer cela ensemble. » déclarait Thomas Coville.

« C’est bien, ça s’est passé exactement comme nous l’avions prévu, même si nous avons mis un peu de temps à retrouver du vent à la fin du Pot-au-noir, mais c’est une situation que l’on connaissait depuis deux jours », commente Philippe Legros, qui coordonne le routage à terre avec Simon Fisher.

Les marins et les routeurs ont désormais les yeux rivés vers l’Atlantique Sud qui, a priori, s’annonce favorable pour Sodebo Ultim 3, même si la journée du jeudi 26 décembre s’annonce importante : « Le bateau est désormais sorti du Pot-au-noir, il est obligé de s’écarter de la route directe et d’emprunter une trajectoire assez ouest, proche des côtes nord-ouest du Brésil, parce que le vent est un peu plus sud que prévu, poursuit Philippe Legros. L’enjeu est de très vite mettre le cap plein sud pour un grand bord bâbord amure (vent venant de la gauche), avant de se placer à l’avant d’une petite dépression qui sortira du Brésil et nous emmènera en environ 12 jours au cap de Bonne-Espérance. 12 jours, ce qui était notre objectif de départ. Nous avons juste besoin d’une petite dose de réussite pour retrouver de la vitesse rapidement, car plus nous serons en avance sur la dépression, plus longtemps nous pourrons la garder. »

Autant dire qu’à bord, en ce lendemain de Noël, l’heure est à la plus grande concentration…

 

Le trimaran SVR-Lazartigue décide de faire demi-tour pour s’offrir une nouvelle fenêtre dans des conditions optimales.

Ces dernières 24 heures, le Trimaran SVR-Lazartigue affolait les compteurs en filant vers le Sud à près de 37,2 noeuds de moyenne avec des pointes de vitesse jusqu’à 50 noeuds !  Néanmoins, après l’analyse des données à 600 milles de l’équateur, l’Atlantique Sud se présente compliqué et un problème technique sur le gennaker (la plus grande voile du bord, utilisée plutôt dans les petits airs, et pour descendre au portant/vent arrière.) confirme le choix de l’équipage du Trimaran SVR-Lazartigue de faire demi-tour pour rejoindre Concarneau, le port d’attache du Trimaran SVR-Lazartigue qu’il devrait atteindre vers le 28 décembre.

 



La campagne de record du Trophée Jules Verne, contrairement à des courses, offre ces opportunités de partir, de revenir et de choisir la meilleure fenêtre possible dans des conditions optimales. François Gabart avait eu l’audace jeudi dernier de prendre cette fenêtre qui restait incertaine, aujourd’hui il fallait prendre la décision, et la déchirure sur le gennaker l’a accélérée. « Choisir c’est renoncer », ce sera donc pour mieux repartir début janvier avec un bateau à 100% de son potentiel. 

Comme dirait Francis Joyon, actuel détenteur du record du tour du monde en équipage  » Les départs de Trophée Jules Verne c’est souvent à plusieurs reprises qu’il faut s’y prendre, en faisant plusieurs départs, on augmente ses chances de réussite” 

François Gabart :Malheureusement le Trimaran SVR-Lazartigue fait cap vers le nord, on revient vers la Bretagne et on abandonne donc cette deuxième tentative de Trophée Jules Verne pour deux raisons : la première, c’est que même si on a eu la chance d’avoir un Atlantique Nord exceptionnel, la situation météo dans l’Atlantique Sud n’était pas bonne, pas favorable, et est venu s’ajouter à ça un petit souci technique, à savoir une amure de gennaker qui a cassé, qui a abîmé la voile, qui paraissait du coup inutilisable jusqu’à la fin du tour du monde. Les deux combinés nous ont fait dire qu’il fallait mieux revenir pour être capable de repartir le plus vite possible. C’est ça l’exercice du Trophée Jules Verne, on peut tenter plusieurs fois. Ce n’était pas prévu autant, on aurait préféré que celle-ci soit la bonne mais voilà on est capable de revenir d’ici la fin de l’année et d’être en stand-by opérationnel, on l’espère le plus vite possible, à savoir dès début janvier pour essayer de battre ce record.
C’est pas un moment facile, ce ne sont pas des décisions simples à prendre. On peut toujours espérer continuer, espérer avoir des conditions favorables plus tard, espérer revenir et avoir des conditions favorables sur la ligne de départ, espérer avoir des conditions plus faciles dans l’Atlantique Sud… C’est à une des difficultés de ce Trophée Jules Verne, arriver à concilier deux Atlantiques avec des conditions météos favorables. Là on avait un Atlantique Nord extraordinaire, je pense qu’on était dans les temps, on imaginait être dans les temps du record absolu Ouessant- Équateur…On était rapide mais c’est pas tout, et il faut arriver à concilier ça avec l’Atlantique Sud. C’est un exercice compliqué et qui nous passionne. On est tous à fond, on est super motivés, forcément très déçus là maintenant de faire demi-tour, et en même temps plein d’espoir pour la suite et j’espère qu’on va pouvoir repartir très rapidement et dans les meilleures conditions.”

