Mercredi 26 septembre, le maxi trimaran Spindrift 2 a fait son retour à la Trinité sur Mer, son port d’attache. Cinq jours plus tôt, l’équipage quittait les quais de Newport, Rhodes Island, où le multicoque était amarré depuis début juillet, et mettait le cap vers la Bretagne pour un second entraînement grandeur nature sur l’Atlantique. Un rendez-vous nécessaire pour l’équipage et l’ensemble du team Spindrift racing, semblable à une dernière répétition générale en prévision de la tentative de record du Trophée Jules Verne dont le stand-by débutera à la mi-novembre.
© Chris Schmid / Spindrift racing
Avec cet aller-retour estival sur l’Atlantique, l’équipage aura ainsi cumulé environ 8000 milles nautiques d’entraînement hauturier. Deux transatlantiques que Yann Guichard a préféré privilégier à des sessions plus courtes le long des côtes européennes. « S’il fallait refaire un choix, je choisirai sans regret de faire à nouveau deux transats en configuration tour du monde. Ces douze jours de navigation hauturière ont été vraiment efficaces. Nous avons eu le temps de tester des choses, d’ajuster les quarts, de pousser le bateau, de valider une partie des nouvelles voiles et de prendre le temps de faire cela correctement. Ce qui n’aurait probablement pas été le cas lors de navigations à la journée avec tout l’aspect logistique qu’un tel bateau impose à chaque sortie et rentrée au port. Les deux transats étaient très différentes en termes de conditions de navigation avec du VMG portant (meilleur compromis vitesse/distance poussé par le vent) sur la première et pas mal de reaching (vent de travers) sur la seconde. Avoir des conditions variées et exploiter le bateau à son maximum sur de longues périodes de navigation, c’est toujours intéressant. L’équipage a ainsi pu s’habituer aux hautes vitesses et se préparer à rentrer rapidement dans le dur. Un plus quand on partira sur le Trophée Jules Verne puisque cela se fera forcément dans du vent fort. Le tour du monde reste notre principal objectif de l’année et cet aller-retour fût bénéfique pour tout l’équipage et l’équipe Spindrift racing. »
Dans les prochains jours, le multicoque noir et or sortira de l’eau pour un chantier technique afin de valider les améliorations apportées et testées au cours de ces deux traversées et en prévision du tour du monde dont le stand-by commencera le 18 novembre.
D’ici là Yann et ses équipiers continueront de s’entraîner en mer comme à terre puisqu’ils effectueront mi-octobre un stage de préparation physique et de cohésion d’équipe dans les Alpes avec une ascension du Mont-Blanc à la clé si les conditions le permettent.
© Chris Schmid / Spindrift racing