Sodebo Ultim 3 de nouveau en lice pour le Trophée Jules Verne !

C’est reparti ! Sodebo Ultim 3 a franchi ce vendredi 20 décembre, à 21h 34min 55s (heure française), la ligne de départ du Trophée Jules Verne, située entre le phare de Créac’h (Ouessant) et le Cap Lizard (sud-ouest de l’Angleterre).

 

 

Quelques heures avant le passage à l’hiver, le trimaran géant et les sept marins ont coupé la ligne de départ d’un tour du monde contre la montre.

Après une première tentative déclenchée le 29 novembre dernier, malheureusement écourtée après une avarie technique, Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel, sont repartis à l’assaut d’un chrono très convoité.
Ils ont choisi de s’élancer sur une fenêtre météo qui peut les emmener en environ 5 jours à l’équateur et dans les temps du record au cap de Bonne-Espérance, soit une douzaine de jours.

Pour s’emparer du Trophée Jules Verne, détenu depuis le 26 janvier 2017 par Idec Sport en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes, Sodebo Ultim 3 devra couper la ligne d’arrivée à Ouessant avant le 30 janvier 2025 à 21h 05min 25s.

Trois semaines après un premier départ, l’équipage de Sodebo Ultim 3 est de nouveau en route pour s’attaquer à un des sommets de la course au large, le Trophée Jules Verne. Idec Sport (Francis Joyon) ayant mis la barre très haut il y a huit ans, Thomas Coville, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel, en charge de la navigation à bord, et la cellule météo à terre, constituée autour de Philippe Legros et Simon Fisher, ont pris le temps d’étudier attentivement la fenêtre qu’ils guettaient depuis le week-end dernier, pour finalement prendre la décision d’un départ dans la soirée de ce vendredi 20 décembre.

Sodebo Ultim 3 s’apprête à repartir à l’assaut du Trophée Jules Verne !

Rentré à Lorient le mardi 10 décembre après une première tentative interrompue au bout de quatre jours suite à la casse du safran central, Sodebo Ultim 3 s’apprête à repartir à l’assaut du Trophée Jules Verne. Une bonne fenêtre météo s’est en effet ouverte, avec des temps potentiels prometteurs à l’équateur et au cap de Bonne-Espérance, ce qui a conduit le Team Sodebo Voile à activer de nouveau le code vert. Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel se sont donc retrouvés vendredi 20 décembre au matin à Lorient pour appareiller et faire route vers la ligne de départ, située à la pointe de la Bretagne. Ils devraient s’élancer dans la nuit de vendredi à samedi, avec dans le viseur un record, détenu depuis janvier 2017 par Idec Sport (Francis Joyon), de 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes.

 

 

Trois semaines après un premier départ, l’équipage de Sodebo Ultim 3 a de nouveau largué les amarres ce vendredi matin à Lorient La Base, destination Ouessant, d’où il s’apprête à s’attaquer à un des sommets de la course au large, le Trophée Jules Verne. Idec Sport (Francis Joyon) ayant mis la barre très haut il y a huit ans, Thomas Coville, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel, en charge de la navigation à bord, et la cellule météo à terre, constituée autour de Philippe Legros et Simon Fisher, ont pris le temps d’étudier attentivement la fenêtre qu’ils guettaient depuis le week-end dernier, pour finalement prendre la décision d’un départ dans la nuit de vendredi à samedi.

« C’est une jolie fenêtre, plutôt plus facile à réaliser que la première, explique Thomas Coville. Nous partons au portant dans de la mer qu’on a laissé un peu se calmer, nous aurons ensuite des enchaînements qui vont demander à chaque fois de répondre présent, au cap Finisterre puis aux Canaries, pour arriver aux alentours des cinq jours à l’équateur, ce qui est un temps déjà exceptionnel. Mais ce qui nous tenait surtout à cœur, c’était la situation en Atlantique Sud, qui est souvent le critère de choix pour s’élancer sur un Trophée Jules Verne. Notre stratégie est vraiment basée dessus et en l’occurrence, c’est très prometteur. Nous avons vraiment hâte d’exploiter cette fenêtre qui s’annonce sportivement, humainement et techniquement intéressante, je pense qu’on va se faire plaisir à faire marcher le bateau vite dans des conditions plutôt maniables, je visualise déjà ! »

L’équipage avait bien vu l’opportunité de s’élancer plus tôt dans la semaine, comme l’a fait celui de SVR Lazartigue, qui a fait le choix de partir dans la nuit de mercredi à jeudi, mais la décision collégiale a été prise d’attendre deux jours de plus. « La dernière fois, nous étions partis avant eux, là, ils ont opté pour une stratégie un peu différente, que nous avons considérée moins globale et plus engagée, avec une attente compliquée à gérer avant le départ et des conditions pas faciles dans le Golfe de Gascogne, poursuit le skipper de Sodebo Ultim 3. C’est chouette de voir que chacun appréhende ce départ avec sa propre vision et je ne pense pas qu’il y ait de mauvaise décision. Ce qui est important, c’est que dans notre équipe, nous soyons tous alignés sur ce choix. La décision de partir vendredi a été prise de manière très collaborative, c’est fondamental pour s’élancer sur un défi aussi engagé. » Un défi que l’équipage aborde avec une forte motivation et un bateau à 100%, persuadé d’avoir les armes pour s’offrir ce record tant convoité.

 

 

Réactions au départ de Lorient ce matin :Thomas Coville : C’est une belle fenêtre, qu’on a laissé mûrir pour optimiser l’Atlantique Nord qui est facile à réaliser. Et puis, on a essayé de voir plus globalement ce qu’on pouvait décider et comment cela se dessinait jusqu’en Atlantique Sud.  Effectivement, il s’avère plus propice si on attendait la fin de cette fenêtre donc c’est notre choix stratégique. Le Trophée Jules Verne avec Sodebo, c’est un des projets qu’on avait envie de réaliser ensemble dans cette aventure qui dure depuis 25 ans. C’est très émouvant de s’attaquer à ce record aujourd’hui et de pouvoir faire partie des rares teams ou des rares gens à pouvoir le tenter. ”Benjamin Schwartz : “On part sur une fenêtre qui est très bonne dans l’Atlantique Nord, un peu plus incertaine dans le sud, et dans des conditions qui sont très maniables et très agréables. On va être au portant dès le Cap Finisterre, glisser sous l’anticyclone des Açores et descendre vers l’équateur. On a pris le temps d’étudier cette fenêtre, elle était ouverte depuis le moment où SVR Lazartigue est parti, jusqu’à demain mi-journée à peu près. On a fait le choix de partir sur la fin de la fenêtre pour espérer quelque chose d’un peu mieux en termes de connexion dans l’Atlantique sud. Après, c’est tellement loin, on ne sait pas ce que ça va donner. Peut-être que c’est SVR Lazartigue qui a raison d’être parti hier, peut-être que ce sera nous, on verra dans quelques jours…”

Léonard Legrand : “Je suis très content de repartir sur la tentative. L’envie pour nous sept d’y aller reste forte. En plus, on a la chance d’avoir un autre Ultim qui est parti juste avant nous, qui fait un super lièvre. On ne va pas se matcher mais ça va quand même nous donner un peu le mort aux dents. Quand on prend du recul, et que tu regardes la carte, ça donne un peu le vertige de se dire qu’on part pour faire le tour du monde. Il faut être conscient de ce que cela représente mais c’est fantastique comme défi. On va espérer être autour du 30 janvier à Brest.”

Frédéric Denis : “La fenêtre est vraiment bien, ça fait un départ quand même plus facile à réaliser que le précédent. Ça va être rapide. Je pars toujours sur mon premier tour du monde, on s’est arrêté au Cap Vert, donc oui forcément c’est le premier, c’est le bon. On va partir dans la nuit, entre 22h et 6h. Nous y serons ce soir ce qui nous permettra d’ajuster et de prendre le meilleur créneau. Le premier galop d’essai nous a permis d’avoir une meilleure cohésion d’équipe, de régler 2-3 petits détails qui vont nous faciliter la vie sur le bateau, gagner un peu en performance. On est encore plus fort que la dernière fois et ça c’est chouette.”

 

Le Trimaran SVR-Lazartigue est reparti à l’assaut du Trophée Jules Verne

La ligne de départ du Trophée Jules Verne, record du tour du monde en équipage et sans escale, tracée entre le phare de Créac’h sur l’île d’Ouessant et le Phare du cap Lizard, a été franchie ce jeudi 19 décembre, à 1h18’38’’ (heure française) par le Trimaran SVR-Lazartigue. Objectif : revenir avant le mercredi 29 janvier à 0h49’08’’ (soit dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 janvier) et ainsi battre l’actuel record de 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes, établi en 2017 par Francis Joyon et son équipage, sur IDEC Sport.

 

 

Pour beaucoup de passionnés de voile, les fêtes de fin d’année sont rythmées par des petits coups d’œil sur la cartographie et l’évolution des systèmes météo tout autour de la planète. Depuis la nuit dernière, ils ont également à suivre le Trimaran SVR-Lazartigue engagé dans sa seconde tentative du Trophée Jules Verne, record du tour du monde en équipage et sans escale.

 

 

Avec à son bord cinq hommes et une femme (François Gabart, Tom Laperche, Pascal Bidégorry, Émilien Lavigne, Antoine Gautier et Amélie Grassi), le Trimaran SVR-Lazartigue avait largué les amarres mercredi à 14 heures, à Concarneau, son port d’attache. « La situation est assez favorable dans les jours qui viennent, estime le skipper François Gabart. Notre premier choix était cette fenêtre. Ce n’est pas simple car il y avait plein de possibilités. Choisir c’est renoncer. On peut évidemment toujours se poser la question de savoir si les prochaines fenêtres auraient été meilleures. Mais mieux avoir du choix. »

 

 

Contraint de faire demi-tour lors de la première tentative après quatre jours de navigation, à la suite d’avaries sur le foil tribord et le safran tribord (collision avec un objet ou un animal non identifié à 500 milles de l’Archipel des Açores et 600 milles du Cap Vert), le Trimaran SVR-Lazartigue était rentré à Concarneau le 6 décembre. « Le bateau est désormais à 100% de son potentiel, souligne le skipper. L’équipage est reposé et à fond. Nous allons essayer d’être opportunistes dans les heures et les jours qui viennent. Même si le vent a un peu molli ce matin et malgré l’instabilité du vent, nous sommes assez rapides en naviguant à plus de 30 nœuds. Ce fut un convoyage vers la ligne de départ assez tonique. Il fallait arriver sur zone avant un front froid avec du vent de sud-ouest très fort. On a quand même eu des pointes jusqu’à 48 nœuds. Ce n’est pas rien même si ça n’a pas duré longtemps. Cette fenêtre est plutôt prometteuse pour la suite avec un très bon temps à l’équateur et un bon temps au cap de Bonne Espérance, même si c’est plus éloigné. Pas mal de modèles convergent sur des situations favorables sur du long terme. On a regardé toute la nuit et ce matin s’il n’y avait pas mieux dans les jours qui viennent. On regardera aussi ce soir mais pour le moment nous sommes contents d’être partis et nous ne devrions pas faire machine arrière. On avisera évidemment si ça évolue. Nous surveillons aussi les jonctions de l’Atlantique Sud. Lors de son record, Francis a été incroyable dans l’océan Indien. C’est difficile d’oser espérer améliorer le record si nous ne sommes pas dans une situation aussi exceptionnelle que lui dans l’Indien ou sans un peu d’avance. Nous allons partir au portant le long des côtes portugaises avec un tribord qui va nous amener ce soir à faire une aile de mouette dans l’anticyclone pour prendre la rotation du vent à droite pour faire un long bâbord qui devrait nous amener jusqu’à l’équateur. Nous avons plutôt beaucoup d’espoirs avec des signaux au vert. » 

Trophée Jules Verne : Code orange activé pour Sodebo Ultim 3 !

Deux semaines après avoir interrompu sa première tentative sur le Trophée Jules Verne au niveau du Cap Vert, Sodebo Ultim 3 pourrait repartir ce jeudi 19 décembre. L’équipage, constitué de Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel, se tient prêt à appareiller mercredi matin pour rejoindre la pointe de la Bretagne et repartir à l’assaut du record, détenu depuis janvier 2017 par Idec Sport (Francis Joyon) en 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes.

 

 

Le Trophée Jules Verne se mérite ! Ceux qui, depuis plus de quarante ans, se sont attaqués au record du tour du monde en équipage ont souvent dû s’y reprendre à plusieurs fois au moment de s’élancer. L’équipage de Sodebo Ultim 3 n’échappe pas à la règle en ce mois de décembre. Parti une première fois le 30 novembre sur une fenêtre jugée « atypique mais intéressante » par Thomas Coville, le trimaran avait dû rebrousser chemin le 3 décembre, après un peu plus de quatre jours, alors qu’il était en train d’accélérer vers l’Equateur, pour cause de casse du safran central.

 

 

Rentrés le 10 décembre à Lorient – leur port d’attache, les sept marins avaient passé le témoin à l’équipe technique. Après avoir changé de safran et radiographié le bateau pour s’assurer qu’il n’y avait pas de dommages collatéraux, ils sont prêts pour un nouveau départ. Restait à attendre une nouvelle fenêtre, guettée par Thomas Coville, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel – en charge de la navigation au sein de l’équipage, et la cellule météo constituée autour de Philippe Legros et Simon Fisher.

Une fenêtre qui pourrait s’ouvrir jeudi 19 décembre, d’où la décision collective de déclencher ce mardi le code orange, synonyme de mobilisation de l’équipage. « C’est une opportunité que nous regardons depuis 2-3 jours, explique Philippe Legros. Les prévisions de routage sont pour l’instant conformes à ce que nous recherchons, à savoir un passage à l’Equateur en 5 jours environ, et au cap de Bonne-Espérance en dessous de 12 jours. »

 

 

Si cette fenêtre comporte encore son lot d’incertitudes, l’équipage a prévu d’appareiller mercredi en fin de matinée avant le passage d’un front – la sortie du port de Lorient, sans moteur, n’est pas possible au-delà de 20 nœuds. Sodebo Ultim 3 prendra alors la direction de la zone de départ, au niveau de Ouessant à la pointe de la Bretagne.

 

Sodebo Ultim 3 : rentrer pour mieux repartir

Une semaine après avoir interrompu sa tentative sur le Trophée Jules Verne après un peu moins de quatre jours de mer pour cause de casse du safran central, l’équipage de Sodebo Ultim 3 a rejoint ce mardi matin sa base de Lorient. Les sept marins ont passé le relais à l’équipe technique, en ordre de marche pour remettre le trimaran en état dans les plus brefs délais et permettre ainsi un nouveau départ dès qu’une nouvelle fenêtre météo se présentera.

 

 

Passage de témoin ce mardi matin à Lorient La Base où l’équipage de Sodebo Ultim 3 est rentré après un convoyage d’une petite semaine. Pour rappel, Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel avaient dû mettre un terme à leur tentative de Trophée Jules Verne dans l’après-midi du mardi 3 décembre – ils s’étaient élancés le vendredi 30 novembre à 21h03 – après avoir constaté la casse du safran central.

“Il faisait beau, les conditions commençaient à être plus agréables, ça sentait l’alizé pour aller jusqu’au Pot-au-noir puis à l’équateur quand nous avons entendu un bruit. Pas très violent, le bateau ne s’est pas vraiment arrêté, mais nous avons tout de suite compris que nous ne pouvions pas continuer. C’était forcément très décevant parce que cette tentative avait bien commencé, ce n’était pas facile de prendre cette fenêtre et de bien réaliser l’enchaînement pour arriver dans les temps à l’équateur. Nous avions fait le plus dur, c’est malheureusement à ce moment-là que nous avons eu notre problème”, a commenté au ponton à Lorient Nicolas Troussel.

 

 

Thomas Coville voulait quant à lui retenir le positif de ces douze jours passés en mer : “Nous étions vraiment bien rentrés dans cette configuration de Trophée Jules Verne, le bateau allait vite, nous étions tous bien ensemble. C’était une fenêtre complexe et assez atypique, pour autant, nous avons pris beaucoup de plaisir, notre trajectoire était belle, nous nous sentions bien en phase avec la cellule de routage. Quand ça s’arrête, c’est forcément violent, techniquement comme mentalement, mais très vite, l’envie de rentrer vite pour se donner une nouvelle chance a pris le dessus.”

Sitôt à quai mardi à 8h, les sept ont donc passé le relais à l’équipe technique dirigée par le boat captain François Duguet. “C’est une passation entre deux groupes qui fusionnent, poursuit le skipper de Sodebo Ultim 3. Nous avions le ballon de rugby entre les mains, nous venons de faire la passe à l’équipe technique qui va remettre le bateau en configuration. Et quand nous aurons fait le job lors de cet arrêt au stand, ils nous redonneront le ballon.”

 

 

Le programme pour l’équipe à terre ? “La principale avarie, c’est le safran central, il faut retirer la partie qui a cassé, démonter les paliers, vérifier l’intégrité de la structure autour de cet endroit et remplacer le safran, répond François Duguet. Ensuite, nous refaisons un contrôle général de la structure, du gréement et des systèmes, l’idée est d’optimiser cet arrêt pour qu’ils repartent avec un bateau à 100% si une fenêtre se profile d’ici la fin de la semaine. C’est une course différente, mais qui fait partie du challenge d’un trophée Jules Verne.” Une course qui implique toute l’équipe à terre, chacun dans son domaine (composite, hydraulique, électronique, gréement, bureau d’études…) étant mis à contribution. “L’orchestre se met en place pour dérouler la partition, tous les métiers interviennent”, confirme le boat captain.

Pour les sept marins, il s’agit également d’optimiser ce temps passé à terre, pour recharger les batteries et potentiellement très vite revenir en mode record. “Ce n’est pas facile d’avoir un coup d’arrêt et de perdre le rythme que nous avions à bord, mais tout l’équipage a très vite basculé dans l’état d’esprit de repartir dès que possible, c’est très clair entre nous, commente Guillaume Pirouelle. S’il y a une fenêtre dans la semaine, nous sommes prêts à repartir, nous avons laissé le maximum de choses dans le bateau, nous avons juste à reconstituer l’avitaillement et à laver quelques affaires personnelles et c’est reparti !”

 

 

En charge de la navigation, avec Thomas Coville, Benjamin Schwartz et la cellule à terre, Nicolas Troussel a de son côté les yeux rivés sur les fichiers météo : “Depuis que la tentative s’est arrêtée, nous regardons la météo tous les jours, sachant que le bateau est capable de prendre des fenêtres différentes par rapport aux générations précédentes qui étaient non volantes. Le fait qu’il aille très vite au près et au reaching ouvre plus d’opportunités qu’auparavant.” Comme ses six équipiers, Thomas Coville est lui aussi dans cet état d’esprit de vite rebondir : “C’est plus facile de le faire quand c’est en équipage, parce que tu es porté par le groupe. Je n’ai pas de doute sur le fait que nous allons repartir avec un bateau et un équipage parfaitement préparés pour ce challenge.”

Un équipage d’autant mieux préparé qu’il sort de douze jours en mer qui ont contribué à renforcer sa cohésion : “Nous avons encore progressé et appris beaucoup de choses, confirme le skipper de Sodebo Ultim 3. Pour certains, c’était le baptême du feu, ils savent maintenant qu’ils ont leur place, ils se sont étoffés, je voyais déjà des évolutions chez eux au bout de cinq jours, je sais qu’ils sont au rendez-vous de ce grand projet.” Et donc prêts à repartir pour un tour !

Revenus pour mieux repartir

Contraint d’abréger sa tentative de Trophée Jules Verne (record du tour du monde en équipage, sans escale et sans assistance), à la suite d’une avarie subie dans la nuit de lundi à mardi, le Trimaran SVR-Lazartigue est rentré à Concarneau, vendredi après-midi, accueilli par les équipes à terre pleinement mobilisées. Le temps d’effectuer les travaux sur le foil tribord et du safran tribord endommagés et l’équipage mené par François Gabart pourrait profiter d’une nouvelle fenêtre de départ, dès le milieu de semaine prochaine. 

 

 

François Gabart, skipper du Trimaran SVR-Lazartigue l’a martelé depuis le début. Ce trophée Jules Verne est l’aventure de toute une équipe. Les cinq hommes et la femme de l’équipage bien sûr mais aussi toutes celles et tous ceux à terre, chez MerConcept. Les derniers jours et les prochains en sont la parfaite illustration.

Parti samedi 30 novembre un peu avant 8 heures pour sa première tentative contre le record du tour du monde en équipage sans escale et sans assistance, le Trimaran SVR-Lazartigue a été victime mardi 3 décembre à 1h10 (TU), d’une collision avec un OANI (objet ou animal non identifié), à 500 milles de l’Archipel des Açores et 600 milles du Cap Vert, ayant endommagé son foil tribord et le safran tribord. Après l’examen des dégâts, l’équipage avait dû se résigner à rentrer dans son port d’attache, à Concarneau. Le bateau y est arrivé ce vendredi.

Dès l’annonce de la décision du retour, toute l’équipe technique du Trimaran SVR-Lazartigue s’est mobilisée pour limiter le temps de la réparation et ainsi laisser l’opportunité de repartir dès la prochaine fenêtre météo favorable. « Ce n’est pas complètement mort, il y a encore de l’espoir, ce n’est pas fini, avait commenté le skipper François Gabart. Nous sommes encore au début de l’hiver, au début du stand-by. Nous avons un deuxième foil et il reste encore plein de choses à faire. »

 

 

Un peu plus de trois jours plus tard, le Trimaran SVR-Lazartigue est bien rentré. « Nous sommes revenus très vite en faisant la course avec les fronts qui sont dans la dépression derrière nous, explique François. On a réussi à doubler le front chaud et on a avancé très vite à 38-40 nœuds pour rester devant ce front et éviter le vent fort qui l’accompagne. L’objectif était de mettre le bateau au ponton en sécurité le plus vite possible pour pouvoir travailler dessus tout le week-end et être prêt à repartir le plus vite possible. »

Avec toujours le même objectif : revenir avant 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes, le record établi en 2017 par Francis Joyon et son équipe.

 

 

L’équipe technique du Trimaran SVR-Lazartigue à pied d’œuvre

« Nous avons réussi à faire accoster le bateau sur le ponton situé juste à côté des ateliers de MerConcept, vendredi à 16h30, commente Cécile Andrieu, team manager du Trimaran SVR-Lazartigue. Notre crainte était qu’il arrive plus tard. Au regard des conditions de vent, cela aurait alors été impossible de le faire entrer dans le port. Nous avions même préparé des plans B à Brest ou à Lorient. Nous avons donc été soulagés d’avoir le bateau à la maison. C’est plus confortable pour travailler efficacement. L’ensemble des outillages et des compétences va nous permettre d’être très réactif et laisse l’espoir de pouvoir vite profiter d’une nouvelle fenêtre.

Notre priorité est de remplacer le foil. Nous allons retirer le foil abimé et le remplacer par notre foil de secours. Nous devrions être en mesure de l’installer sur le bateau lundi matin. Le safran tribord a également été endommagé. Nous en avons aussi un de secours. Nous allons poursuivre l’estimation des dommages pour voir ce que l’on fait.

En parallèle, nous continuons de regarder les fichiers météorologiques avec la cellule routage et Jean-Yves Bernot. Il pourrait y avoir une fenêtre en début-milieu de semaine prochaine. Si cela se confirme, on poursuivra notre « mission commando » ce week-end pour que le bateau soit prêt à repartir. Si la fenêtre n’est pas aussi favorable, on prendra davantage de temps. »

 

 

Joyon : « Dans un Jules Verne, il faut souvent plusieurs départs »

Avant d’établir son record, le trimaran IDEC Sport, skippé par Francis Joyon, avait lui aussi dû rebrousser chemin. Parti une première fois en novembre 2016, il fut d’abord confronté à des conditions météorologiques défavorables dans le Pot au Noir et l’Atlantique Sud, avant de voir sa dérive endommagée à la suite d’un choc. L’équipage avait lui aussi décidé de faire demi-tour. Les réparations terminées, le bateau était reparti le 16 décembre 2016 pour cette fois revenir le 26 janvier 2017, record à la clé en 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes. « Ils n’étaient pas très loin du départ, le retour de SVR-Lazartigue n’est donc pas très pénalisant, estime Francis Joyon, le détenteur du record. Je pense fort à eux. Je fais aussi un parallèle avec notre situation. On avait tapé un tronc de cocotier qui nous avait obligé à revenir. Nous étions restés dix jours en attente avant de pouvoir saisir une belle fenêtre et cette nouvelle fenêtre nous a amenés au record. J’espère que l’équipe de François va pouvoir vite réparer pour repartir. Dans un Jules Verne, il faut souvent plusieurs départs. Ça augmente les chances de réussite. Je leur souhaite de faire un beau record. Ça me donnerait peut-être des ailes pour repartir sur un nouveau projet. Mais surtout par sympathie pour François, je leur souhaite. Je serais très content. » 

Sodebo Ultim 3 interrompt sa tentative de Trophée Jules Verne

 

Cet après-midi, alors qu’il progressait dans l’alizé en direction de l’Equateur, Sodebo Ultim 3 doit interrompre sa tentative de Trophée Jules Verne suite à une avarie sur le safran central.

L’équipe technique en lien avec le bateau est en train d’analyser les circonstances de cette avarie. Suite à une première inspection, l’équipage a constaté la perte totale du safran central au raz du fond de coque. Des investigations sont en cours pour savoir si la rupture de la mèche du safran central est due à problème mécanique ou à un choc.

Thomas Coville, Frédéric Denis, Pierre Leboucher, Léonard Legrand, Guillaume Pirouelle, Benjamin Schwartz et Nicolas Troussel ont fait demi-tour pour rejoindre la base du team Sodebo  à Lorient pour réparer.  Il n’y a pas de voie d’eau ou de dommage collatéral et les marins peuvent revenir par leurs propres moyens.

Une fois à Lorient, l’équipe technique pourra prendre en main le bateau pour évaluer les dommages et envisager les solutions.

Victime d’une avarie de foil tribord le trimaran SVR-Lazartigue est contraint de faire demi tour

Ce mardi 3 décembre à 1h10 (TU) alors que le Trimaran SVR-Lazartigue naviguait dans 25/30 noeuds de vent, à 500 milles de l’Archipel des Açores et 600 milles du Cap Vert, l’équipage a ressenti un choc suite à une collision avec un OANI. Le foil tribord a été endommagé et après analyse des dégâts, la décision a été prise de faire demi-tour pour rejoindre le plus rapidement possible Concarneau, le port d’attache du Trimaran SVR-Lazartigue, qu’il devrait atteindre entre vendredi et dimanche selon les conditions et leur progression.
L’équipe est à pied d’œuvre pour étudier les différentes options dont celle d’utiliser leur foil de spare afin de repartir à la tentative du Trophée Jules Verne dès qu’une fenêtre météo favorable se présentera.

François Gabart : “Dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 décembre vers 1h00 (TU) du matin on a abîmé fortement le foil tribord, vraisemblablement suite à un choc. Difficile de dire car on naviguait dans des conditions plutôt musclées, il y avait 25/30 noeuds au portant, donc ça allait plutôt vite et ça tapait déjà pas mal dans les vagues. Mais soudain la sensation a été un peu différente de ce qu’on ressentait dans les vagues avant, donc on s’est arrêté. Ce sont les peaux extérieures du foil qui sont cassées. On espère que le reste du foil ne soit pas abîmé, c’est-à-dire que le barrot, la partie de la structure interne du foil, ne soit pas endommagé, ce qui nous permettrait de le réutiliser assez rapidement. Toujours est-il qu’on a un foil tribord à Concarneau qui est opérationnel, il est la première version et il peut naviguer. Là on a fait demi-tour parce que ça paraissait de toute façon difficile et compliqué que ce foil puisse tenir tout un tour du monde, il aurait été pelé et dépelé au fur et à mesure en quelques heures, et puis peut être qu’il aurait cassé au bout de quelques heures. Là on a encore l’option et l’opportunité de revenir. On arriverait dans à peu près 3 jours en Bretagne, et potentiellement s’il n’y a rien d’autre de cassé sur le bateau, on pourrait être capable de repartir assez rapidement derrière, dès qu’une nouvelle fenêtre se présente. C’est dur forcément, car on était plutôt pas si mal, le bateau allait bien, il allait vite au portant, et en même temps c’est pas complètement mort, il y a encore de l’espoir, c’est pas fini. On est  encore au début de l’hiver, au début du stand by, on a un deuxième foil et il reste encore plein de choses de possible.”